Air Austral recapitalisé : 3 850 emplois directs et indirects sauvés

C’est reparti pour une saison. S’il plaît à Dieu, je serai, comme durant ces cinq dernières années (déjà !), au rendez-vous tous les vendredis aux alentours de 6 heures sur votre site freedom.fr et sur la page Facebook de Radio Free Dom pour vous faire part de quelques infos politiques et autres. Et pour vous partager, humblement, ma vision des choses en tant qu’enfant du pays soucieux du développement de son île natale en essayant d’élever le débat. Sans dénigrement, hormis un ou deux ti moucatages. Sans parti pris. Sans acharnement, ni harcèlement permanent. Sans règlement de comptes personnels car, vous l’aurez compris, contrairement à certains, je ne me sers pas de ma plume pour régler de comptes à « tata », ni à « tonton », « neveu », « nièce », « cousin », « cousine »…

Ma méthode de travail n’a strictement rien à voir avec celle de certains autres qui tentent avec égoïsme de déformer la réalité au gré de leurs intérêts personnels et qui confondent stylo et pistolet qu’ils n’hésitent d’ailleurs pas à braquer sur la tempe des élus (es) et acteurs économiques, du style : « si tu refuses de passer à la caisse, je te dégomme ». Passer à la caisse voulant dire : « donner des subventions et prendre de la pub dans ma société». Cette méthode de bandit, ça peut marcher un certain temps notamment lorsqu’on bénéficie de la complicité malsaine d’un Procureur de la République, mais elle trouve vite ses limites quand l’institution judiciaire retrouve toute sa neutralité et son impartialité. Comprenne qui pourra !

Donc, je répète, je n’ai pas de comptes personnels à régler avec Huguette Bello, ni avec Cyrille Melchior, ni avec les parlementaires et autres élus. Idem pour les acteurs économiques dont je salue d’ailleurs le courage surtout par les temps qui courent où, compte-tenu de la crise sanitaire et du contexte local, national et international (Covid qui n’est pas terminée, guerre en Ukraine, inflation, hausse des tarifs de l’énergie…), les lendemains ne s’annoncent pas toujours réjouissants.

Bello : 15 millions d’euros ; Didier Robert : 100 millions d’euros dans Air Austral

Une transition toute trouvée pour moi d’aborder un sujet d’une extrême importance pour la Réunion sur le plan économique. Je veux parler d’Air Austral dont la recapitalisation a été officiellement confirmée et validée par le Tribunal de commerce de Saint-Denis ce mercredi. Notre compagnie aérienne réunionnaise enfin sauvée grâce à l’effort collectif de la Région, de l’Etat, de l’Europe, du Département, de la Chambre de commerce et d’industrie de la Réunion (CCIR), des parlementaires (députés et sénateurs). De tous les parlementaires sans exception. Le sénateur « Renaissance » Michel Dennemont y a apporté sa contribution également. Tout le monde a joué le jeu pour que la Réunion gagne, pour qu’Air Austral ne devienne pas la propriété d’un fond financier américain.

« Le patriotisme économique » prôné par Huguette Bello, présidente de Région a fonctionné parce que Cyrille Melchior, président du Département, Pierrick Robert, président de la CCIR et tous les autres ont également compris l’enjeu économique pour notre île, à savoir sauver 850 emplois directs et près de 3000 emplois indirects.

Sandrine Aho-Nienne, conseillère régionale de l’opposition.

