À partir du 1er juillet 2023, la présentation du bulletin de paie évolue

Un vrai « tripmardage » ces élections sénatoriales qui se dérouleront en septembre prochain. Je ne dis pas que nos élus y pensent tous les jours, mais au moins tous les deux jours. A vrai dire, ils sont déjà pleinement dedans et les négociations ont bel et bien commencé pour tenter de rassembler le maximum de voix (des grands électeurs) possible car pour avoir un sénateur, il faut récolter au moins 300 bulletins. Les deux premiers doivent faire le plein de voix et les deux autres sont élus au plus fort reste. Même si ça vous en touche une sans faire bouger l’autre, et je peux vous comprendre vu tous les problèmes que vous avez (nous avons) à régler au quotidien, je peux dire, sans trop me tromper, que les états majors politiques locaux, mais également certains cabinets ministériels, s’intéressent déjà beaucoup à la chose. L’objectif étant pour la majorité présidentielle, de même que pour l’opposition gouvernementale, d’obtenir une majorité au Sénat.

Aussi, la majorité présidentielle met le paquet. Après le ministre des Outre-mer Jean-François Carenco, qui est venu faire sa tournée, c’est au tour de Guillaume Kasbarian, député de Renaissance d’Eure-et-Loir et président de la Commission des affaires économiques, et de Stéphane Séjourné, secrétaire général de Renaissance (le parti du Président Macron), de débarquer dans notre île. Au menu de Kasbarian : la vie chère. Il est venu avec une délégation de parlementaires. Il a entamé une tournée des principales collectivités de l’île et des syndicats professionnels dans divers secteurs de la vie économique pour essayer de comprendre les mécanismes de cette cherté de la vie dans les régions ultramarines en générale et à la Réunion en particulier. Ce qui n’a rien d’une nouveauté ; Tous les gouvernements s’y sont mis et se sont cassés les dents sur cette problématique.

Au menu de Séjourné : essayer de comprendre pourquoi la mayonnaise n’arrive toujours pas à prendre concernant Renaissance ou plutôt l’ex En Marche, qui est complètement à la ramasse à la Réunion. Un Parti qui a besoin de se structurer et d’avoir un vrai leader. Un leader qui, surtout, n’a pas honte de s’afficher, quitte à subir les foudres de l’opinion publique en raison de l’impopularité dont souffre manifestement Emmanuel Macron dans notre île. Faut-il rappeler que lors de la dernière présidentielle, le Président sortant s’était carrément fait dézinguer par Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen.

Pour en revenir aux sénatoriales, vous disais-je, la majorité présidentielle met le paquet. Aussi, lorsque le ministre Carenco est venu, il y a eu évidemment le côté officiel de la visite (celle qui est montrée publiquement), mais il y a eu aussi la visite officieuse, plus politique celle là, qui est généralement le travail de son cabinet politique représenté pour l’occasion par Déobald Gobin, le conseiller « Pôle Elus » auprès de Carenco.

Débald Gobin (au centre), conseiller politique du ministre des Outre-mer.

Cet ancien attaché parlementaire à mi-temps du sénateur réunionnais Michel Dennemont et du sénateur Guyanais Georges Patient, passé ensuite par la direction d’En Marche, référent national pour l’Outre-mer, occupe depuis la nomination de Jean-François Careno à la rue Oudinot, un poste de conseiller. D’origine guyanaise, il paraît qu’il est accueilli beaucoup plus chaleureusement chez nous qu’aux Antilles. C’est un peu normal : nul n’est jamais prophète en son pays !

Macroniens de la première heure et Macroniens en misouk 

Du temps où il figurait encore dans l’organigramme de LREM, il venait souvent à la Réunion pour tenter, tant bien que mal, de structurer le Parti présidentiel, qui a vu défiler plusieurs référents (Henri Chane Tef, Farid Mangrolia…) et, plus récemment Bachil Valy, le maire de l’Entre-Deux ; Sans compter un « tacon » de porte-paroles ou faisant « office de » du genre Eric Leung (Sainte-Marie), Ramata Touré (Sainte-Suzanne). Avant la présidentielle de 2022, lorsque Sébastien Lecornu (encore ministre des Outre-mer) était venu à la Réunion (le fameux séjour où il était passé au domicile de Michel Fontaine, patron de LR pour prendre l’apéro un dimanche après-midi), Déobald Gobin avait réussi à « ramener » un certain nombre de maires et d’autres élus locaux dans le giron de la Macronie. Lesquels avaient parrainé Emmanuel Macron à la présidentielle.

