Hier au tribunal, le coup d’arrêt de la carrière politique d’Alain Armand, 69 ans, a été sonné. L’homme a été condamné à 10 ans d’inéligibilité dans l’affaire Sobefi devant la Chambre Correctionnelle. Il lui était reproché hier des faits de prise ilégale d’intérêt à l’époque où il gérait la SODIAC. Il avait à l’époque validé une opération immobilière avec la Sobefi d’une valeur de 30 millions d’euros, alors que le dirigeant de cette société immo était son ami, Christian Bègue, ce dernier ayant ensuite pris Alain Armand pour des missions de consultant pour 66 000 euros.
A ces 10 ans d’inéligibilité s’ajoutent 15 000 euros d’amende, 5 ans d’interdiction de toute fonction publique et 10 mois de prison avec sursis. La cour de cassation pourrait être saisie.