Retrait de 2 vice-présidents de la CASUD : Nathalie Bassire dénonce « le comportement anti-démocratique du président »

Voici le communiqué de presse de la députée de la 3ème circonscription de la Réunion :

« C’est avec une grande stupeur et un profond étonnement que je découvre ce jour le communiqué de presse par lequel le Président de la CASUD informe retirer ses délégations à 2 vice-présidents issus de la majorité municipale de Saint-Joseph, en raison de propos prétendument « extrêmement hostiles » que ces derniers auraient tenus lors du dernier conseil communautaire en date du 28/01/2022.

Présente ce jour-là, je n’ai relevé aucune hostilité dans les déclarations de ces deux vice-présidents, mais beaucoup de vérités !

J’apporte tout d’abord mon soutien à Blanche-Reine JAVEL et Henri-Claude HUET, deux élus très impliqués et assidus dans leur mandat à la CASUD depuis de très nombreuses années. Je dénonce ensuite le comportement anti-démocratique de M. André THIEN-AH-KOON qui refuse aux élus la liberté d’expression et veut tenter de confisquer par ses sanctions injustifiées la démocratie locale.

J’ai moi-même, à de nombreuses reprises, tant en conseil municipal du Tampon qu’en conseil communautaire, été victime de propos hostiles, voire injurieux, de la part de TAK alors que j’exerçais mon rôle d’élue de l’opposition. Je rappelle en outre que TAK ne respecte pas les droits des élus de l’opposition, en leur refusant notamment un local depuis 2020 ainsi qu’un espace d’expression sur les supports de communication de la collectivité, au mépris de la législation en vigueur et de la jurisprudence des tribunaux de la République. Je m’interroge enfin sur les vraies motivations de cette « sanction déguisée » envers la majorité municipale de Saint-Joseph : ne fallait-il pas pointer les problèmes d’eau et les manquements constatés à l’occasion du cyclone BATSIRAÏ ? Qui décide réellement à la CASUD : les élus ou une multinationale ? Seuls l’intérêt général et le devoir de bonne gestion des deniers publics doivent guider l’action publique !

En tout état de cause, comme je l’avais déjà souligné à de nombreuses reprises par le passé, la CASUD est moribonde et il est grand temps que l’État prenne enfin ses responsabilités et siffle la fin – non « de la récréation » – mais des querelles politiciennes et de la gabegie en résultant, en accompagnant activement la concrétisation de la grande intercommunalité sur le territoire du Grand Sud ! »

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