Sans cette recapitalisation, sans ce sauvetage, Pôle Emploi (où travaille d’ailleurs Sandrine Aho-Nienne) aurait eu à gérer des milliers de dossiers de… chômeurs. Pourquoi je vous parle de Sandrine Aho-Nienne ? La conseillère régionale, adjointe de Michel Fontaine (maire de Saint-Pierre), se présentant comme élue de l’opposition LR, a posté une vidéo sur son Facebook pour expliquer son abstention sur ce dossier en commission permanente. S’abstenir relève évidemment de son droit le plus absolu en tant « qu’élue de l’opposition ». Mais là où ça coince un peu, c’est au niveau de son argumentation. Elle fait comprendre que c’est pas bien d’injecter 15 millions d’euros d’argent public dans une société privatisée. 15 millions d’euros étant la subvention votée par la Région dans le cadre de la SEMATRA au même titre des 5 M€ du Département et des 5 M€ de la CCIR. Ce qui fait 25 M€ apportés par les deux collectivités et par la chambre consulaire pour qu’au terme de la recapitalisation qui a permis ce sauvetage, la SEMATRA se retrouve dans le capital social (30,8 millions d’euros au total) de la compagnie à hauteur de 45% et les privés de Run Air, porté par la SAS Deleflie, deviennent majoritaire avec 55% des parts.

La Région d’Huguette Bello a apporté 15 millions d’euros. Mais il faut savoir que la Région de Didier Robert avait quant à elle abondé Air Austral, via la SEMATRA, de près de 100 millions d’euros d’argent public (50 M€ en 2012 ; 38 M€ en 2016 ; 10 M€ en 2020 ; sans compter les 20 M€ de la CDC).

Certes, à cette époque Sandrine Aho-Nienne n’était pas encore conseillère régionale. Mais en tant qu’élue municipale de Saint-Pierre, voire même en tant que citoyenne manifestement soucieuse de l’utilisation de l’argent public, elle aurait pu très bien monter au créneau pour dénoncer cette centaine de millions d’euros d’argent public donnés par Didier Robert à Air Ausral. D’autant que les billets vendus par cette compagnie n’étaient pas non plus parmi les moins chers en cette période. Elle ne l’a pas fait.

De même qu’elle n’avait jamais posté de vidéo sur Facebook pour s’ériger contre le fait que la Région de Didier Robert ait pu accorder des millions d’euros (2 M€ pour commencer et le reste par la suite, sans compter la pub) pour sauver un journal local, société privée, et les quelques dizaines d’emplois qui vont avec. D’ailleurs sans ces millions d’euros d’argent public de la Région et sans la bienveillance exceptionnelle d’un Procureur de la République qui a permis au tribunal de passer un coup d’éponge magique sur la totalité des dettes bancaires et fiscales de ce journal, un des (très) proches de Sandrine Aho-Nienne serait resté au chômage. Un salaire en moins dans la maison, c’est pas toujours rigolo. Donc, tant mieux si ce journal et les emplois ont pu être sauvés.

Tant mieux également si Air Austral a pu renaître ; Tant mieux si le tribunal de commerce a décidé d’effacer 185 des 250 millions d’euros de dettes de la compagnie (les dettes des banques surtout). Il lui restera quand même 65 millions d’euros à rembourser, soit 10% des dettes FDES (fonds de solidarité), 20% des prêts bancaires et 80% des dettes fiscales et sociales.

Huguette Bello et Cyrille Melchior main dans la main pour que Air Austral, compagnie réunionnaise.

Il faudrait applaudir des deux mains les collectivités, la Région, le Département, la CCIR mais aussi les privés et notamment la SAS Deleflie qui, faut-il le rappeler était déjà, depuis 2006, actionnaire minoritaire au sein de la compagnie. La SAS Deleflie qui, pour info, vient d’injecter (il y a environ 10 jours) 5 millions d’euros dans Air Austral.

La seule offre sérieuse était bien celle du consortium Run Air/SEMATRA

Au risque de me répéter, et quoi qu’en disent les « mal souffrants », le Tribunal de commerce a considéré que la seule offre sérieuse était bien celle du consortium Run Air/SEMATRA (version nouvelle majorité régionale) car Air Austral était, en 2021, en cessation des paiements, avec une valorisation estimée à – 100 millions d’euros. Classiquement, dans ce type de situation, c’est direction le Tribunal de Commerce avec le risque d’une liquidation judiciaire de l’Entreprise. Or, Air Austral emploie 850 salariés et génère 3000 emplois indirects. La micro-économie de cette compagnie fait vivre la macro-économie réunionnaise. Pas besoin d’avoir fait HEC pour imaginer que l’impact humain d’un crash de la compagnie aérienne réunionnaise aurait été terrible.

