Lors de son allocution télévisée ce mercredi 5 mars, le président de la République a abordé plusieurs points clés concernant la sécurité de la France et de l’Europe. Il a d’abord été question de « la menace russe ». Emmanuel Macron a souligné que « la Russie représente désormais une menace directe pour la France et l’Europe » et que « rester spectateur face à cette menace russe serait une folie ». Il a par ailleurs évoqué les actions de la Russie telles que des assassinats d’opposants sur le sol européen, des manipulations électorales en Roumanie et en Moldavie ainsi que des cyberattaques contre des infrastructures critiques comme les hôpitaux.
Face à ces menaces, le chef de l’Etat a annoncé la tenue prochaine d’une réunion à Paris avec les chefs d’état-major des armées européennes « pour discuter du renforcement des capacités de défense du continent ». Il a insisté sur la nécessité pour l’Europe de pouvoir se défendre de manière autonome, tout en restant engagée au sein de l’OTAN.
Le président Macron a également promis des « investissements supplémentaires » pour renforcer les capacités de défense françaises, précisant que ces financements n’entraîneraient pas d’augmentation des impôts. Il a appelé à des réformes et à des choix budgétaires courageux pour soutenir cet effort.
Emmanuel Macron s’est dit prêt à engager des discussions sur l’extension de la dissuasion nucléaire française à d’autres pays européens, en réponse à une demande du futur chancelier allemand. Il a toutefois précisé que la décision finale resterait entre les mains du président de la République.
Cette allocution marque une volonté de renforcer la souveraineté européenne en matière de défense face des menaces croissantes tout en adaptant les politiques nationales pour soutenir cet objectif sans alourdir la fiscalité. Vu de la Réunion, on ne peut pas vraiment dire que cette allocution a intéressé les Réunionnais qui ont la tête dans « la reconstruction » de leur île après le passage du cyclone dévastateur Garance.
Le vice-président du Conseil de sécurité nationale russe, Dmitri Medvedev, a réagi avec ironie aux propos du président français, Emmanuel Macron, qui a récemment mis en garde contre le danger que représenterait la Russie.
Mercredi, Emmanuel Macron a déclaré lors d’une intervention télévisée que Moscou constituait une menace immédiate pour la France et l’Europe, et que cette situation perdurerait dans les années à venir.
Dmitri Medvedev a tourné en dérision ces déclarations en affirmant que le chef d’État français ne constituait aucun danger et que son départ de la scène politique ne provoquerait aucun regret. S’exprimant sur le réseau social X, l’ancien président russe a estimé qu’Emmanuel Macron cesserait d’exister politiquement dès le 14 mai 2027 et que son absence ne serait regrettée par personne.