Je vous l’avais déjà annoncé depuis hier matin (vendredi 3 mars) dans le « Ti Kozman ». C’était gros comme le nez sur le visage. Les élus frondeurs, ceux qui qui veulent la tête du DGS, avaient menacé, depuis mercredi dernier, de boycotter le conseil municipal prévu ce vendredi 3 février, à 17h30. C’est exactement ce qui s’est passé. 9 élus dont quelques uns de l’opposition (Sitouze et Annette) se sont retrouvés à cette séance. Le maire a dû constater (une fois de plus) l’absence de quorum. Le conseil se réunira vendredi prochain. Pour résumer, une vingtaine d’élus de la majorité reprochent au maire et au DGS de ne pas leur donner les moyens de mener à bien leur politique. Mais le maire, Richard Nirlo, a répété, hier soir, que face à cette attitude « irresponsable », il ne « vacillera pas ». Vous l’aurez compris, rien de nouveau sous le soleil à Sainte-Marie !
Lisez ce que j’écrivais depuis hier matin, vendredi :
Richard Nirlo, maire de Sainte-Marie, a finalement cédé à la pression de certains de ses élus qui lui avaient demandé la tête de Gaëtan Adam, vice-président du CCAS. C’est fait ! Il a tout récemment signé l’arrêté qui met fin aux fonctions de Gaëtan Adam dont il était pourtant si proche. Pour ne pas déplaire à un groupe d’élus qui le tiennent par la barbichette, Richard Nirlo n’a donc pas hésité à couper la tête à son bras droit du CCAS. Viré ! A qui le tour à présent ? D’après mes informations, si le maire devait encore capituler face à la pression de ce petit groupe d’élus, les jours du DGS pourraient être comptés. En fonction depuis quelques mois, ce dernier s’est scrupuleusement conformé aux recommandations de la Chambre régionale des comptes (CRC). En bon élève et, surtout en bon fonctionnaire territorial, il ne tolère aucun écart par rapport à la loi. Son credo à lui est simple comme bonjour : la loi, rien que la loi ! Tout doit se faire dans la légalité. Ce que ne semblent pas du tout apprécier un petit groupe d’élus composé notamment de Sylvie Billaud, Thierry Flahaut, Nadia Wu-Tiu-Yen, André M’Voulama, Didier Gopal, James Clain, Marilyne Soubadou et Nicole Fahin. L’une d’entre eux monnayerait même des places dans le cimetière. Une façon de se faire un peu d’argent sur la tête des morts…
En tout cas, toujours selon mes infos, ces élus qui ont beaucoup d’ambitions pour 2026 veulent encore plus de délégations et de moyens pour mener « leur » politique. Sauf que, la Chambre régionale des comptes (CRC) veille au grain et que le DGS a tendance à serrer la vis dans l’intérêt des administrés. Une attitude qui ne plaît pas aux élus qui veulent s’asseoir sur les articles du Code général des collectivités territoriales y compris tant en matière d’urbanisme (déclassement de terrains). Résultat des courses : la tête du DGS a été mise sur un billaud (c’est le cas de le dire).
Vous l’aurez compris, la guerre fait rage entre un groupe d’élus dont les mauvaises langues diront qu’ils sont avant tout « alimentaires », parmi lesquels, un qui est chef d’entreprise et qui veut absolument avoir la délégation de marchés publics et les administratifs qui ne font qu’appliquer la loi. Sans compter aussi que la nièce du maire, directrice des Ressources humaines, a décidé d’y mettre son grain d’sel en allant pleurer auprès de son tonton maire pour demander la tête du DGS qui ne l’aurait pas soutenu lorsqu’elle fut « harcelée » via des photos porno par un cadre de la mairie, suspendu depuis, en attendant la fin de l’enquête.
En clair, dès lors que la nièce du maire s’emmêle, on peut dire que le DGS est mal barré car, auprès de son tonton, elle finit toujours par obtenir gain de cause. Faites causer l’ancien DGA aux Finances et vous comprendrez ! Que deviendra donc le DGS de la mairie de Sainte-Marie, très apprécié par ailleurs des agents communaux ? Sera-t-il sacrifié sur l’autel des ambitions de ce petit groupe d’élus qui font du chantage au quorum ? En effet, un conseil municipal est prévu ce vendredi 3 mars, à 17h30, à Sainte-Marie. Certains élus de la majorité municipale, celles et ceux que j’ai cités ci-dessus, menacent de ne pas donner le quorum à Richard Nirlo, s’il ne coupe pas la tête au DGS. Ce fut un temps, le nom de Gérald Denage (actuel DGA aux finances) avait circulé pour un remplacement éventuel du DGS, mais il serait sur le départ, me dit-on. Enfin, sur le départ depuis déjà… trois mois, mais il est toujours là.
Nirlo sous la pression d’un petit groupe d’élus qui veulent la tête du DGS
Stéphane Servan, l’ancien DGS, est revenu à la mairie de Sainte-Marie. Il avait été en détachement à SYDNE (Syndicat du traitement des déchets du Nord-Est) en tant que dir-cab de l’ancien président Michel Vergoz, mais depuis fin de l’année dernière, Servan a été recasé à la mairie de Sainte-Marie, à la direction de l’Animation. Un placard doré, en somme ! Nul doute que les élus dits « alimentaires » pourraient toujours compter sur lui ; Il passe pour avoir été un DGS « très généreux » du temps où il se trouvait aux commandes. C’est le profil type recherché par les élus qui demandent aujourd’hui la tête de l’actuel DGS « trop rigoureux » à leur goût. Alors, quorum ou pas quorum ce soir ? Si pas quorum, le DGS pourrait d’ores et déjà préparé ses cartons car entre les élus « très ambitieux » de la majorité – il y en a même un qui avait récemment proposé à l’opposition de s’associer avec le petit groupe pour destituer Nirlo et faire élire Billaud en interne jusqu’en 2026 – et une nièce très capricieuse, Richard Nirlo (le pauvre) maire, n’aura pas vraiment le choix. A moins qu’il ne menace de démissionner à son tour en soutien à son DGS considéré un peu comme son « cerveau » à la mairie de Sainte-Marie !
Une motion de défiance aurait même été déposée par ces élus en début de semaine pour que le maire coupe la tête à son DGS. Or, nombreux sont les agents communaux qui se disent prêts à faire grève la semaine prochaine pour soutenir le DGS contre ces élus « qui foutent la m… » dans la mairie (Je reprends textuellement leur expression). Des agents qui espèrent que ces élus vont « dégager », que « le conseil municipal sera dissout », que « le maire sera destitué » et que de « nouvelles élections pourraient avoir lieu ». Quorum pas quorum ? Quelle sera la posture de Céline Sitouze et de ses six élus ? Que fera Rémy Lagourgue et ses 11 conseillers ? Richard Nirlo a besoin de 21 élus pour tenir son conseil municipal consacré aux orientations budgétaires. Réponse, ce soir !