14 élus de Sainte-Marie ont démissionné ce vendredi matin; Vers de nouvelles élections municipales

A l’heure où je bouclais, ce vendredi matin aux environs de 6h30 ce « Ti Kozman » intitulé « La majorité de Richard Nirlo va-t-elle tenir jusqu’en 2026 », j’avais déjà eu écho qu’une vague de démissions se préparait. Celle-ci s’est concrétisée aux environs de 9 heures, ce matin.

14 démissions précisément : 12 courriers déposés pas plus tard que ce vendredi matin en préfecture. Si l’on ajoute à ces 12 courriers, les deux autres reçus précédemment en mairie, à savoir ceux de Dorianne Jean-Baptiste et de Carole Hivanoé, cela en fait 14 au total. 14 parmi lesquels 5 adjoints dont James Clain, Thierry Flahaut et 9 conseillers municipaux.

Sans compter ce que l’on appelle les « réservistes » ou encore les remplaçants. Cela veut dire que les démissionnaires ne pourront plus être remplacés car il n’y a plus personne sur la liste des 39 menée par Richard Nirlo et élue en juin 2020 à l’issue du second tour des municipales. Sur cette liste de 39 personnes, 33 avaient obtenus leur ticket pour siéger au conseil municipal. Si vous ajoutez les 6 élus de l’opposition représentés par Céline Sitouze et Christian Annette, cela fait 39. Or avec les 14 démissions déposées en préfecture et en mairie de ce matin, il reste 19 élus au maire Richard Nirlo. Plus les 6 de l’opposition, ça fait 25. Et comme je vous l’ai expliqué, il en faut 39 pour que le conseil municipal soit en mesure de délibérer.

Qu’est-ce qui va se passer après cette vague de démissions survenue ce matin ? Eh bien, selon les textes du code électoral, l’on se dirige inévitablement vers de nouvelles élections municipales partielles à Sainte-Marie. Le préfet va dans un premier temps acter les démissions, au plus tard d’ici à la semaine prochaine, puis il constatera que le conseil est incomplet et n’est plus en mesure de délibérer. Et une fois qu’il l’aura fait, le représentant de l’Etat disposera d’un délai de 2 mois maximum pour organiser de nouvelles élections à Sainte-Marie. Mais entre le moment où il va annoncer les dates et l’organisation d’un nouveau scrutin et la tenue précisément de ces nouvelles élections, il devra nommer une délégation spéciale à la mairie afin de gérer les affaires courantes. Comme ce fut le cas en début de l’année dernière à l’Etang-Salé, avant les élections municipales partielles de février 2022 qui a vu la victoire de Mathieu Hoareau face à Jean-Claude Lacouture. Alors, qui sera le prochain (ou la prochaine maire) de Sainte-Marie ? Réponse avant bien avant la fin du mois de juillet prochain.

Ce qui suit, est le texte du « Ti Kozman » que j’avais posé ce matin, avant les démissions menées sous la houlette de Rémy Lagourgue, l’actuel conseiller départemental et élu au conseil municipal de Sainte-Marie, lui même faisant partie des 14 démissionnaires.

Comme vous, et même si je n’habite pas Sainte-Marie, moi aussi je souhaite que la sérénité revienne au plus vite au sein de l’équipe municipale; Laquelle défraye un peu trop souvent la chronique politique. Je pensais sincèrement commencer, ce vendredi, par adresser mes sincères félicitations au DGS de Sainte-Marie (ancien directeur de campagne du maire Richard Nirlo en 2020). Oui, le féliciter pour son coup de maître, son coup de génie du conseil municipal du 14 avril. Je pensais tirer mon chapeau au maire, le septuagénaire Nirlo, qui tient bon en pleine bourrasque et qui, de surcroît, parvient à présenter un budget ans augmentation des impôts pour ne pas pénaliser les administrés.

Rappelez-vous, le DGS avait pris un risque énorme, celui de demander au maire de réunir les élus, le 14 avril dernier, la veille de la date limite autorisée par la loi pour le vote du budget. J’avais alors écris : « Nirlo, ça passe ou ça casse ». Force est de constater que le DGS et le maire (et sans doute aussi le cabinet) ont réussi le coup de poker : 23 élus sur 39 (il en faut 21 pour atteindre le quorum) ont voté le budget de Sainte-Marie.