La Région, grâce au travail mené par le vice-président Normane Omarjee à qui la présidente Huguette Bello a confié ce délicat dossier, a donc pris ses responsabilités. Toutes les hypothèses de travail ont été posées sur la table, et ont fait l’objet d’analyses approfondies sous l’égide du C.I.R.I. (Comité Interministériel de Restructuration Industrielle). N’en déplaise à certains esprits frustrés qui sont de très mauvaise foi, je trouve que la position de la présidente de Région a toujours été claire, à savoir maintenir l’outil de désenclavement qu’est Air Austral dans des mains réunionnaises.

Les difficultés financières structurelles d’Air Austral exigeaient en effet une recapitalisation de la compagnie. La Chambre Régionale des Comptes ayant, par le passé, pointé du doigt le fait qu’une SEM, en l’occurrence la SEMATRA, ne pouvait détenir 97% du capital d’une compagnie aérienne commerciale comme c’était le cas sous Didier Robert. Avec ce schéma de recapitalisation, la SEMATRA est revenue dans la légalité.

De gauche à droite : Normane Omarjee, vice-président de la Région, qui a porté ce dossier et Joseph Bréma, Pdg par intérim de la compagnie, lors du retour d’Air Austral à Pierrefonds (depuis Maurice) grâce aussi à André Thien-Ah-Koon. Ce qui n’était plus le cas depuis ces quelques dernières années. Pour info, Joseph Bréma devrait sans doute garder son poste de Pdg suite à la restructuration de la compagnie. (Photo Y.M)

La Commission des Participations et des Transferts, dans son avis du 19 janvier 2023, énonce clairement que : de nombreux investisseurs (69) ont été contactés ou recontactés, que la seule offre ferme a été celle de Run Air : « L’examen du dossier soumis à la Commission et les auditions qu’elle a menées n’ont pas révélé d’éléments susceptibles de remettre en cause l’objectivité du processus de privatisation et de prise de participation minoritaire, dans le but d’assurer la pérennité d’Air Austral(…) ».

La Commission de Participation et des Transferts a en conséquence considéré que le choix du nouvel actionnaire s’est fait sur une base objective et que la procédure comme les conditions de la cession respectent les intérêts du secteur public. C’est écrit noir sur blanc dans le document que j’ai sous les yeux. Pour la première fois, la Région ne « remet au pot » que 15 millions d’euros sur les 55 millions investis dans Air Austral suite au consensus politique, économique et financier dégagé autour de la SEMATRA. Tout cela en à peine une année.

Et pour revenir aux privés, courageux, qui ont bien voulu investir dans Air Austral en dépit de sa situation financière catastrophique (250 M€ de dettes), je pense en particulier à l’actionnaire majoritaire la SAS Deleflie, j’estime qu’il a le droit de faire ce qu’il veut de son argent et de l’investir où il veut. Pourquoi n’aurait-il pas le droit, lui, de vouloir diversifier ses activités ? J’en connais qui étaient dans l’automobile, l’immobilier et l’hôtellerie, des hommes d’affaires qui ont bossé dur toute leur vie et qui, un jour, ont décidé de se payer un journal. Au hasard, comme ça, je pourrai citer Abdul Cadjee, un autodidacte pour qui j’ai beaucoup de respect. Si Monsieur Cadjee a eu envie à un moment de sa vie d’investir dans un journal, secteur économique qu’il ne connaissait pas du tout, je ne vois pas ce qui pourrait empêcher l’hospitalier Deleflie de vouloir placer un peu de son argent dans l’aérien. Où est le problème ? Non seulement, il diversifie ses activités et, en plus, il sauve des emplois réunionnais. Moi je dis bravo ! C’est de cette façon que tous les politiques et acteurs économiques devraient travailler sur tous les autres gros dossiers structurants au profit de l’économie de notre île.

