Grande distribution : le tribunal de commerce valide le plan de restructuration de Run Market

Qui plus est, un ancien gouverneur esclavagiste ! Réponse dans la matinée. Vous l’aurez compris, je veux parler évidemment de la statue Mahé de Labourdonnais. Le dossier de l’aménagement du Square éponyme qui prévoit le déplacement de la statue, porté par la municipalité de Saint-Denis et sa maire Ericka Bareigts, revient ce vendredi matin, 26 mai, devant la commission permanente de la Région. Il avait été « shooté » (plus précisément, il avait été décidé de surseoir au vote) le 5 mai dernier lors d’une première commission permanente du fait de l’opposition de la présidente de Région.

Question de principe, Huguette Bello avait fait savoir avec force conviction qu’elle était fondamentalement, intrinsèquement contre le déboulonnage parce que si l’on commence par déboulonner une statue, il faudrait, selon elle, en déboulonner quelques unes, voire « déboulonner tout le monde », et qu’elle était, au contraire, pour la paix des peuples. Vu sous cet angle, les crédits publics devraient servir à autre chose qu’au « déboulonnage de statues ». La position de la présidente de Région, militante contre l’esclavage depuis des lustres, est on ne peut plus respectable.

Huguette Bello (robe rouge) et Ericka Bareigts. (Crédit photo : Yves Mont-Rouge)

Mais Ericka Bareigts, en tant que maire de la commune de Saint-Denis, considère pour sa part que la statue du gouverneur esclavagiste Mahé de Labourdonnais n’a plus sa place à cet endroit eu égard au projet global d’aménagement du Square, projet qui va donner un autre cachet à la ville et rendre à la population ce site complètement rénové. Vu comme ça, la position de la maire est tout aussi respectable. Les deux positions sont par conséquent audibles et défendables. Ericka Bareigts n’a jamais parlé de « déboulonnage » mais de « déplacement » de Mahé de Labourdonnais à quelques dizaines de mètres de la préfecture. L’ancien militaire, officier de Marine, sera installé près de la caserne Lambert. Il ne disparaîtra pas définitivement de la circulation. Sa statue ne sera pas jetée à la mer. Libre donc à tout un chacun (ou chacune ) d’aller lui rendre une petite visite de temps à autres, voire même pour certains nostalgiques de le vénérer s’ils en éprouvent le besoin. Les historiens ont également leur avis. Il y a ceux qui sont pour le déplacement et ceux qui sont contre. Tous ont leurs arguments en fonction de leur position, de leur conviction. Il faut les respecter.

« Les temps ont bien changé : à l’époque, nos élus se battaient pour le statut (de la Réunion), maintenant ils se battent pour une statue »

Mais une fois que tout cela a été mis sur la table, on en fait quoi du projet d’aménagement dans sa globalité ? On le bloque définitivement à cause d’une statue ? Huguette Bello et Ericka Bareigts, deux femmes politiques de gauche, deux leaders, qui ne sont pas de la dernière pluie, alliées politiques à la Région, vont-elles se crêper le chignon pour un « boug lé mort depuis des siècles » ?

Force est de constater qu’auparavant, nos élus, je pense aux Vergès (père et fils), Lepervenche, Debré, les frères Virapoullé, Legros, Lagourgue et consorts se battaient pour le statut : départementalisation contre autonomie. Puis, ils se sont battus pour la réforme administrative : département contre bidépartementalisation. Aujourd’hui, nos élus.es se battent pour une statue, un morceau de béton. Les temps ont bien changé, ma parole !

Vous pensez sincèrement que les Réunionnaises et les Réunionnais ont élu ces deux madames pour qu’elles se chamaillent pour une statue ? Vous croyez sincèrement que Monsieur et Madame Grondin pensent à Mahé de Labourdonnais, le matin, en se brossant les dents ou en buvant leur café ? Vous pensez sincèrement que Mahé de Labourdonnais, cette statue plantée depuis des décennies sur le Square qui porte son nom constitue la préoccupation première des familles réunionnaises ? S’il n’y avait que Mahé comme problème, la Réunion aurait été « en l’air », comme on dit en créole. Moi, en tant que petit fils d’engagés, je ne vis évidemment pas dans la haine. La haine, la violence (des mots comme des actes), c’est l’arme des faibles et des lâches. Il faut savoir faire preuve de résilience. Mais je ne vois pas en quoi le déplacement d’une statue – qui plus est celle d’un ancien esclavagiste – me ferait mal au cœur.

