« Nous, élus de l’opposition, unis dans la pluralité de nos points de vue, nous souhaitons défendre ensemble les causes qui nous tiennent à cœur », écrivent Mélissa Palama-Centon, Guylain Moutama et Tristan Floriant. Ils ont quitté la majorité « pour affirmer leur indépendance et affirmer une distance résolue vis-à-vis de la gouvernance » de M. Séraphin qui, selon eux, « ne représente pas les intérêts des Saint-Paulois ».
Ces élus joignent leurs voix aux élus d’opposition Audrey Fontaine et Jean-François Nativel. « En cette rentrée, nous tenons à interpeller l’opinion sur les dépenses judiciaires inconsidérément engagées par M. le Maire aux frais de la commune. M. Emmanuel Séraphin a récemment pris l’initiative de plaintes, pour lesquelles il sollicite de manière systématique la protection fonctionnelle. Le contribuable étant appelé à payer ces frais de justice, nous demandons que les dépenses engagées soient rendues publiques. Nous demandons particulièrement au maire de faire toute la transparence sur les dépenses de justice engagées dans les affaires suivantes :
• affaire de harcèlement sexuel et moral présumé
• procès en diffamation intenté au journal de l’île de La Réunion
Enfin, pas moins de neuf recours pour « excès de pouvoir » visant les décisions du maire de Saint-Paul ont été déposés devant le Tribunal administratif au cours du seul mois d’août 2022. 8 d’entre eux concernent des employés communaux. Cette inflation de recours résulte de la politique « de casse » du service public conduite par Emmanuel Séraphin et traduit le profond mal-être du personnel communal ».
Rappelons qu’il existe d’autres élus de l’opposition, tel qu’Alain Bénard et les autres, qui n’ont pas rejoint ce groupe.