La liste est connue, même si certains ont essayé d’agir en misouk vis-à-vis de leur électorat. Parmi les maires, on peut citer les Macroniens de la première heure : Michel Vergoz évidemment, qui n’a jamais caché sa « Macron-compatibilité ». Idem pour le sénateur Dennemont (Macronien à 200% voire plus), pour le député européen Stéphane Bijoux, pour Cyrille Melchior, président du Département. Je voudrais aussi ajouter à cette liste, même s’il n’est élu, les « petites mains » tel que Lucien Nouilhan (mari d’Anne-Marie Papy, élue de la majorité municipale à Saint-Pierre), qui a activement milité, dès le début, en faveur d’En Marche.

Se sont ajoutés à cette liste : la sénatrice Nassimah Dindar (UDI), Serge Hoareau (maire de Petite-Ile) Bachil Valy (le référent territorial) ; Sans oublier des conseillers départementaux dont certains sont également maires : Jeannick Atchapa (Bras-Panon) , Bruno Domen (Saint-Leu), Richard Nirlo (Sainte-Marie), André Thien-Ah-Koon (Tampon) et des conseillers départementaux tout court : Adèle Odon, Eglantine Victorine, Philippe Potin, Sabrina Tionohoué, Fabiola Lagourde, Sophie Arzal, Gilles Hubert, Thérèse Ferdé, Viviane Ben Hamida, Bruno Robert, Jean-Marie Virapoullé, Jean-Louis Pajaniaye, Amandine Hoareau, Augustin Cazal, Brigitte Absyte, Sidoleine Papaya ainsi que la conseillère régionale Anne Chane Kaye Bone. N’oublions pas non plus Bernard Picardo, président de la Chambre des métiers qui avait lui aussi parrainé Macron.

Tout comme Ericka Bareigts, maire de Saint-Denis, Michel Fontaine, maire de Saint-Pierre, patron de « Les Républicains », n’a rien non plus contre Emmanuel Macron. Bien au contraire ! Outre Sébastien Lecornu qu’il avait reçu directement à sa case sur le front de mer de Saint-Pierre, il a toujours été là pour d’autres membres du gouvernement : l’ancien Premier ministre Jean Castex et, pas plus tard que la semaine dernière, pour Jean-François Carenco. Sans compter toutes les rencontres « en cachette ».

Michel Vergoz et Laurent Virapoullé, président et vice-président du Mouvement Politique Trait-d’Union (MPTU).

Tous ces élus qu’on pourrait qualifier sans être péjoratif de « Macroniens en misouk » ont compris qu’ils ne pouvaient pas faire la fine bouche quant à une éventuelle aide de l’Etat au profit de leur municipalité. Or, il se trouve que malgré tous ces soutiens directs ou indirects, affichés ou non affichés, le parti présidentiel a du mal à se structurer localement. D’où la mission durant ces deux jours, à partir de ce vendredi, de Stéphane Séjourné. Il va signer une convention de partenariat avec « Trait-d’Union » présidé par le Macronien Michel Vergoz. Parti politique qui comprend dans son bureau d’autres personnes comme Laurent Virapoullé, Eric Leung. Ce sera un « parti ami », un « parti partenaire » avec Renaissance. Il serait curieux de voir si toutes celles et tous ceux qui avaient parrainé Macron lors de la dernière présidentielle seront présents, ce vendredi soir à la salle Candin, à Saint-Denis, pour la rencontre Séjourné/Militants.

Jean-François Carenco, ministre délégué aux Outre-mer, reçu par le maire PLR de Saint-Paul, Emmanuel Séraphin.

Toujours est-il que, via Déobald Gobin entre autres, le parti présidentiel s’est lancé dans une grande campagne de séduction. D’où la visite consensuelle de Carenco à la Réunion qui, politiquement, n’a pas fait de jaloux. Il est allé serrer des mains un peu partout : Région, Département, Saint-Benoit, Saint-Pierre, Petite-Ile, Saint-Denis, le Port, Saint-Paul… Il s’est entretenu avec tous les maires de l’île lors d’un rassemblement à la préfecture.