Présidence de la Cirest : coup de canif dans le contrat

Hélas, ce n’est pas toujours le cas. J’en veux pour preuve ce qui se passe à la Cirest. C’était prévisible depuis quelques mois. J’en avais même fait allusion dans un de mes Ti Kozman, à la fin de l’année dernière. Tout laissait à penser que Patrice Selly n’allait pas passer la main à Joé Bédier, maire de Saint-André, à la présidence de l’intercommunalité. C’est à présent confirmé. Lors de la présentation de ses vœux à la presse, vendredi dernier (20 janvier), Patrice Selly a clairement fait comprendre qu’il gardera les commandes de la Cirest. « Il faut de la stabilité au sein de la Cirest pour avancer », a-t-il déclaré.

De gauche à droite : Patrice Selly et Joé Bédier. Contrairement aux apparences, les deux élus ne regardent plus ensemble dans la même direction à la Cirest. (Photo Y.M)

Autrement dit, sans lui à la tête de l’intercommunalité, il n’y aurait pas de « stabilité ». Un tantinet prétentieux quand même ! En tout cas, le maire de Saint-Benoit n’hésite pas à donner un coup de canif dans le protocole qui avait pourtant été signé par tous les maires de l’Est- à l’exception de Stéphane Fouassin (Salazie) – en juillet 2020, juste après les municipales. Tous les maires anciens et nouveaux de l’Est s’étaient ainsi réunis à Bras-Panon et l’accord arrêté à ce moment là était le suivant : une présidence alternée (trois ans chacun) pour Saint-Benoit et Saint-André, les deux plus grandes communes de cette micro région de l’île. Les 3 ans de Selly se terminent en juillet prochain. Le contrat ne sera pas respecté. Bédier n’aura pas la présidence.

Interrogé jeudi dernier, lors d’une conférence de presse relative aux « grands travaux 2023 de Saint-André, Joé Bédier n’a pas souhaité s’exprimer sur ce sujet qu’il considère « pour le moment hors sujet ». Le maire de Saint-André a expliqué qu’il préparait tout simplement sa réponse et qu’il la fera connaître en temps voulu. Puis il a ajouté, laissant percevoir que le comportement de son homologue bénédictin le tiraillait malgré tout : «il (Selly) avait signé le protocole d’accord qui était très clair. Or, je constate qu’il ne respecte pas sa parole. De la part d’un jeune élu comme lui, c’est inacceptable. C’est ce genre de comportement qui fait que les gens ne votent plus, qu’ils ne croient plus aux élus. On prépare quelque chose… ».

Joé Bédier n’en dira pas plus. Il va sans dire que la gestion de la Cirest pourrait être assez rock’ n roll dans les mois qui viennent. Entre Selly et Vergoz (remplacé depuis par son1er adjoint Dominique Panambalom), ce n’est pas vraiment le grand amour. Johnny Payet, maire de la Plaine-des-Palmistes, est plutôt proche du député Jean-Hugues Ratenon pour qui il avait appelé à voter lors du deuxième tour des législatives de juin 2022 face à Ridwane Issa, le candidat de Patrice Selly. Et maintenant que le maire de Saint-Benoit vient de faire un petit dans le dos de Bédier, pourra-t-on réellement parler de « stabilité » au sein de la Cirest ? A suivre !

Sénatoriales : Bareigts présentera une liste

Si au fond d’eux mêmes, Ratenon et Bédier, deux proches de Mme Bello, doivent maudire le comportement politique plutôt zigzaguant du patron de « BANIAN » (Bâtir Notre Ile Ansamb), Patrice Selly sait en revanche que la présidente de Région ne pourra rien lui reprocher publiquement car elle aura besoin des voix des grands électeurs de la majorité municipale bénédictine pour les sénatoriales de septembre prochain. Donc pas de remarques désobligeantes. Mme Bello présentera une liste sur laquelle elle compte bien faire élire au moins deux élus, à savoir Wilfrid Bertile et Evelyne Corbières avec les grands électeurs de Saint-Paul, Saint-André, Saint-Joseph, Cilaos, Saint-Benoit…

D’après les bruits qui circulent dans le microcosme politique, la socialiste Ericka Bareigts devrait elle aussi présenter une liste. Avec qui en position éligible ? Il y a certains noms qui reviennent comme ceux de Monique Orphé, de Gérard Françoise. Rien n’est encore confirmé pour l’instant.

