- les restaurants traditionnels ;
- les établissements de restauration rapide mobiles ou non ;
- les établissements de self-service ;
- les restaurants dans les hôtels ;
- les brasseries proposant une offre de restauration.
Concernant les supermarchés ou magasins alimentaires, le plafond reste à 19 € par jour . Cette prolongation est valable jusqu’au 28 février 2022
Cette décision ne fait pas que des heureux
Selon Worklife, la plateforme globale de gestion, animation et financement des avantages salariés, la mesure ne plaît pas à tout le monde.
En effet, les résultats de leur dernière étude réalisée auprès de 2 540 restaurateurs ( au niveau national) affiliés à la Commission Nationale des Titres-Restaurant (CNTR) montrent que l’accueil de cette mesure est plutôt mitigé chez les professionnels du secteur. En effet, près de la moitié d’entre eux (49.5%) n’y sont pas favorables et jugent que la mesure profite en réalité aux émetteurs. En cause : les commissions qu’ils considèrent trop élevées.
Alors que plus de 4,5 millions de Français utilisent des titres-restaurants chaque jour, la plupart d’entre eux ignorent le fait que cet avantage n’est pas sans conséquence négative pour les restaurateurs. En effet, les commissions prélevées à chaque transaction par les principaux émetteurs, jusqu’à 10 fois supérieures à celles d’une carte bancaire, sont jugées “abusives”. Malgré cela, 87.9% des restaurateurs affiliés à la Commission Nationale des Titres-Restaurant (CNTR) acceptent l’ensemble des titres-restaurant présents sur le marché pour satisfaire leur clientèle, sous peine de la perdre.
Face à cette situation, les restaurateurs se mobilisent et un encadrement des commissions des titres-restaurants par l’État a été demandé.