Il est dit en effet, et là je reviens aux sénatoriales, que la Macronie compte sur certains leaders politiques locaux tant à droite qu’à gauche pour faire élire (au plus fort reste) un des siens au palais de Luxembourg. Ce « sien » ne pouvant qu’être le sortant Michel Dennemont pour qui Emmanuel Macron a beaucoup de considération.

Le sénateur Macronien Michel Dennemont et Michel Fontaine, le président de « LR » se tapent la bise.
Michel Dennemont et Emmanuel Macron.

Michel Dennemont qui, rappelez-vous, contre toute attente s’était fait élire avec des voix socialistes lors des dernières sénatoriales. Il pourrait tenter une nouvelle élection, cette fois, avec la droite de Michel Fontaine. Tout est une question de « deal » en politique. Un sénateur contre un député européen. Ça se discute ! D’après les calculs qu’ont déjà fait et refait les états majors politiques, il est sûr et certain que Michel Fontaine aura un sénateur (en l’occurrence une sénatrice en la personne de Viviane Malet). Idem pour Huguette Bello (en la personne de Wilfrid Bertile ou d’Evelyne Corbière). Ses deux ténors de la droite et de la gauche disposeront encore de nombreuses voix qui leur permettront de négocier pour les deux postes restants au plus fort reste. Un Michel Fontaine, qu’il ne faut jamais sous-estimer tant il est rusé, pourrait très bien poser ses conditions : « je fais élire Dennemont à condition de mettre Julien Hoarau en position éligible sur la liste aux européennes ». Pour faire simple, Julien Hoarau (référent d’Horizon, parti d’Edouard Philippe à la Réunion) est à Michel Fontaine ce que Frédéric Maillot est à Huguette Bello : le fils spirituel ou « petit protégé ».

Julien Hoarau, directeur de cabinet de la Civis, référent local d’Horizon et « petit protégé » du patron de la droite réunionnaise, Michel Fontaine. Un futur député européen ?
L’ancien journaliste Stéphane Bijoux, aujourd’hui député européen de Renaissance, toujours bien introduit dans le cercle parisien de la Macronie.

En sachant que pour les élections européennes de 2024, c’est Emmanuel Macron et son staff très proche qui décident de la composition de la liste. Par ailleurs, Huguette Bello attend beaucoup de l’aide gouvernementale pour mener à bien son programme à la Région. André Thien-Ah-Koon, gros porteur de voix, dans le Sud (89 exactement), a toujours eu pour habitude de faire plaisir à tout le monde en divisant « ses » grands électeurs par 4. Quid d’Ericka Bareigts ? La maire socialiste de Saint-Denis ambitionne, elle aussi, d’avoir un élu (ou une élue) au Palais du Luxembourg. En toile de fond de ces sénatoriales, il y a la bataille du leadership politique à gauche. Pas besoin d’être grand clerc pour comprendre qu’Ericka Bareigts, ancienne ministre, a des visées sur la pyramide inversée qu’Huguette Bello ne souhaitera vraisemblablement pas quitter en 2028.

Ericka Bareigts, la maire socialiste de Saint-Denis, ici avec le ministre Jean-François Carenco. Elle n’est pas fâché avec le gouvernement. Bien au contraire ! Un peu comme Michel Fontaine.

La maire de Saint-Denis sait par ailleurs que le député Frédéric Maillot, « marmaille Chaudron » et petit protégé de la présidente de Région, a déjà commencé à préparer les municipales de 2026 à Saint-Denis. Trois ans, ça passe vite. Frédéric Maillot multiplie les contacts sur le terrain. Des contacts ont déjà été pris. Des contacts tous azimuts pour construire une liste de rassembmement. Y compris à droite auprès des jeunes comme Murielle Sisteron (pour ne citer qu’elle), candidate investie « LR » lors des dernières législatives dans la 1ère circonscription. Mais nul doute que cette dernière ne manquera pas d’obtenir l’avis de son mentor Michel Fontaine avant de prendre sa décision en vue des prochaines échéances électorales dans le chef-lieu.

La sénatrice Nassimah Dindar. Elle a aussi ses entrées et ses soutiens à l’Elysée.