A noter évidemment, au-delà du coup politique, le gros travail fait par le DGS et ses équipes en matière d’assainissement financier étant donné qu’ils ont pu réduire considérablement le déficit de la commune de plusieurs millions d’euros. Bravo !

Les mauvaises langues prétendent que le DGS était tellement content d’avoir réussi son coup de poker qu’il l’a même fêté comme il se doit durant le week-end dernier, en se payant au passage une belle crise de goutte. Mais le soleil n’a pas brillé longtemps car après près le triomphalisme, c’est à présent la déception, pour ne pas dire la panique, l’affolement au sein de la mairie de Sainte-Marie où a lieu, depuis ce jeudi matin, comme me le rapportent certains employés, une véritable chasse aux sorcières.

Richard Nirlo, maire de Sainte-Marie, qui pensait respirer un peu après le vote du budget, le 14 avril dernier, n’est pas au bout de ses peines.

Branle-le bas de combat dans le bureau du DGS dans lequel ont déboulé le maire et certains élus pour savoir d’où provient « la fuite » d’un document, en l’occurrence une lettre de démission d’une élue parue, hier jeudi, dans le JIR/Clicanoo. Il s’agit de la lettre de démission de la conseillère municipale Dorianne Jean-Baptiste réceptionnée en mairie le 13 avril dernier, comme l’atteste le cachet du service.

Le 13 avril, c’est-à-dire la veille du conseil municipal fixé au 14 avril. Or, Dorianne Jean-Baptiste a donné procuration à Myrielle Hivanoé, élue également de la majorité municipale. En tant que démissionnaire, avait-elle encore le droit de donner procuration à une de ses anciennes collègues afin de pouvoir prendre part au vote du budget ? Certes son courrier n’est pas daté (visiblement un oubli) mais le cachet d’accusé-réception de la mairie mentionne bien la date du 13 avril 2023.

Mais ce n’est pas tout. J’ai aussi sous le coude une autre lettre de démission, celle de Carole Hivanoé, adjointe de quartier, datée quant à elle du 21 février 2023. A-t-elle été adressée au préfet par le maire Richard Nirlo ? Manifestement, non. Et ce n’est pas fini ! Jean-François Boyer, un autre élu de la majorité municipale, avait réapparu lors du conseil du 14 avril pour voter le budget communal. Il faut savoir qu’il avait adressé au maire sa lettre de démission de son poste d’adjoint depuis août 2022, avant d’aller s’installer en métropole pour être prêt de sa fille partie faire ses études dans l’hexagone. Jean-François Boyer est resté conseiller municipal mais il travaille au sein de la RATP et il n’assistait quasiment plus aux réunions du conseil depuis plusieurs mois déjà. Le 14 avril dernier, il se trouvait en vacances à la Réunion – une coïncidence – et il est passé au conseil municipal… après avoir vu la lumière ?

Richard Nirlo a-t-il transféré le courrier de démission de Jean-François Boyer au préfet ? D’après mes informations, ledit courrier aurait depuis complètement disparu des services de la mairie de Sainte-Marie. Mais je sais que, lors d’une réunion, il y a quelques temps de cela, le directeur de cabinet du maire l’avait encore sur son téléphone. Ils n’ont qu’à bien le chercher, ils vont sûrement le retrouver.

« La faute aux journalistes »

Autrement dit, si ces trois courriers n’ont pas été transférés dans les temps à la préfecture comme le stipule la loi, peut-on comptabiliser les voix (procuration comprise) de ces trois élus démissionnaires dans le vote du budget lors du conseil municipal du 14 avril dernier ? Normalement, quand un adjoint démissionne, le courrier adressé au maire doit être ensuite transmis au représentant de l’Etat qui dispose d’un délai précis pour que le conseil puisse procéder à son remplacement.

Et lorsque des conseillers municipaux démissionnent, ce sont les élus suivants sur la liste qui montent. Il semble que les élus suivants seraient plus proches de Rémy Lagourgue que de Richard Nirlo. Ceci expliquerait peut-être cela ! En tout cas, vous l’aurez compris, ce n’est pas demain la veille que la sérénité sera de retour au sein de la mairie de Sainte-Marie. Chaque jour qui passe apporte son lot de surprises.

Je vous le disais plus haut que, depuis la parution dans le JIR de cette lettre de démission de Dorianne Jean-Baptiste, la direction générale des services est en effervescence. Hier matin, le maire ainsi que des élus sont à la recherche de « la taupe ». Le DGS voudrait déposer plainte contre le JIR/Clicanoo. Pourquoi ? Grande question !

La mairie de Sainte-Marie envisage également de porter plainte contre freedom.fr ; C’est-à-dire contre moi pour « faire cesser » mes « agissements » selon ses mots. Selon certaines sources, ma tête serait par ailleurs demandée par les « élus fondeurs ». Selon ces mêmes élus frondeurs » (j’en ai contacté quelques uns), « c’est le DGS qui veut vous faire taire ». Me faire taire. Rien que ça !

Au début, ce sont les « élus frondeurs » qui voulaient la tête de Gaëtan Adam, vice-président du CCAS. Ce dernier a démissionné. Puis, ces mêmes « élus frondeurs » ont demandé à Richard Nirlo la tête du DGS. Mais Richard Nirlo a refusé de donner la tête de son ancien dir-cab et homme de confiance. Il y a eu ensuite le coup politique du conseil municipal du 14 avril en mettant devant le fait accompli « les élus frondeurs » qui ont tous rejoint comme un seul homme Richard Nirlo, un peu comme des carapates qui s’accrochent aux « tétés » de bœuf.

Et maintenant que toutes et tous au sein de la majorité semblent s’être rabibochés, il faut trouver un coupable : c’est moi ! C’est freedom.fr qui serait, selon les « élus frondeurs » ou selon le DGS, la cause de cette situation granguignolesque à Sainte-Marie. Hé ben voyons ! Les journalistes ont bon dos. Cette fois, c’est freedom et le JIR/Clicanoo qui sont dans le collimateur.

J’ai aussi appris que la nièce du maire, Isabelle Nirlo, toujours en arrêt-maladie, a déjà déposé plainte auprès des gendarmes pour diffamation contre moi et freedom.fr. Parce que j’ai écrit dans l’un des derniers « Ti Kozman » que la DRH et le DGA aux finances se regardaient avec des yeux de Chimène. Dans le dictionnaire français, avoir des yeux de Chimène veut dire « éprouver un grand intérêt pour une personne ou une chose ». Si demain la justice française devait me condamner – on n’en est bien entendu pas là car aucune enquête n’a été ouverte pour l’instant – pour avoir écrit que deux collègues s’apprécient et éprouvent une admiration mutuelle pour leur travail, je promets de changer de métier ! J’ajoutera pour clore ce chapitre que Mme Nirlo a demandé la protection fonctionnelle afin de pousser freedom en diffamation et donc pour se défendre. En clair, elle demande à la commune de Sainte-Marie, déjà financièrement endettée, de prendre l’argent des contribuables pour payer sa défense.

Croyez-moi, je ne voulais plus parler de Sainte-Marie, mais de là à m’accuser moi et freedom d’être à l’origine de toutes les frasques communales qui durent depuis des mois voire plus, je trouve ça un peu fort de café quand même ! Sans compter ces histoires de lettres de démission non transmises à la préfecture. C’est peut-être de ma faute aussi ?

Cela dit, et ce sera mon dernier mot pour aujourd’hui sur Sainte-Marie, si je devais me retrouver à la barre demain pour un procès en diffamation, je ferai une exception à une règle d’or qui m’a toujours tenu à cœur depuis ces 35 dernières années de carrière : je balancerai publiquement les noms des élus de la majorité qui « alimentent » régulièrement mes « Ti Kozman » du vendredi en disant au fil des semaines qui passent et au gré de leurs humeurs du moment une chose et son contraire tout en moucatant plus bas que terre ce bon Monsieur Richard Nirlo, leur maire, pour qui, comme je vous l’ai déjà dit, j’ai beaucoup de respect ! Je balancerai également les noms des élus de la majorité municipale qui n’ont pas hésité à appeler Rémy Lagourgue pour tenter de « faire capoter » Nirlo durant ces dernières semaines, avant de repartir vers Nirlo, la queue entre les jambes. Pathétique !

BANIAN, un parti « papillons la lampe » ?

Changeons de sujet. Je ne vais pas revenir sur l’allocution prononcée lundi dernier par Emmanuel Macron. J’ai eu l’occasion de le faire dès le lendemain. Je suis maintenant comme Saint-Thomas, j’attends la fin des fameux « 100 » jours pour voir s’il va réussir tous les miracles qu’il a promis. Apparemment, lui, il y croit dur comme fer. Hier, jeudi, lors d’un déplacement dans un collège de Ganges (dans l’Hérault), le Préident de la République a annoncé une hausse des salaires de tous les enseignants sans exception pour bientôt. Une hausse de 100 à 230 euros nets par mois ; Une augmentation qui pourrait même aller jusqu’à 500 euros. Dont acte ! Il a aussi promis de désengorger d’ici à la fin de l’année les services des urgences dans les hôpitaux, de régler le problème des déserts médicaux dans les campagnes, d’augmenter les salaires des ouvriers, de faire baisser les prix, de remplacer les enseignants absents etc… Rendez-vous au 14 juillet prochain pour le bilan. Mon petit doigt me dit que si ce bilan n’est pas au top, il virera Elisabeth Borne, sa Première ministre et la remplacera par Gérald Darmanin ou Sébastien Lecornu. Attendons le 14 juillet !

Pour finir, quelques lignes sur BANIAN « Bâtir Notre Ile Ansam », le jeune parti politique présidé par Patrice Selly, qui a invité la presse à « un meeting » ce dimanche 23 avril au Domaine de Bellerive à Sainte-Anne, sorte de « QG » de BANIAN pour les grands rendez-vous politiques. Le dernier meeting remonte au 7 novembre 2021. C’est bien dans cet immense verger de letchis que BANIAN avait tenu son rassemblement.

Mais, si vous me permettez, avant d’aborder Selly en tant que responsable du parti politique, un petit mot sur Selly, avec sa casquette de maire de Saint-Benoit. Je reviens un instant sur ce fait-divers qui s’est produit, hier matin, à la direction du service des sports où un employé, un homme d’une soixantaine d’années, a tenté de se donner la mort par pendaison. Problèmes professionnels ou « problèmes privés ». Selon la famille du sexagénaire qui travaille à la mairie de Saint-Benoit depuis une trentaine d’années, « il s’agit d’un problème de burn-out, de grande souffrance au travail, surtout depuis que la DGA lui aurait dit de mots méchants en public devant d’autres collègues, lors d’une réunion de travail ». Toujours selon la famille, « le père de famille ne l’aurait pas supporté et aurait verbalement agressé la DGA, qui est allée aussitôt déposer plainte auprès des gendarmes ; Lesquels ont convoqué l’employé pour être entendu la semaine prochaine ». D’où « son geste de désespoir » qui l’aurait poussé « à vouloir en finir » en essayant de se pendre sur son lieu de travail à la vue et au su de tous ses collègues.

De son côté, la mairie tient à souligner que « les raisons de son geste restent pour l’heure inconnues. Toutes les mesures ont été immédiatement mises en place afin d’accompagner au mieux les agents de la mairie ». Patrice Selly rappelle qu’il se tient à la disposition des organisations représentantes du personnel souhaitant « échanger dans le cadre du dialogue social ». D’autres sources prétendent que « la DGA n’a fait que son job en voulant remettre certains employés au boulot, notamment ceux qui, en raison de leur ancienneté et des habitudes prises sous les mandatures précédentes, avaient adopté un rythme de travail qui n’était plus optimal ». En tout cas, si des employés s’estiment être en souffrance à la mairie de Saint-Benoit, il faut noter qu’une cellule psychologique a été ouverte après la tentative de suicide d’hier. A propos de la « souffrance au travail » et du « mal être » de certains agents communaux, j’ai ouï dire qu’une grève pourrait avoir lieu le vendredi 28 avril prochain à la mairie de Saint-Benoit à l’appel d’une intersyndicale. A suivre !

