C’est pour quand le « Nouveau Monde » : Smic à 1 500 € et retraite à 60 ans ?

Le Président ayant accepté la démission Yaël Braun-Pivet au ministère des Outre-mers, il lui faudra donc trouver un remplaçant ou une remplaçante à Rue Oudinot. La députée des Yvelines, réélue le 19 juin dernier, avait été nommée le 20 mai dernier. Mais elle ne serait restée que 37 jours à ce ministère puisque qu’après sa réélection à la députation elle a aussitôt postulé au poste de présidente de l’Assemblée nationale qui était jusqu’ici occupé par Richard Ferrand. Or, ce dernier a perdu sa circonscription dans le Finistère.

Yaël Braun-Pivet, ancienne présidente de la commission des Lois, avocate de profession et encartée à En Marche depuis 2016 après avoir été socialiste aura fait un passage très éphémère au ministère des Outre-mers. Plusieurs députés domiens ont réagi en manifestant leur mécontentement face à « ce mépris pour les Outre-mers ». C’est le cas, entre autres du député PS/Nupes Philippe Naillet : « le message d’urgence sociale, économique et environnemental envoyé par les électeurs ultramarins lors des dernières élections présidentielles et législatives n’a toujours pas été entendu.

La nomination de Yaël BRAUN-PIVET au ministère des Outre-mer le 20 mai dernier et la fin de ses fonctions ce 26 juin ne peut être qu’interprété comme un signe de mépris pour nos territoires. Je regrette bien entendu cette décision.

Les défis sont en effet nombreux pour rétablir la confiance envers nos populations et relancer nos économies. En effet, la crise sanitaire et le conflit en Ukraine ont eu des impacts sur les cours des matières premières, le prix du fret et le pouvoir d’achat.

C’est aussi un mauvais message envoyé en pleine crise des négociations pour la prochaine convention « canne-sucre » et ce, alors que les planteurs font face à de grandes difficultés. Nous devons continuer le travail pour accompagner cette filière dans sa transition en valorisant mieux notre savoir-faire local.

J’appelle à un changement de paradigme afin que les Outre-mer puissent être pleinement associés. Nous devons agir et participer aux politiques publiques afin de protéger nos familles, accompagner nos entreprises pour retrouver la confiance et préparer ensemble l’avenir de nos territoires ».

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