Le conseil des ministres réuni le 4 avril dernier en a décidé ainsi. Ce sera donc le dimanche 24 septembre. A la Réunion, près de 1400 grands électeurs (tous les élus ainsi que les personnes désignées, à partir du 9 juin par les conseils municipaux, à raison d’un grand électeur par tranche de 800 habitants dans chaque commune) seront appelés aux urnes pour désigner les quatre futurs sénateurs. C’est un scrutin à un seul tour. Une élection de liste.
Les quatre sénateurs sortants de la Réunion (Viviane Malet, Nassimah Dindar, Jean-Louis Lagourgue et Michel Dennemont) seront à nouveau candidats. Sans compter d’autres postulants qui se manifesteront d’ici là. Comme je vous l’avais déjà signalé plus d’une fois dans le « Ti Kozman, Huguette Bello, la président de Région (PLR) va soutenir une liste. Idem pour Ericka Bareigts, la maire de Saint-Denis (PS).
Johnny Payet, maire de la Plaine-des-Palmistes, pourrait lui aussi pousser un candidat, un de ses adjoints. On avait même parlé à un moment donné de la candidature de Bruno Domen, l’actuel maire de Saint-Leu. Une rumeur qui circule depuis peu laisse entendre que Jeannick Atchapa, maire de Bras-Panon, pourrait être intéressé par un poste de sénateur. Il y a aussi le nom d’un directeur général d’un journal local qui revient. Ce dernier serait même frappé à la porte du gouvernement à, Paris, dit-on, pour avoir un soutien de Macron. Il aurait par ailleurs déjà rencontré des maires de certaines petites communes des hauts de l’île. Faut croire que la soupe (politique) est bonne !
Comme je vous l’ai déjà dit plus d’une fois, s’il y a bien un scrutin qui ressemble à une partie de poker menteur, c’est bien celui des sénatoriales. Rappelez-vous : « i couv’ ti poule, i sort’ ti canard ».