C’est ce que propose Ruth Dijoux, elle même candidate aux élections législatives des 12 et 19 juin prochains dans la 4ème circonscription (Saint-Pierre, Saint-Joseph et Petite-Ile).
« A l’heure où la campagne officielle débute et que de plus en plus d’électeurs déclarent ne plus vouloir voter, il est temps de proposer de vraies mesures de moralisation de la vie publique, fondement même d’une démocratie vivante.
Il y a urgence ! Pour inciter les électeurs à aller aux urnes, il faut les respecter et exiger des élus de l’exemplarité et de la transparence. En ce sens, je propose de commencer par l’obligation d’un casier judiciaire vierge pour tous les candidats aux élections.
Pour renforcer l’exigence de non-cumul des mandats, je défendrai une publication du montant cumulé de l’ensemble des indemnités perçues par tous les élus au sein d’un document accessible à tous. Rappelons-le, des indemnités sont aussi perçues lorsque les élus siègent dans les inter-collectivités, les Sociétés Publiques Locales (SPL), etc.
Je travaillerai à une meilleure gestion des fonds publics, par une formation obligatoire des élus en début de mandat et une obligation de contrôle de gestion pour tout organisme doté de fonds publics.
Enfin et surtout, je m’engage à lutter contre le clientélisme en sanctionnant les employeurs publics qui usent de la précarité pour s’assurer un vivier de voix avant chaque élection.
En ce sens, je déplore que certains s’auto désignent portevoix de la gauche alors même qu’ils ont perdu au fil de leurs mandats toute valeur humaniste. Je rappelle d’ailleurs, que pour multiplier ces mandats, il a fallu jouer plusieurs cartes, et comme une carte en cache souvent une autre, peut être celle de la majorité présidentielle ? J’imagine que tout dépendra des résultats de l’élection au niveau national ! On se souvient qu’entre les deux tours de la Présidentielle, plusieurs maires sont devenus les Jean-Claude Van Damme de la politique : les grands écarts de Mélenchon à Macron se sont faits sans difficulté.
Et de l’autre côté, à droite, l’étiquette affichée cache à peine celle de la majorité présidentielle. Finalement tout le monde ne serait-il pas du même côté ?
Les arrangements dernière la cuisine où les négociations déterminées d’avance qui trompent l’électeur ne sont plus d’actualité, n’en déplaise à certains. J’estime que le temps des consignes de vote est terminé, les citoyens doivent rester libres du choix de leurs votes. Je fais confiance aux électeurs, ils ne sont pas Dupes… Ni Nupes, ni Renaissants, ni Républicains, ils sont Réunionnais et sauront voter avec discernement.
Par ailleurs, je rappelle que nous sommes en 2022, dans le cadre d’une élection législative. A ceux qui voudraient déjà jouer 2026, « qui court trop vite bien souvent reste en chemin ».