Exclusion des vents cycloniques de l’arrêté de catastrophe naturelle : la sénatrice Évelyne Corbière Naminzo interpelle le gouvernement

Suite à la publication, le jeudi 12 mars, de l’arrêté de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle, Évelyne Corbière Naminzo, sénatrice de La Réunion, exprime sa grande déception et indignation face à une décision qu’elle juge insuffisante et déconnectée de la réalité du terrain.

Dans une lettre adressée au Premier ministre François Bayrou, la sénatrice demande une révision immédiate de l’arrêté, dénonçant l’exclusion des vents cycloniques des facteurs de destruction pris en compte.

Un arrêté jugé insuffisant et injuste

Selon le texte gouvernemental, seules deux communesSainte-Marie et Sainte-Rose – ont été reconnues comme ayant subi des dégâts liés aux vents cycloniques. Une situation inacceptable pour la sénatrice, qui souligne que de nombreuses autres communes ont été sévèrement impactées par les rafales exceptionnelles du cyclone Garance, avec des pointes à plus de 200 km/h, entraînant des destructions matérielles considérables.

L’exclusion de ces communes les prive injustement d’une reconnaissance officielle et donc d’un accès aux indemnisations et aides pourtant essentielles à leur reconstruction.

Un appel à la solidarité nationale

Dans son courrier, la sénatrice rappelle que les communes et les habitants se battent depuis quinze jours pour gérer la crise et reconstruire, mais que leurs moyens s’épuisent. Elle appelle donc le gouvernement à :

Étendre la reconnaissance des vents cycloniques comme facteur de destruction à d’autres communes touchées.

Mettre en place une procédure accélérée pour que les sinistrés puissent rapidement bénéficier des aides financières et de la prise en charge des dégâts.

La sénatrice insiste sur la nécessité d’un traitement équitable de toutes les communes sinistrées. Aucune ne doit être laissée de côté dans les efforts de reconstruction, qui nécessitent une mobilisation immédiate des pouvoirs publics et de la solidarité nationale.

Elle exhorte ainsi le gouvernement à revoir sa position sans délai afin que l’ensemble des Réunionnais touchés puissent bénéficier des aides essentielles à leur reconstruction.

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