Il faudrait également composer avec la sénatrice centro-socialiste et « Macron-compatible » Nassimah Dindar qui a quelques entrées (et non des moindres) à l’Elysée. Le seul sortant qui ne fait pas parler de lui pour le moment, c’est Jean-Louis Lagourgue. Peut-être est-il très occupé à Sainte-Marie ?

Vous l’aurez compris, à l’exception de Viviane Malet (du côté de Fontaine) et du/de la candidat (e), choisie par Huguette Bello, bien malin celui qui est en mesure de dire aujourd’hui quels seront les deux autres sénateurs (ices) qui sortiront du chapeau en septembre prochain. Un scrutin extraordinairement complexe. D’où le proverbe créole bien connu et très imagé qui lui colle parfaitement à la peau de cette élection  : « quand i couve ti poule, i sorte ti canard ». Je vous ai longuement parlé de ces élections, parce que nos élus sont déjà à la manœuvre, même s’ils couperont court à la discussion par une petite phrase du style : « encore trop tôt ! ». C’est pas vrai du tout.

Je n’ai pas évoqué Maurice Gironcel, maire de Sainte-Suzanne et président de la Cinor qui, ce fut un temps, faisait partie des candidats potentiellement soutenus par la mairie de Saint-Denis. La situation a évolué depuis. Les relations ne seraient plus les mêmes depuis quelques mois entre la majorité dionysienne et le maire de Sainte-Suzanne. Allez savoir pourquoi ! La politique, c’est comme la météo. Un jour il fait beau et, le lendemain, il fait moche… Cela dit, j’ai connaissance qu’à Sainte-Suzanne, certains élus du conseil municipal avaient déjà commencé à constituer une liste, en interne, pour remplacer Gironcel en cas d’élection aux sénatoriales. Ceux, surtout, qui ne voulaient pas de Marcel Pony, homme de confiance de l’actuel maire. Dans tous les conseils municipaux, il y a des dents qui rayent le parquet !

Mensonge, instrumentalisation, menace et intimidation pour une simple « claque »

Sans transition, un petit mot sur la Cirest avec toujours cette histoire de présidence que Selly ne souhaiterait pas passer à son collègue Joé Bédier, maire de Saint-André. De nouveau interrogé, avant-hier, mercredi 22 février à ce sujet lors d’une conférence de presse relative aux orientations budgétaires de la commune, Joé Bédier a clairement fait comprendre que cette attitude de la part du maire de Saint-Benoit n’était pas politiquement correcte et qu’il y avait manifestement un manque de respect de la parole donnée. Il est reproché à Selly sa gestion partiale de l’intercommunalité de l’Est par exemple sur le plan des embauches qui, contrairement à ce qu’il avait été convenu entre les maires de l’Est, n’ont jamais profité à la commune de Saint-André. Outre une situation financière tendue (il ne faudra pas compter sur Saint-André pour une éventuelle augmentation des impôts), le président Selly devrait être très vite confronté à un problème de majorité politique à la tête de la Cirest. Il n’est pas dit que les élus de la majorité municipale de Saint-André vont continuer à le suivre. Est-ce que ceux de l’opposition municipale Saint-Andréenne (Jean-Marie Virapoullé et les siens) seraient suffisants pour lui permettre de garder la main sur l’intercommunalité ? Les trois ans qui viennent risquent de ne pas être de tout repos pour le président Selly.

Un petit mot sur l’océan Indien avant de terminer. L’océan Indien où la politique française est assez trouble avec d’un côté, comme nous l’apprend le Canard Enchainé, l’opération « Wuambushu » qui serait menée à Mayotte par Gérald Darmanin, l’actuel ministre français de l’Intérieur et des Outre-mer qui aurait décidé de faire de cet archipel un laboratoire de sa politique anti-immigration afin de se préparer pour Matignon. Le ministre de l’Intérieur aurait pour objectif de « chasser » les immigrants comoriens du territoire français de Mayotte qui abrite près de 100 000 étrangers en situation irrégulière. Il est dit dans cet article que Darmanin, via l’opération « Wuambushu » (reprise en mahorais), validée par Emmanuel Macron, veut passer par Mayotte pour atteindre la case Matignon et le poste de Premier ministre au prochain remaniement .

