BOUCAN CANOT, ZONE DE NON-DROIT selon Agir DDPME

La semaine dernière, l’association loi 1901 « Agir DDPME » (Agir pour la Défense du Domaine Public Maritime et de l’Environnement ) qui émane du Collectif des Riverains de l’Ermitage (CR et du Collectif de Défense du Domaine Public Maritime (CDDPM)) est déjà montée au créneau avec le problème des Roches Noires à Saint-Gilles et beaucoup beaucoup de personnes à La Réunion sont offusquées de la situation et de l’immobilisme de certaines municipalité voir des autorités représentantes du gouvernement.
Communiqué de l ’association loi 1901 « Agir DDPME » sur Facebook :
« BOUCAN CANOT, ZONE DE NON-DROIT.
Notre publication précédente sur la situation de l’esplanade des Roches Noires grignotée par les terrasses des restaurants, a provoqué un nombre considérable de réactions positives et de partages. Merci à vous de votre soutien.
A Boucan Canot, la situation est pire. Sur les 2600 m2 de zone piétonne aménagée à l’usage du public, 1100 m2 sont occupés par les terrasses de 5 établissements, soit 40 % de l’espace.
Les tables sont placées jusqu’à la limite de l’esplanade, en bord de plage. On ne passe pas. En quel honneur, sur un espace piétonnier dont l’aménagement a été payé par le contribuable, l’exclusivité de la vue sur la plage et la mer revient-elle aux clients de ces restaurants ?
Du coup, pour traverser la zone, on n’a pas d’autre choix que de prendre un « canal bichique » entre les restaurants et les tables entourées d’imposantes jardinières, et de croiser les serveurs qui font leurs allers-retours entre la salle et les clients.
Autrement dit, sur une distance de près de 100 mètres, le promeneur est plongé malgré lui au cœur de l’activité de ces établissements, sous le regard des clients attablés, sans pouvoir admirer, ni la mer, ni la plage, occultées par les parasols et les tables.
Au final, ce ne sont pas 40, mais près de 50 % de l’espace piétonnier qui sont de fait occupés et exploités par ces commerces dont le mobilier des terrasses reste à poste sur de domaine public, 24 heures sur 24.
Que fait la mairie ? Les exploitants de ces restaurants ont-ils réellement une Autorisation d’Occupation Temporaire (AOT) leur permettant d’occuper autant d’espace et leur attribuant l’exclusivité de la première zone, en limite de la plage ?
Le maire est-il au courant que la restauration est classée dans la liste des activités secondaires sur le Domaine Public Maritime et que par conséquent, elle n’est nullement prioritaire dans les projets d’aménagement de ce territoire protégé ?
Comment une telle dérive a-t-elle été possible durant tant d’années ?
Encore une fois, cette zone se trouve sur la réserve domaniale des 50 pas géométriques où l’activité économique est très réglementée et ne doit en aucun cas prendre le pas sur l’intérêt général.
Cette situation d’iniquité doit cesser. La mairie doit revoir rapidement l’aménagement de cet endroit. Il faut réduire la surface des terrasses, faire reculer celles-ci et rendre l’espace accaparé à la population, aux promeneurs qui, vous pouvez le croire, reviendront nombreux profiter de la mer, de la plage et de la beauté de ce lieu dès lors qu’il n’auront plus l’impression qu’il ne leur appartient plus.
Nous rappelons qu’un courrier adressé au maire le 23 août 2021, lui demandant de nous communiquer une copie de l’ensemble des AOT des « restaurants de plage », est toujours sans réponse.
https://www.facebook.com/noutnatur/posts/5077531352307999
https://www.facebook.com/noutnatur/posts/5061067123954422

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *