Sainte-Marie : le 14 avril, ça passe ou ça casse pour Richard Nirlo !

Par Yves Mont-RougeLe budget de Ste Marie sera t il voté ce soir sans encombre ? Richard Nirlo en proie à des turbulences, pourrait s’être réconcilié avec ses élus frondeurs.

Sur les conseils de son cercle très proche, le maire Richard Nirlo a décidé de jouer à quitte ou double ce 14 avril . L’enjeu est d’ordre politique, aujourd’hui se déroule le conseil municipal pour le vote du budget de la commune.

En sachant que la date limite pour l’approbation du budget est le 15 avril. Ce qui veut dire que le maire, sans doute sur les conseils de son DGS et de quelques élus qui lui restent, va tenter un coup de poker. Ou encore qu’il va jouer à la roulette russe, en tentant le tout pour le tout. Ce sera à quitte ou double !

Dans le camp de Richard Nirlo l’analyse est la suivante : « partant du principe que les élus frondeurs sont toutes et tous alimentaires, Nirlo et son DGS se sont lancés dans une partie de bras de fer en se disant que ces élus, parce qu’ils sont alimentaires, seront obligés de venir voter le budget de la commune le 14 avril au risque de se voir retirer leurs délégations et donc leurs indemnités et autres avantages », raconte un cadre de la mairie ». C’est, paraît-il, le calcul qu’ont fait Nirlo, son DGS et sa petite « cour ». Une véritable déclaration de guerre en direction des élus « frondeurs/alimentaires ». Un pari risqué ?

Plusieurs scénarii à envisager : le premier, les élus « frondeurs » ne viennent pas ; Le maire n’a plus de quorum ; Le budget n’est pas voté. Le maire n’aura plus l’occasion de convoquer un deuxième conseil municipal étant donné que la date limite pour le vote du budget est fixé au samedi 15 avril et qu’il n’aura plus le temps de convoquer un deuxième conseil municipal.

Le deuxième scénario pourrait être le suivant : les élus « frondeurs » viennent au conseil et, avec les conseillers de Rémi Lagourgue et de Christian Annette, ils s’abstiennent. On revient donc au premier scénario, budget pas voté. Dans ce cas, le préfet va mettre son nez les finances communales et pourrait placer la mairie sous tutelle.

Troisième scénario : les élus « frondeurs » et ceux de Lagourgue démissionnent en bloc et le préfet est obligé d’organiser dans les mois qui suivent de nouvelles élections municipales à Sainte-Marie. Nirlo marche-t-il sur des charbons ardents ? Le rapport de la Chambre régionale des comptes sur sa gestion pourrait tomber avant les potentielles nouvelles élections partielles. Et d’après mes informations, ce rapport ne plaide pas du tout en sa faveur.

Hier soir, un quatrième scénario était là : Richard Nirlo se serait , selon les rumeurs, réconcilié avec les « frondeurs » et pourrait sans souci voter ce soir le budget.

Mais sans doute en-a-t-il marre lui aussi de cette situation abracadabrantesque ! Souhaite-t-il peut-être en finir ! En tout cas, en choisissant une telle stratégie, à savoir celle de fixer le conseil municipal le 14 avril, à la veille de la date limite prévue par la loi, tout laisse à penser que Nirlo voudrait une bonne fois pour toute clarifier une situation pour le moins ubuesque qui, de toute façon, ne pourra plus durer jusqu’en 2026. Ça passe ou ça casse pour Nirlo !

C’est bien beau tout ça, tous ces calculs et autres stratégies politiciennes. Mais la population, a-t-elle été prise en considération ? Si le budget n’est pas voté, que vont devenir les associations sans subventions, ces associations qui font un gros boulot dans la commune ? Quid de tous ces contractuels dont les contrats signés en 2020 pour 3 ans vont arriver à échéance cette année ? En cette semaine sainte, les Sainte-Mariens et Sainte-Mariennes n’ont plus qu’à prier très fort pour que leur maire et leurs élus.es retrouvent la raison et comprennent ce pourquoi ils ont été justement élus

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