Sauf que, dans le même temps, on apprend dans le journal Le Monde, cette fois, que la France a aidé Azali Assoumani, auteur de plusieurs coups d’Etat et actuel président des Comores (petit territoire de 900 000 habitants) à accéder à la présidence de l’Union africaine. Paris aurait, écrit Le Monde, manœuvré en coulisses pour que le président du Kenya retire sa candidature au profit d’Azali qui, depuis qu’il préside Les Comores, s’est déjà rendu cinq fois à l’Elysée pour rencontrer Emmanuel Macron. D’un côté, Darmanin qui fait la guerre aux Comoriens à Mayotte en les chassant dans leur pays, quitte à raser leurs bidonvilles dans l’île aux parfums. Et, de l’autre, Macron qui aide le président des Comores à se faire élire président de l’Union africaine. Comprenne qui pourra ! Une histoire de fous.

Dans le même registre, je veux parler d’histoire de fous, on m’a rapporté, avant-hier, mercredi 22 février, que Sandrine Aho-Nienne, conseillère régionale de l’opposition et adjointe au maire de Saint-Pierre, avait appelé Radio Free Dom (Emission Face à Face de Charles Lhuylier qui avait comme invitée la députée Nupes Karine Lebon) pour se plaindre de mes écrits, plus précisément de quelques lignes de mon « Ti Kozman » de vendredi dernier (17 février). J’ai écouté le replay de l’émission. Selon elle, mes écrits « sont sexistes » et elle cite les écrits en question, à sa façon, c’est-à-dire selon sa lecture à elle : « Dès son arrivée à la Réunion, le ministre Jean-François Carenco a donné une claque à Sandrine Aho-Nienne ». A partir de là, elle en déduit que je suis un journaliste « sexiste » et « mysogine ». Je ne vais pas accorder beaucoup d’importance à un mensonge aussi éhonté – j’ai très bien compris la manouvre de diversion pour protéger un autre éditorialiste – mais je me permettrai malgré de rétablir la vérité. Et de recommander respectueusement à Mme Aho-Nienne, soit de changer de lunettes, ou alors, de retourner à l’école pour apprendre à lire. Voici ci-dessous la capture d’écran de l’extrait de mon « Ti Kozman » incriminé par Mme Aho-Nienne. Vous verrez qu’il y a une différence entre la réalité et sa tentative « gros doigt » de manipulation et d’instrumentalisation.

Je me demande bien qui la conseille au niveau Com’. Pour tout vous dire, ce mercredi 22 février, à 10h32 précisément (une trentaine de minutes après la fin de l’émission de Radio Free Dom), j’ai reçu un coup de fil de son compagnon (Geoffroy Géraud-Legros qui est journaliste au JIR) pour m’engueuler et m’accuser de « sexiste » (lui aussi) sous prétexte que j’aurai écrit que sa femme s’est pris une claque avec le ministre des Outre-mer. Puis, il m’a raccroché au nez.

Mensonge, Menace, intimidation… (j’en passe et des meilleurs, je vous raconterai ultérieurement ; Je profite de l’occasion pour vous signaler que vous ne me verrez plus sur Télé Kréol, vous comprendrez plus tard le lien de causalité), il faut vraiment se sentir perdus et peut-être même largués pour en arriver à des comportements aussi extrémistes. C’est tout simplement pathétique ! I fé pitié !

Pour rappel, « se prendre une claque » n’a évidemment rien de « sexisme ». Il s’agit d’une expression française remontant au XIXe siècle qui veut dire subir un affront, un revers, un échec, une défaite, un désaveu … Lorsqu’il est employé ainsi, le mot « claque » a un sens de mesure et non de gifle. N’en déplaise à Mme Aho-Nienne et à son mari, j’assume pleinement mes écrits qui, contrairement à d’autres (ils sont bien placés pour savoir à qui je fais allusion) n’ont rien de « sexistes » et d’insultants humainement parlant. Sur le dossier relatif à la restructuration d’Air Austral validée par l’Etat, la Région d’Huguette Bello, le Département de Cyrille Melchior, la Chambre de commerce et d’industrie de Pierrick Robert et de bien d’autres acteurs économiques et politiques, Sandrine Aho-Nienne, en s’abstenant (ce qui est son droit le plus absolu), s’est bel et bien pris « une claque » politique.

Y.M.

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