Patrice Selly en style Bollywoodien… jusqu’au bout des chaussures, ici en compagnie de son 1er adjoint Ridwane Issa.

J’en arrive à présent à BANIAN, le parti politique créé après les municipales de 2020 et présidé par l’avocat Patrice Selly. La question que je me pose, à l’instar sans doute de certains mes confrères, observateurs de la vie politique locale : pourquoi un meeting de BANIAN en cette période ? En novembre 2021, BANIAN avait profité d’un grand rassemblement avec ses militants pour exhiber son tableau de chasse électorale du temps d’EPVN (Ensemble Pour une Nouvelle Ville), à savoir une municipalité remportée en juin 2020 (Saint-Benoit), 3 conseillers départementaux (Bruno Robert, Amandine Hoareau, Augustin Cazal) et une sympathisante également vice-présidente Sophie Arzal, 2 conseillers régionaux (Anne Chane-Kaye-Bone et Patrice Boulevart) en 2021.

Je me rappelle encore des mots de Selly, tout fier : « aujourd’hui le benjamin du conseil régional, c’est Patrice Boulevart, un élu BANIAN ; Aujourd’hui, la benjamine du conseil départemental est Amandine Hoareau, une élue BANIAN ». En fait BANIAN travaille aussi bien avec la droite que la gauche en passant par le centre et le reste. BANIAN compose avec la socialiste Bareigts aux régionales et se rapproche de plus en plus d’Huguette Bello après les élections. BANIAN roule pour la Macronie lors la présidentielle, assiste aux réunions du ministre Lecornu à Saint-Denis pour décrocher le COROM (Contrat de redressement outre-mer pour les communes) et les millions qui vont avec, avant de prendre ses distances avec l’impopulaire président Macron. BANIAN présente un candidat aux législatives de 2022 contre Ratenon, le député sortant de la 5ème circonscription, mais Ridwane Issa se casse les dents.

En fait BANIAN qui se présente lors de sa création un peu comme le PCR des années 60 avec de grandes revendications sociales finit finalement par s’acoquiner avec les partis au pouvoir « LR » au Département, « PLR » à la Région… Ce qui amène certaines mauvaises langues à le qualifier de « parti paillons la lampe » pour ne pas dire « opportuniste ». Après un bilan électoral somme toute positif pour un aussi jeune parti, BANIAN s’est en quelque sorte spécialisé dans le grand écart politique au point d’acquérir une telle souplesse qui met son jeune et dynamique président à l’abri de toue déchirure musculaire.

En novembre 2021, du haut de sa tribune, devant des militants, Patrice Selly déclarait sans ciller : « nou la pas créé Banian pour le plaisir de créer un parti, pour avoir quelques articles dans la presse ». On a bien compris. C’est plus pour avoir des mandats, des postes, du pouvoir quitte à manger à tous les râteliers « dans l’intérêt de la Réunion », cela va de soi !

Pour l’instant, faute de député estampillé BANIAN, aucune mesure de son projet réunionnais (suppression de l’amendement Virapoullé, régionalisation des emplois, suppression des allocations familiales aux parents des enfants délinquants pour lutter contre l’insécurité, instauration d’un revenu étudiant universel…) n’a pu être porté à Paris. Qu’est-ce que Patrice Selly va bien pouvoir annoncer aux militants de BANIAN à l’occasion du meeting de ce dimanche ? Par déduction, je dirai qu’après avoir raté le rendez-vous des législatives de 2022, il souhaiterait peut-être dès à présent positionner son jeune parti pour les sénatoriales de septembre 2023 avec toujours ce souhait de « renouvellement de la classe politique », comme lors des élections départementales et régionales de 2021 ! Reste à savoir qui sera le plus offrant. Ne perdons pas non plus de vue que le patron de BANIAN est un ambitieux (à ne pas confondre avec présomptueux) et que, tel un papillon, il ira là où se trouve… la lumière (ou la lampe), comme diraient les mauvaises langues.

Y.M.

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