Les travaux d’aménagement du square ont déjà commencé. Voir article sur notre site.

En revanche, ce qui me fend le cœur, c’est de voir cette misère sociale qui persiste encore en 2023, c’est de voir des centaines de familles habitant dans des logements insalubres, c’est de voir 30 000 dossiers de demandes de case toujours en souffrance, c’est de voir Gramoune Francis (94 ans) à Sainte-Suzanne de ne pas pouvoir réhabiliter sa petite case en bois sous tôles à cause de la loi PPRI, c’est de voir ces agriculteurs qui n’ont pas le droit de construire un « calbanon » à des fins professionnelles sur leurs terres agricoles contrôlées par le CDPENAF pendant que la grande distribution continue à en « bouffer » (des terres agricoles) par dizaines de milliers de mètres carrés, c’est de voir des pères et des mères de famille virés de leur emploi comme des malpropres (parfois même dans des collectivités) pour des raisons que la raison ignore, c’est de voir des milliers de travailleurs se taper chaque matin et chaque soir des heures d’embouteillages pour gagner leur casse-croûte et nourrir leurs enfants, c’est de voir des étudiants quémander des aides et les attendre des mois durant avant d’en voir la couleur… Je préfère m’arrêter là car la liste serait exhaustive. Je n’ai aucune haine envers Mahé de Labourdonnais, j’ai par ailleurs beaucoup de respect pour le travail de mémoire qu’entretiennent les historiens mais, pour autant, je vous le dis comme je le pense, je ne vois pas en quoi le déplacement d’une statue va bouleverser notre petit monde et qu’on en arrive à en faire tout un débat intellectuel. C’est un avis qui n’engage que moi.

Peut-être parce que, dès le départ, ce projet d’aménagement du Square a été présenté avec un peu (voire beaucoup) de mauvaise foi par certains. Peut-être aussi parce qu’Ericka Bareigts s’était manifestement un peu trop enflammée pour le sujet en pensant jouer sur la fibre populiste anti esclavagiste, bref en remuant un passé pas très glorieux !. Ce qui fait que le sujet a vite dérapé en polémique politicienne mettant ainsi au second plan le vrai projet, celui de l’aménagement de cette place centrale du chef-lieu. Et contrairement à la fausse information qui a été – volontairement ? – véhiculée, ce n’est pas le déplacement de la statue qui va coûter 3 millions d’euros mais l’aménagement complet de la place. Le déplacement en lui même n’excèdera pas les 100 000 €. Certes, par les temps qui courent, c’est déjà beaucoup, mais avouez que les Réunionnaises et les Réunionnais ont déjà connu pire en matière d’utilisation de l’argent public y compris fonds européens, souvent gaspillés dans des « coquetèles » gargantuesques ou dans des missions « bat’ caré » inutiles.

Pour rappel, comme je vous le précisais, plus haut, ce projet avait été présenté le 5 mai dernier en commission permanente de la Région. Les élus présents avaient décidé de surseoir à statuer sur ce dossier. Les deux élus de la liste Bareigts siégeant au sein de la commission, à savoir Ericka Bareigts elle-même et Normane Ormarjee, étaient absents ce jour là. La maire de Saint-Denis n’avait pu présenter et soutenir son projet.

« 3 millions d’euros pour l’aménagement du Square dont 50 000 à 100 000 € pour le déplacement de la statue : va-t-on vers la voie de l’affrontement politique ou la voie de l’apaisement au sein de la majorité régionale ? »

Depuis cette décision de la Région qui avait été saluée par les élus de l’opposition qui avaient applaudi des deux mains Huguette Bello, les relations s’étaient quelque peu tendues depuis entre la présidente de Région, patronne de « PLR » (Pour La Réunion) et la maire de Saint-Denis, responsable du Parti Socialiste, deux femmes de caractère, ancien députée (pendant 20 ans) et actuel exécutif régional contre ancienne ministre et actuelle maire. Quelle va être la suite donnée à cette affaire de projet d’aménagement d’une place publique ? Huguette Bello restera-t-elle campée sur sa position en prenant le risque de créer un clash politique au sein de sa majorité composée de PLR, du PS d’Ericka Bareigts et du Progrès de Patrick Lebreton ?

