Emmanuel Macron reconnaît que la France a « un problème d’immigration »

Le chef de l’État a reconnu qu’il existe un « problème d’immigration » en France, mais il a également souligné que le pays n’est « pas dépassé par l’immigration ».

Le président maintient sa position après le vote de la loi sur l’immigration, même avec le soutien du Rassemblement national. Il déclare : « Ceux qui doutent et n’ont jamais vraiment mené de combat n’ont pas de leçon à donner.

Emmanuel Macron considère la loi sur l’immigration comme « un bouclier qui nous manquait » et appelle à assumer les décisions prises à l’Assemblée nationale. Il note cependant une profonde fracture au sein de la majorité présidentielle, due à un texte dont le contenu s’éloigne considérablement de la proposition initiale de Gérald Darmanin.

Le Rassemblement National joue sur les peurs des gens en diffusant des mensonges. Cependant, lutter contre ce parti ne signifie pas refuser de traiter les problèmes qui alimentent son soutien, bien au contraire.

Emmanuel Macron a exprimé son assurance malgré la démission d’Aurélien Rousseau et le fait qu’un quart des députés Renaissance n’ait pas voté en faveur de la loi sur l’immigration. Il a déclaré que bien que des questions puissent légitimement se poser, les responsabilités exigent d’assumer le vote de la loi sur l’immigration. Le président a souligné qu’il respecte la décision d’Aurélien Rousseau.

Emmanuel Macron a affirmé que les prix vont cesser d’augmenter, mais il a également reconnu que ces prix ne retrouveront pas leur niveau antérieur. Le chef de l’État estime que les Français sont en train de s’adapter à cette situation et d’absorber le choc économique.

Le président de la République affirme que la moitié de nos concitoyens ont vu leurs revenus suivre l’évolution de l’inflation, citant la revalorisation du SMIC indexé sur la hausse des prix et des pensions de retraite. Emmanuel Macron a ajouté que, en plus de ces mesures, le gouvernement a fourni un soutien financier aux citoyens sous la forme de chèques, tout en reconnaissant qu’il ne nie pas les défis auxquels les gens font face au quotidien.

Le président a exprimé son profond regret face au harcèlement scolaire, le qualifiant d’horreur, une chasse en meute sur des détails pouvant rendre malheureux et conduire au pire. Emmanuel Macron a mentionné des cas tragiques de jeunes filles ou d’enfants passant à l’acte à cause de ces atrocités. Il a adressé un message aux victimes de harcèlement, soulignant que ceux qui les insultent ou les harcèlent sont le problème et que l’engagement contre eux se poursuivra.

La loi Macron, promulguée en août 2015, vise à libérer l’activité économique en France. Portée par Emmanuel Macron, alors ministre de l’Économie, elle répond à trois principaux enjeux : libérer, investir, travailler. Parmi ses mesures, on trouve l’assouplissement du travail le dimanche et la nuit, la libéralisation des lignes nationales des cars, l’amélioration de la couverture mobile, des changements dans le permis de conduire, un renforcement de la protection des procédures collectives, la simplification des procédures devant le Conseil de Prud’hommes, la facilitation de l’épargne salariale, la libéralisation des professions réglementées, la possibilité de prêts entre entreprises, et un renforcement de la lutte contre le travail illégal.

Selon Emmanuel Macron, Gérard Depardieu « inspire la fierté de la France ». Le président a exprimé son admiration pour l’immense talent de l’acteur et son rôle en tant qu’ambassadeur culturel mondial pour la France. Il a toutefois souligné la nécessité d’une « procédure disciplinaire » pour retirer la Légion d’honneur à Depardieu, actuellement confronté à des accusations de viol et d’agression sexuelle, précisant que de telles décisions ne devraient pas être basées uniquement sur des reportages médiatiques.

Emmanuel Macron s’est engagé à présenter les contours d’un texte sur la fin de vie d’ici février. Il a souligné qu’il fournira des réponses pour des situations actuellement sans solution dans ce domaine. Le président a assuré que le mois de février verrait la révélation d’un texte visant à permettre une fin de vie digne, presque un an après les conclusions de la Convention citoyenne en mars 2023. Parmi les critères envisagés pour une éventuelle assistance à mourir, il a mentionné les patients avec discernement, une maladie incurable et des souffrances insupportables.

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