La droite espère faire élire deux des siens. La sortante Viviane Malet, proche de Michel Fontaine. Qui sera le second ? Tout dépendra également du positionnement d’André Thien-Ah-Koon, maire du Tampon. En tout cas, Cyrille Melchior a déjà officiellement annoncé, lors de ses vœux à la presse, le 5 janvier dernier, qu’il ne sera pas candidat. Il a décidé se consacrer pleinement à son mandat de président du Département. Il a même démissionné du conseil municipal de Saint-Paul. Ce qui ne veut pas dire pour autant qu’il ne sera pas candidat aux prochaines municipales dans cette commune. On n’en est pas là ! Concernant toujours les sénatoriales, il semble que Saint-Denis a déjà rayé de sa liste la candidature de Maurice Gironcel, maire de Sainte-Suzanne et président de la Cinor, en raison de l’affaire du Sidélec qui n’est pas terminée et qui lui avait valu une garde à vue prolongée en décembre dernier. Quid des autres sortants que sont Jean-Louis Lagourgue, Nassimah Dindar et Michel Dennemont ? Ce serait mentir de prétendre qu’ils ont un boulevard devant eux. Mais en politique, tout reste possible tant que la partie n’est pas terminée. Les discussions ont déjà commencé.

Un petit mot sur la retraite. La gauche régionale met le paquet. Elle occupe le terrain avant l’appel à la deuxième mobilisation le 31 janvier prochain. La preuve : les 28 et 29 janvier prochains auront lieu deux colloques sur les retraites auxquels participeront les députés Émeline K/BIDI, Karine LEBON, Frédéric MAILLOT, Jean-Hugues RATENON et Philippe NAILLET.

Deux colloques qui auront lieu : le samedi 28 janvier à Saint-Pierre, à l’hôtel Villa Delisle (42 boulevard Hubert Delisle 97410 Saint-Pierre) à 16h30 et le dimanche 29 janvier à Saint-Denis à la salle Lakshmi Palace (ancien Etoile du Nord, côté Boulevard Sud – 85 avenue Stanislas Gimart 97490 Sainte-Clotilde) à 16h30. Côté gouvernement, qui pourra compter sur le soutien d’une majorité de députés « LR », la réforme semble bel et bien dans les tuyaux.

Pour finir, je sais que certains parmi vous m’écriront en guise de commentaire : « pas un mot sur les recrutements familiaux à la Région ? ». Bien sûr que je comprends la détresse de celles et ceux dont les contrats n’ont plus été renouvelés dans les collectivités lors d’un changement de majorité. Bien sûr que c’est humainement insupportable de perdre un revenu qui contribuait à la vie du ménage, de la famille. Combien de fois ai-je dénoncé ces non renouvellements de contrats au profit de recrutements familiaux ? Mais c’est un mode opératoire qui, malheureusement, ne date pas d’aujourd’hui et qui est pratiquée aussi par la gauche, que par la droite et le centre. Il est devenu monnaie courante depuis que la politique existe. Pourquoi ne jeter délibérément la pierre qu’à une élue, un élu en particulier alors que des embauches familiales (un neveu, une nièce, un cousin, une cousine, une épouse même parfois, un fils, une fille quant il ne s’agit pas de maîtresse ou d’amant) ou des recrutements « pistonnés » (des militants ou alors proches de grands patrons voire même de directeur de presse), il y en a dans toutes les collectivités de France et de Navarre.

Y.M.

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