Les élus vont devoir se pencher de nouveau, ce vendredi matin 26 mai, sur l’examen du projet d’aménagement du Square Mahé de Labourdonnais dont les objectifs sont de « réhabiliter le square Labourdonnais et renforcer la présence végétale (de grands arbres notamment) ; Redynamiser l’activité économique du Barachois en renforçant son attractivité ; Créer un milieu de spectacle en plein air de grande capacité et retisser le lien entre le square et son histoire liée aux commémorations de l’abolition de l’esclavage ».

Le projet consiste en effet à réhabiliter le square et à exploiter la surface gagnée suite au ré-alignement de la rue Nice sur le Nouveau Pont sur la Rivière Saint-Denis. En effet, il s’inscrit dans le cadre de l’opération de construction du Nouveau Pont sur la Rivière Saint-Denis (NPRSD). Aussi, la Région Réunion a ré-axé la voie passant devant le square Labourdonnais à Saint-Denis pour la faire déboucher dans la continuité de la rue de Nice. Une qui opération a, de fait, accru la superficie du square de 1 200 m2. Cette surface permet d’avancer la zone de stationnement située à l’avant du square et de restituer aux promeneurs la zone actuellement occupée par les voitures.

De nombreux arbres doivent être plantés sur le Square. Tout le mobilier urbain et les cheminements seront repris. Deux scènes de spectacle de 50 et 5000 spectateurs seront créées, tandis qu’une œuvre d’art à la mémoire de l’abolition de l’esclavage sera intégrée au cheminement dans les sous-bois.

Le montant total du projet hors TVA est de 3 343 020,31 €. Celui des dépenses éligibles retenues est de 3 307 020,31 €, soit 2 976 318,28 € (90%) du FEDER/ REACT-UE et 330 702,03 € (10,00 %). Sur ce dossier précisément, toutes les commissions régionales consultées ont émis, à la majorité, un avis favorable. Si le vote négatif de l’opposition des élus de l’opposition ne fait aucun doute, reste à connaître maintenant celui de la présidente Huguette Bello et des élus issus de sa liste. Un vote très attendu dont dépend pour les 5 ans qui viennent l’avenir politique de la majorité régionale PLR/PS/Progrès signataire du contrat de gestion pour la mandature courant jusqu’en 2028. Sans compter que les deux leaders seraient sûrement appelés à un moment donné à se rencontrer pour discuter des élections sénatoriales prévues en septembre prochain.

Sénatoriales : déjà des négociations pour les Européennes de 2024 !

Un contrat de gestion qu’on pourrait assimiler à un contrat de mariage, c’est-à-dire « pour le meilleur et pour le pire ». Quelle sera la voie privilégiée par les élus de la majorité après l’examen, ce vendredi matin, du rapport « EUDFEA/N°113953 » ? Celle de l’affrontement ou celle de l’apaisement ? Celle du conflit ou celle de la réconciliation ? Celle de l’amour (du travail ensemble) ou de la haine (des ténors) ? Réponse dans le courant de la matinée. En sachant que la municipalité de Saint-Denis, a déjà fait savoir qu’elle assumera seule, sur ses fonds propres, le financement du déplacement de la statue qui est, faut-il le rappeler, de 50 000 à 100 000 €. Hier matin, au Domaine de MOCA, lors du premier conseil d’administration de l’Agence régionale de la biodiversité, les dames Bello et Bareigts ne se sont pas évitées (pas comme à la foire de Bras-Panon, il y a une semaine). Elles se sont saluées. Un petit pas pour la Réunion, un grand pas vers la sauvegarde de la cohésion politique au sein de la majorité régionale. A suivre !

