Installée à Saint-Pierre depuis plusieurs années, la jeune femme est actuellement Directrice d’une Association de Mandataires judiciaires à la protection des personnes vulnérables. Elle brigue un mandat de députée « parce que la démocratie n’attend plus et qu’il faut repenser le modèle réunionnais avec les réunionnais », dit-elle. Avant d’ajouter : « il est temps de proposer une vraie alternative, notamment pour le sud par un projet co-construit et ambitieux pour le développement de notre île. Un projet qui rassemble, parce que la Réunion, c’est la ré-union des citoyens, fiers de leurs diversités et conscients de leurs besoins ».
Aussi, elle a décidé de me présenter aux élections législatives sur la 4e circonscription, en portant les valeurs transmises par son père enseignant spécialisé pour les enfants en échec scolaire et sa mère, assistante sociale. « Tous deux très croyants, ils ont toujours exercé leur métier pour aider les plus démunis. Comme eux, dès mes 18 ans, j’ai milité pour cette cause. Aujourd’hui, à 40 ans, mariée et mère de deux jeunes enfants, je souhaite donner une autre dimension à cet engagement ».
– De mon parcours universitaire et professionnel :
En 2010, je soutiens une thèse sur les droits fondamentaux et je suis qualifiée Maître de conférences à l’Université de la Réunion. J’effectue également un stage au siège des Nations Unies à New York, pour travailler à la mise en place une Cour internationale des droits de l’homme. Puis, je travaille sur la question de la gestion des déchets dans les pays émergents. Je retiens alors, que nos sociétés traditionnelles étaient déjà éco citoyennes. En effet, la modernisation a provoqué une fracture entre les générations, entre les modèles traditionnels et les nouveaux modes de consommation.
Je veux travailler sur un modèle intergénérationnel de développement durable.
Comme mon professeur de première année disait « le droit des incapacités n’est pas une pure technique. Il a un souffle immense : l’amour du faible, du petit et de celui que la vie a broyé. Il est l’honneur du droit ». Mon métier me permet d’être constamment sur le terrain et de travailler avec différents acteurs du secteur à l’amélioration des problématiques de la vulnérabilité. Cette proximité avec les oubliés de la société, les plus fragiles, ceux dont on ne parle jamais, me confronte constamment au fossé entre les lois inappliquées ou inapplicables à notre territoire et les réalités de terrain.
– De mes engagements citoyens :
* A 23 ans, j’intègre la Ligue des droits de l’Homme comme juriste bénévole (notamment en droit de la famille et particulièrement sur des problématiques de violences intrafamiliales). Je créé également, avec d’autres doctorants l’association Réunir pour défendre les droits des étudiants boursiers et baisser le prix à la restauration universitaire.
* A 24 ans, je suis élue au Conseil scientifique de l’Université et plaide notamment pour le recrutement local. D’ailleurs j’ai été victime de l’objet de mon combat en n’ayant moi-même pas été recrutée, ce qui n’a fait que renforcer ma volonté de m’engager sur des impératifs incontournables pour le développement de notre île.
* A 25 ans, je suis élue adjointe déléguée à la culture au Maire de Saint Benoît, Jean Claude Fruteau. Je travaille avec les artistes locaux à la valorisation de notre patrimoine. Ce sujet me touche ayant moi-même reçu une formation musicale.
* En 2015, je me positionne sur la liste PS aux élections régionales. * En 2020, je rejoins la liste des municipales de Jean Gael Anda.
Ce parcours s’inscrit dans une volonté d’être actrice du développement de notre territoire.
La problématique des personnes vulnérables sera un axe majeur de mon programme qui s’inscrira dans la nécessité de préparer la transition sociale de la Réunion, et de prendre en compte :
* L’urgence économique, nous devons nous battre pour le pouvoir d’achat !
Parce que le modèle économique réunionnais nécessite des spécificités législatives, renforçant les moyens d’initiative locale, la création d’entreprise et l’accompagnement des jeunes. Les résultats de l’élection présidentielle à la Reunion en est un marqueur fort.
* L’urgence écologique, l’action s’impose encore plus sur une île !
L’écologie n’est pas une source de dépenses supplémentaires, surtout pour les ménages les plus modestes, mais au contraire une source d’économies, de revenus et de nouveaux débouchés pour les générations futures. Générations futures ne doit pas être qu’un slogan de campagne !
* L’urgence démocratique, il est nécessaire de casser les schémas répétitifs et les chaînes du passé !
Les taux d’abstention et l’émergence des mouvements citoyens démontrent que La Réunion doit entrer dans une nouvelle ère politique pour parvenir à sa transition sociale, économique, écologique. En effet, la politique est un levier de développement pour une juste répartition des biens matériels et moraux et améliorer les conditions de vie de chacun.
Je m’engage à porter des propositions en faveur de la prise en compte de la parole citoyenne, Je m’engage à défendre des valeurs éthiques, essence même d’une société politique saine. Les élus doivent être des exemples. Lors de ma Conférence de presse, ces sujets seront davantage développés.
C’est donc avec toutes ces armes que j’entends défendre mon projet, notre projet. Je ne suis l’ombre de personne, je me présente au nom de la société civile, et je veux fédérer toutes les forces vives de cette circonscription…… « Ansam, allons met’ La Ré-Union en Lèr ».