Président du comité stratégique des centres E.Leclerc, Michel-Edouard Leclerc est à La Réunion pour une séance de travail de trois jours avec les équipes de E.Leclerc Réunion. L’occasion de rencontrer la presse locale et d’évoquer les sujets de l’inflation et la vie chère.
Cette visite a permis de prendre la température du terrain, d’organiser des séances de travail en équipe, mais c’est aussi l’occasion de faire preuve de pédagogie et de transparence vis-à-vis des consommateurs réunionnais.
« En 2023, E .Leclerc sera encore l’enseigne la moins chère à La Réunion »
Dans cette optique, Michel-Edouard Leclerc a rencontré la presse locale ce jeudi 2 février, d’abord dans la galerie puis dans les rayons de l’hypermarché de La Réserve, à Sainte-Marie. « Je suis très heureux d’être ici car j’ai beaucoup d’amis qui œuvrent avec passion et ténacité pour développer l’enseigne E. Leclerc à La Réunion et parce que j’aime le dynamisme de cette île et de sa population », a-t-il expliqué à la quinzaine de journalistes venue à sa rencontre.
Puis, très rapidement, Michel-Edouard Leclerc a abordé les sujets sur lesquels il est attendu. « Ce qui nous mobilise aujourd’hui, c’est l’inflation. Car celle qui touche La Réunion n’est pas juste et est notamment liée à la spéculation sur les matières premières ». Se positionnant en « lanceur d’alerte », il prédit un « pic d’inflation entre avril et juin ». Sans pour autant faire de la hausse des prix une fatalité.
« Nous sommes des militants du prix bas, explique-t-il. Nous négocions ardemment avec les industriels car certaines hausses sont totalement injustifiées et il n’y a aucune raison de les faire payer aux consommateurs. Avec E. Leclerc Réunion, nous avons entamé un travail de fond sur l’ensemble de la structure de coût et sur l’approvisionnement pour optimiser les achats via notre centrale en métropole. En 2023, E. Leclerc sera encore l’enseigne la moins chère à La Réunion ».
Tout aussi déterminé, Pascal Thiaw-Kine ajoute : « Nous sommes dans une posture de combat pour
maîtriser l’inflation, comme en 2020 lorsque nous avons été les premiers à bloquer les prix pendant
le confinement ou que plus récemment nous avons bloqué les prix du BQP. Nous restons pour autant très attentifs à la situation parfois compliquée des producteurs locaux car nous voulons des prix bas et justes ».
« L’inflation, un impôt sur la consommation contre lequel on doit lutter »
Ce combat, Michel-Edouard Leclerc regrette de devoir le mener sans réel soutien politique. « Il n’y a pas suffisamment d’accompagnement des décideurs politiques car ces derniers n’ont pas conscience que l’inflation est un impôt sur la consommation contre lequel on doit lutter, assure-t-il. Il y a trop de freins législatifs, que ce soit dans les négociations avec les industriels ou dans les marges que nous devons appliquer ».
Michel-Edouard Leclerc a enfin tenu à souligner les engagements de E. Leclerc pour une « nouvelle économie décarbonée », rappelant au passage que l’enseigne passera au zéro prospectus papier d’ici septembre. Puis de conclure l’échange en saluant le succès du recycleur de bouteilles en plastique situé dans la galerie du centre commercial. Une initiative qui combine astucieusement deux leitmotivs de E. Leclerc : le pouvoir d’achat et la protection de l’environnement.