Les sénatoriales ? Un scrutin bien compliqué qui ne « transpire » pas trop sur la place publique. Chacun mène sa petite cuisine en douce et… avec beaucoup de secousses. Les négociations ne sont pas toujours évidentes. Certains continuent à user de leur méthode favorite en mettant le pistolet sur la tempe, à faire du chantage en somme. On me dit que le directeur d’un journal local, candidat aux sénatoriales, se trouvait hier soir du côté des Avirons où le maire Eric Ferrère lui a présenté les élus (grands électeurs) de la majorité municipale. Ce n’est ni plus ni moins qu’un fait de campagne.

Pour l’instant, rien de bien nouveau sous le soleil. Huguette Bello constituera une liste avec à sa tête Evelyne Corbière et vraisemblablement Wilfrid en deuxième position ; Idem pour Michel Fontaine qui mettra la sortante Viviane Malet sur orbite avec, après elle, Serge Hoareau (c’est le nom qui revient le plus souvent, pour l’instant). Je dis bien pour l’instant. Ça peut encore bouger. Tout dépendra sans doute des négociations avec Paris pour les Européennes. Ericka Bareigts présentera également sa liste avec qui à la première place ? Plusieurs noms circulent ; Celui de Monique Orphée revient assez régulièrement. Mais ça ne veut rien dire pour le moment. Michel Dennemont, le sortant de Renaissance, a déjà fait savoir qu’il sera candidat. Parviendra-t-il à obtenir la seconde place (tant convoitée) sur la liste menée par Viviane Malet ? Pourquoi pas, si le national accepte de positionner Julien Hoarau (considéré comme le fils spirituel de Michel Fontaine et référent local d’Horizon, parti d’Edouard Philippe) en position éligible sur la listes des Européennes en 2024. Jean-Louis Lagourgue et Nassimah Dindar n’ont pas encore dit leur dernier mot. Mario Lechat, élu de la majorité municipale auprès de Richard Nirlo à Sainte-Marie, a déjà « consulté » Paris car il est, lui aussi, à l’instar de l’autre patron de presse, très intéressé par un poste de sénateur. Maurice Gironcel, maire communiste de Sainte-Suzanne, s’accroche toujours à l’idée de terminer sa carrière politique en beauté et surtout tout en confort du côté du Palais du Luxembourg. Jean-Jacques Morel, chef de file de l’opposition régionale, se verrait bien sénateur également « pour défendre le statut de la Réunion face à l’Appel de Fort-de-France ». Tout comme Audrey Fontaine, de l’opposition municipale saint-pauloise, qui réclame la constitution « d’une deuxième liste LR », outre celle qui sera menée par Viviane Malet.

Faisons les comptes : un poste pour la liste Bello, un pour celle de Fontaine et un pour celle de Bareigts. Qui héritera du 4ème siège qui sera attribué selon la règle de la plus forte moyenne du plus fort reste, soit un peu plus de 150 voix ? Bien malin celui ou celle qui pourra le dire ! Pour l’heure, si localement tous les partis politiques pensent à ces sénatoriales, en métropole, en revanche, la priorité, pour ne pas dire le casse-tête du parti de la majorité présidentielle, est ailleurs : je veux parler de la date du 8 juin et de la niche parlementaire du groupe LIOT qui souhaite abroger la toute récente loi relative à la réforme des retraites. Macron et Borne ne savent plus où donner de la tête. J’y reviendrai plus longuement la prochaine fois. A noter aussi que nombre de nos élus se trouvent actuellement en métropole pour des missions diverses.

Sur la photo, vous pouvez voir le sénateur Dennemont et la députée Lebon, laquelle attend un heureux évènement pour le mois d’octobre.

Sainte-Marie : rien ne va plus au sein de l’équipe de football l’USSM ?

