Juste avant le conseil municipal de ce jeudi 7 avril programmé pour 18 heures, Joé Bédier a tenu une conférence de presse dans son bureau, à la mairie de Saint-André, en tout début d’après-midi, entouré du DGS Clément Padre et du directeur de cabinet Guillaume Govindin, afin de présenter les grandes lignes du budget primitif 2022.
Un budget d’un peu plus de 100 millions d’euros dont 36 M€ consacrés aux investissements et 72 M€ pour le Fonctionnement. A noter 52% des dépenses de fonctionnement correspondent la masse salariale pour le personnel communal. « Nous continuons à maîtriser les dépenses de fonctionnement ; Nous mettons, par rapport à 2021, 16 millions d’euros supplémentaires pour les investissements, soit un total de 36 M€ cette année ; Nous n’augmentons pas les impôts pour ne pas toucher au pouvoir d’achat des Réunionnais déjà impacté par les différentes crise; Nous essayons, exception faite pour les écoles, de ne plus remplacer les départs à la retraite. Parallèlement, nous faisons des efforts au niveau de l’encadrement en restructurant les services communaux », explique le maire de Saint-André, tout en rappelant les travaux qui vont débuter sur les avenues Bourbon, Ile-de-France et Mascareignes.
Les premiers coups de pelle vont être donnés en juin prochain dans le cadre de la 1ère tranche entre le tournant Vidot et le Pont Auguste. Coût de l’opération : 6,2 M€. Au programme : réfection de la chaussée, réalisation de trottoirs et de piste vélo, éclairage public… La totalité des travaux sur l’ensemble des trois avenues an partant du tournant Vidot (Mille Roches) jusqu’au rond-point de Cambuston représente un budget de plus de 20 millions d’euros. Les travaux devraient durer environ 3 ans. « En matière de réseau routier, il faut rappeler que nous avons hérité d’un passif très lourd », signale le maire de Saint-André. Ecoutez Joé Bédier ; Il est au micro d’Yves Mont-Rouge :
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« Un budget géré en bon père de famille. Nous continuerons à faire preuve de vigilance et de prudence au regard de la conjecture en Europe et des incertitudes afférentes ; Nous stimulerons le recours aux subventions afin de dynamiser l’investissement », insiste Joé Bédier.
Les 4 grands axes de la mandature seront : « Saint-André, une ville verte et durable » (le budget prévu cette année pour y parvenir s’élève à 11,5 M€) ; « Saint-André, ville solidaire et inclusive » (12,7 M€) ; « Saint-André, une ville économique et attractive » (1 M€) et « Saint-André, une gouvernance de proximité » (1,5 M€). Le budget annexe de l’ANRU est de 4,3 M€ ; Celui du Colosse est de 1,2 M€ et 2,6 M€ sont fléchés pour les actions transversales.
Concernant le premier axe : il est prévu la réhabilitation de 3 jardins d’enfants (Les Ecureuils ; Les Petits Oiseaux et Les Lutins). Au niveau des établissements scolaires, il sera question de la réhabilitation de l’école Docteur Martin (2,9 M€), du développement du numérique dans les 28 écoles de la commune (1 M€), de la mise aux normes de la cuisine centrale et des satellites ((1 M€) et du début des travaux de réhabilitation dans 4 écoles pour un montant globale de 9,5 M€. Concernant la culture, des études de préfiguration seront poursuivies pour l’Espace La G’Art et la salle Jeanne d’Arc sera réhabilitée pour un montant de 1,8 M€…
A l’ordre du jour du conseil municipal, figure également l’octroi d’une protection fonctionnelle pour le maire de Saint-André. Lequel a été mis en examen pour « injures publiques ». Lors du conseil municipal du 28 avril 2021, il avait traité une employée communale Mme Barbara Chassagnac de « pétroleuse ». Une employée et syndicaliste très proche de l’opposant Jean-Marie Virapoullé qui avait été remplacée à son poste de référente santé. Cette dernière avait déposé plainte contre Joé Bédier suite au conseil municipal du 28 avril 2021 sur la base d’une vidéo postée par l’opposition sur les réseaux sociaux. Mme Chassagnac ne travaille plus à la mairie de Saint-André depuis. Elle a repris de nouvelles fonctions au sein Département où Jean-Marie Virapoullé est vice-président.
Sur Google, les définitions de « pétroleuse » sont les suivantes : « Femme qui, pendant la Commune, aurait allumé des incendies avec du pétrole ». Ou encore : « Femme qui professe avec véhémence des opinions progressistes, militante passionnée d’un syndicat, d’un parti révolutionnaire ».