Depuis quelques mois, l’équipe phare de la ville qui évolue en LR1, est présidée par l’adjoint André M’Voulama, un proche du maire Richard Nirlo. Il s’y connaît en foot comme moi (qui ne sais pas nager) je m’y connais en plongée en apnée. Mardi dernier, lors d’une réunion, j’ai appris que les parents des joueurs (les plus jeunes) ont poussé une gueulante contre la direction et le mangement de l’équipe, toutes sections confondues. Les marmailles n’auraient plus de tenue. « Les joueurs séniors ne sont plus payés ; L’équipe n’a plus de kiné ; L’entraîneur Dominique Valeix vient d’être viré par le président ; Il reste deux personnes dans le bureau du club : le président et le vice-président Cédric Emidi. Tous les autres, le trésorier, les secrétaires se sont barrés », signale-t-on du côté de l’USSM (c’est le nom de l’équipe de foot) qui compte plus de 250 licenciés. On signale également qu’un certain M. Cortez, dirigeant du SDFC (Saint-Denis Football Club) prend part à quasiment toutes les réunions et à toutes les décisions relatives au fonctionnement de l’USSM (son ancien club). Est-ce bien légal ? Légal !

Voilà qui m’amène à vous parler politique à Sainte-Marie. C’est assez sportif également. L’enquête judiciaire qui a démarré depuis trois semaines suite à la plainte déposée par le maire pour « fraude à la démission » suit son cours. Les enquêteurs ne vont pas tarder à la boucler. Hier, jeudi 25 mai, les gendarmes de Saint-Benoit ont entendu Fabrice Marouvin et Jérôme Alaguiry, ceux là mêmes qui avaient déposé les démissions auprès de la préfecture le 14 avril dernier. Ces deux là, vous l’aurez compris, sont dans le collimateur du maire Richard Nirlo qui, plus d’une fois, les avait accusés de vouloir « déstabiliser » la majorité municipale. Les deux ont rappelé aux gendarmes que toutes les démissions ont bel et bien été déposées en préfecture ainsi qu’à la mairie de Sainte-Marie, « mais que c’est le maire qui n’a pas envoyé les courriers (dont ceux de Carole Ivanohé et Doriane Jean-Baptiste) au préfet faisant ainsi de la rétention d’information, que c’est le maire qui a rappelé par téléphone certains démissionnaires, parmi lesquels Nicolas Lebreton et Arielle Rezac, pour négocier leur retour, que c’est le maire qui a coupé le téléphone de certains démissionnaires qu’il n’invite plus aux réunions (démontrant ainsi parfaitement qu’il a bien acté leurs démissions) et que c’est le maire qui déposé plainte pour fraude à la démission afin de gagner du temps pour opérer sa tentative de trafic d’influence, ce qui est pénalement répréhensible ». Le préfet ne devrait plus tarder à prendre une décision concernant cette situation politique ubuesque à Sainte-Marie où le conseil municipal, telle une équipe de football incomplète, serait sur le point de déclarer forfait, avec un maire qui pourrait se retrouver « hors-jeu ».

Jean-Hugues Ratenon (LFI/Nupes) et Johnny Payet (RN), les deux grands potes.

A la Plaine-des-Palmistes aussi, le maire est assez mal assis. Faute de quorum, mardi dernier, Johnny Payet, par ailleurs responsable du Rassemblement National (RN) a dû reporter le conseil municipal à ce samedi 27 mai, à 9 heures. Sur les 21 élus de la majorité municipale, 8 ont brillé par leur absence. Il faut savoir que le conseil municipal compte au total 29 élus. Il en faut 15 pour pouvoir délibérer. Lorsque les 8 élus de l’opposition (5 de Sophie Arzal et 3 de Jean-Luc Saint-Lambert) présents ont vu que le maire allait se retrouver en difficulté, ils ont quitté la salle après le constat du non quorum.

Outre la situation financière qui n’est pas au beau fixe à la Plaine-des-Palmistes, il y aurait, dit-on, des « tiraillements » au sein de la majorité de Johnny Payet dont le 8ème adjoint délégué à l’urbanisme, François Fruteau de Laclos, a démissionné de son mandat pour prendre le poste de directeur du cabinet du maire. Selon un des élus palmiplainois, « le maire souhaiterait remplacer Fruteau de Laclos par Victorien Justine, mais ça tique en interne car ce dernier se trouve être son gendre». Le gendre de Johnny Payet. Ça fait causer ! Rendez-vous à samedi, même si le quorum ne sera plus obligatoire. Johnny Payet, grand camarade de Jean-Hugues Ratenon (député LFI/Nupes), réussira-t-il à réunir tous ses conseillers ?

Y.M.

([email protected])

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *