Municipales 2026, présidentielle 2027 : ça commence à se tirer dans les pattes !

Avant de parler politique, permettez-moi d’adresser toutes mes félicitations aux néo-bacheliers mais aussi à leurs parents. « Bravo les jeunes !», c’est une étape de franchie, mais sans doute pas la plus difficile. C’est seulement à présent que vous allez commencer à taper dans le dur pour vous construire un vrai projet de vie, qui passe évidemment par la concrétisation d’un projet professionnel.

Croyez en vos rêves, et n’hésitez pas à placer la barre haut. Comme le disait si bien l’écrivain irlandais Oscar Wilde, « il faut toujours viser la lune, car en cas d’échec, on atterrit dans les étoiles ». Citation qui a été reprise ensuite par l’Américain Norman Vincent Peale, un des auteurs de la pensée positive, de la façon suivante : « visez la lune. Même si vous la ratez, vous vous élancerez parmi les étoiles ».

Tout cela pour dire qu’il ne faut jamais désespérer, que la vie n’est jamais un long fleuve tranquille, qu’il faudra toujours se battre pour avancer, pour éviter les obstacles qui pourraient se dresser sur votre chemin. Un message qui s’adresse par la même occasion à tous ces lycéens qui n’ont pas obtenu le précieux sésame. Mais ce n’est que partie remise. Ce sera pour l’année prochaine. Et, si vraiment, vous êtes passés complètement à côté et que vous n’aurez plus la possibilité de repasser l’examen, sachez que l’école forme des futurs employés, mais que la vie forge de futurs leaders. Tout est une question de volonté, de détermination, de confiance, de résilience…

Revenons à nos moutons ! Aux élus qui nous dirigent, à tous les niveaux : national, régional, départemental, municipal… Ça commence à se tirer dans les pattes, à se chauffer, vous disais-je plus haut. C’est une réalité. Raison pour laquelle, nous, à Free Dom (Radio et site internet), nous avons décidé de donner la parole aux exécutifs municipaux (maires), régional (la présidente de Région Huguette Bello), départemental (le président du Département Cyrille Melchior) dans le cadre des émissions politiques « spéciales municipales » intulées « l’heure du bilan » pour que ces derniers viennent vous rendre compte de leurs actions, vous dire ce qu’ils ont fait depuis qu’ils sont aux commandes desdites collectivités : mairie, Région, Département.

Aussi, sur Radio Free Dom, comme vous avez pu l’entendre depuis ce vendredi 4 juillet avec notre invité Joé Bédier, maire de Saint-André, vous aurez droit toutes les semaines à un ou plusieurs invités (les maires notamment) qui viendront vous parler de leur bilan. Et vous pourriez, via des appels téléphoniques, les interpeller directement en leur posant vos questions. Pour les maires, il s’agira du bilan de la mandature 2020-2026 (les élections municipales auront lieu en mars 2026) et pour Huguette Bello (Région) et Cyrille Melchior (Département), il s’agira de leur bilan à mi-mandat, en sachant qu’ils ont été élus en juillet 2021 et que leur mandat respectif s’achèvera en 2028.

Pour en revenir aux maires, chaque semaine sur Radio Free Dom, à raison de deux à trois invités, par semaine, soit à 9 heures, 13 heures, 16 heures ou 18 heures, vous serez en mesure de demander des comptes à ceux qui nous, qui vous dirigent. Restez à l’écoute de Radio Free Dom. Vous retrouverez également ces émissions, qui seront enregistrées, sur freedom.fr, le site internet de Radio Free Dom ainsi que sur la page Facebook de Radio Free Dom. Merci encore de votre fidélité !

Macron recadre Retailleau : quand l’éolien souffle la tempête à l’Élysée

Ça commence à chauffer, et pas seulement dans les communes. Vous avez pu entendre ou voir cette semaine, indirectement, les échanges à fleurets mouchetés entre le Président de la République Emmanuel Macron et Bruno Retailleau, le ministre de l’Intérieur du gouvernement (également président de LR/Les Républicains) du gouvernement Bayrou.

Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur et président de LR/Les Républicains

Une ambiance électrique au sommet de l’État ! En effet, après la lettre très musclée de Bruno Retailleau publiée dans Le Figaro, où il appelait à cesser tout financement public des éoliennes et du photovoltaïque, Emmanuel Macron a vu rouge (et vert à la fois). Ni une, ni deux, le président a demandé au Premier ministre François Bayrou de « discipliner la parole » gouvernementale, du genre « recadre-moi ça avant que Bruno transforme le gouvernement en centrale à charbon politique ». Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a décidé de faire sa propre météo : “Il n’y a aucune raison de continuer à financer les énergies renouvelables.” Boum. Le vent tourne, les pales grincent, et à l’Élysée, ça souffle très fort. Dans un recadrage digne d’un prof principal en fin de trimestre, Emmanuel Macron a recadré son ministre à la télévision : “Je pense que chaque ministre doit s’occuper des affaires pour lesquelles il est nommé… Sinon, ça ne s’appelle plus un gouvernement, mais un forum sur Internet.” En clair, il a voulu dire : “Bruno, tu fais la police, pas la météo.”

Et pendant ce temps, François Bayrou, Premier ministre miraculé, continue de battre des records de survie parlementaire. Il vient tout juste de passer sa 8ᵉ motion de censure sans encombre, mais avec la grâce du Rassemblement National. À ce stade, on se demande s’il n’est pas sponsorisé par Décathlon rayon slackline. Vous l’aurez compris, le gouvernement est sous haute tension. Entre un Retailleau qui fait du hors-piste idéologique, un Macron qui tient le fouet en chef d’orchestre, et un Bayrou qui joue les pompiers de service en permanence, l’exécutif ressemble plus à une colocation en crise qu’à une équipe soudée.

Derrière les prises de parole un peu trop personnelles, commence à se profiler déjà la campagne présidentielle de 2027. Les couteaux ne sont pas encore sortis, mais les petites phrases sont affûtées, et chacun tente de se positionner avant l’heure : sur les plateaux, dans les tribunes, et même entre deux réunions ministérielles. La majorité est encore là… mais pour combien de temps ?

Entre la discipline que Macron réclame, les ambitions que certains n’arrivent plus à cacher, et les motions de censure qui pleuvent comme les bulletins météo de Bruno, la majorité tient encore, mais plus par miracle que par méthode. Et si la République est une et indivisible, le gouvernement, lui, est multiple et inflammable.

François Bayrou à la tête d’un gouvernement très instable dans un pays qui se trouve au bord de la faillite financière

Sans compter que la France se trouve dans une situation budgétaire qui frise la catastrophe. Le gouvernement tente de naviguer entre rigueur budgétaire, maintien des services publics, et cohésion politique. L’équilibre est précaire, l’automne 2025 s’annonce décisif. En effet, la dette publique de la France approche 110 à 113 % du PIB, avec un déficit estimé à 5,4 % du PIB en 2025. Selon le FMI, il pourrait atteindre 6 % à moyen terme sans mesures supplémentaires. Face à cette marée haute, le gouvernement Bayrou planche sur un plan de 40 milliards d’euros d’économies, principalement via la réduction des dépenses publiques.

Environ 60 milliards d’effort total sont réclamés, mais 2/3 proviendront de coupes dans les dépenses, les restants étant attribués à davantage de fiscalité ou contributions. Pour contribuer à ces économies, les collectivités locales devront économiser environ 5 à 9,5 milliards d’euros en 2025, par la baisse ou le gel de dotations, TVA, FCTVA… Cela entraîne des inquiétudes fortes : menace sur les services publics locaux, les associations, l’emploi, la transition écologique… Près de 186 000 emplois seraient en jeu. Une situation très inconfortable pour le pays avec, d’un côté, le FMI qui invite la France à mettre en place un plan crédible et soutenu, qui équivaudrait à 1,1 % du PIB en 2026 puis 0,9 % par an et, de l’autre côté, un gouvernement Bayrou, minoritaire au Parlement, qui dépend du soutien du PS et d’un RN hésitant rendant difficile l’adoption des mesures. La défiance des marchés pourrait entraîner une hausse des taux, accentuant encore la vulnérabilité budgétaire de la France. Bref, vous l’aurez compris, le plus dur est encore à venir.

Apocalypse Now : Bello contre Nouvel R’ de Cyrille Melchior

Localement l’heure n’est pas non plus à l’apaisement sur le terrain politique. Bien au contraire ! À neuf mois des municipales, la campagne a déjà des allures de western. Sauf qu’ici, les colts sont remplacés par des petites phrases qui piquent. Et ces dernières semaines, on a assisté à un début de feu d’artifice verbal entre l’Union des forces progressistes menée par Huguette Bello, présidente de Région, et le tout jeune mouvement Nouvel R’, présidé par Cyrille Melchior, président du Département.

Les élus/maires de Nouvel R’ regroupés autour de leur président Cyrille Melchior

Nouvel R’ qui a réuni pas moins de 3 500 personnes (plus de 4000 selon les organisateurs), le 7 juin dernier, au centre de vacances du Tampon à l’Etang-Salé. Des militantes et des militants venus d’au moins une dizaine de communes de l’île. Nouvel R’ prétend regrouper 12 maires mais à noter que la maire Juliana M’Doihoma et les élus de la majorité municipale de Saint-Louis n’ont pas assisté au grand rassemblement du 7 juin. Malgré tout, l’on constate objectivement qu’après s’être pris une rouste aux deux dernières législatives (2022 et 2024) après s’être fait « bouffer » par le Rassemblement National (7 finalistes au second tour dans les 7 circonscriptions de l’île contre la gauche), cette droite en déliquescence a souhaité se restructurer. Par cette démonstration de force à l’Etang-Salé, elle a voulu montrer que, quand elle veut, elle veut et que, sur la carte municipale, elle reste majoritaire avec une douzaine de maires et deux sénateurs (droite, divers-droite et centre) face à la gauche de l’Union des forces progressistes qui ne compte que deux communes (Saint-Paul, Saint-Joseph mais six députés sur 7 et une sénatrice sur 4). A gauche, le PS avec sa plateforme réunionnaise compte cinq municipalités (Saint-Denis, Saint-Benoit, Sainte-Suzanne, le Port et Cilaos, un député et une sénatrice).

Lors du rassemblement du 7 juin, Mathieu Hoarau, maire de l’Etang-Salé avait déclaré : « c’est à l’Etang-Salé que s’écrit une nouvelle page de l’histoire politique de la Réunion avec l’arrivée de Nouvel R’, mouvement libre, mouvement citoyen ouvert à toutes les bonnes volontés. Nouvel R’, ce n’est pas un parti, c’est une plateforme de rassemblement, une boîte à idées, un réseau d’expériences, un outil pour penser, organiser, agir et construire ensemble l’avenir de la Réunion ». David Lorion Lorion, maire LR de Saint-Pierre a rappelé que « le plus important dans la vie, c’est l’unité ; L’unité basée sur l’histoire de la Réunion qui a fondé notre département français ». Pour Nassimah, présidente de l’UDI qui fait partie de Nouvel R’ : « nous devons préserver notre modèle de départementalisation », a-t-elle dit en citant « nos zarboutans Jean-Paul Virapoullé et André Thien-Ah-Koon ». Cyrille Melchior a mis en gare les Réunionnais contre « les dangers qui tournent sur nos têtes » en fustigeant « l’autonomie défendue par la gauche ». Serge Hoareau, maire centre-gauche de Petite-Ile et président de l’Association des maires de la Réunion a souligné qu’il « aime la Réunion française » car « nous avons toujours besoin de notre mère patrie » et que « la Réunion doit rester dans une France une et indivisible ». Pour Olivier Rivière, maire de Saint-Philippe, « Nouvel R’, c’est le vent du Rassemblement des départementalistes qui refuse la division, l’isolement, qui refusent des appels inconsidérés à plus d’autonomie, à la rupture institutionnelle ; Nouvel R’, c’est une exigence, c’est réaffirmer sans trembler notre attachement à l’unité républicaine ; C’est une promesse, celle de ne jamais laisser tomber notre île, jamais laisser notre île de devenir un laboratoire de fantasmes pour celles et ceux qui appellent aujourd’hui à plus d’autonomie ».

Les élus de l’Union des forces progressistes rassemblés à Saint-André autour de leur présidente Huguette Bello

Des petites phrases qui ont manifesté irriter pour ne pas dire agacer les élus de l’Union des forces progressistes. Laquelle a réuni, dimanche dernier, 29 juin, plus d’un millier de personnes à Saint-André pour un grand meeting lors duquel Patrick Lebreton (Le Progrès), maire de Saint-Joseph et 1er vice-président a déclaré que « Nouvel R’, c’est du vent » tandis qu’Huguette Bello a qualifié les membres de Nouvel R’ de “Cavaliers de l’Apocalypse”. Une formule biblique qui, dans la bouche de la présidente de PLR (Pour La Réunion), sonnait comme : “Attention, ils vont tout ravager sur leur passage… »

De gauche à droite : Patrick Lebreton et Claude Hoarau. « Nouvel R’, c’est du vent ! », a déclaré Lebreton

Trois jours plus tard, Nouvel R’a riposté : “Madame Bello est la Cavalière du mensonge.” Nouvel R’ qui rappelle que Mme Bello a intégré dès son engagement politique le FJAR (Front de la jeunesse autonomiste de la Réunion). Le ton est donné. On dirait une série Netflix : « l’attaque des cavaliers » Derrière ce clash, c’est le bon vieux combat autonomistes vs. départementalistes qui refait surface, comme un volcan qu’on pensait endormi. Nouvel R’ accuse l’Union des forces progressistes d’avoir des velléités autonomistes, en pointant la signature d’Huguette Bello à l’Appel de Fort-de-France, aux côtés des présidents des Antilles.

Huguette Bello a qualifié les élus de Nouvel R’ de « cavaliers de l’Apocalypse ». Nouvel R’ a rétorqué : « Huguette Bello est la Cavalière du mensonge ». Bonjour l’ambiance !

Un Appel signé en mai 2022 et qui demande, entre autres revendications, de « refonder la relation entre les territoires ultramarins et la République par la définition d’un nouveau cadre permettant la mise en œuvre de politiques publiques conformes aux réalités de chacune des régions ». Pour les membres de Nouvel R’ : “un pas vers l’autonomie, c’est un pas de trop.” Pour l’Union des forces progressistes : “décentraliser, ce n’est pas quitter la France, c’est juste vouloir plus de clés dans le trousseau, quand Cyrille Melchior va voir Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, il va pour réclamer plus d’autonomie, alimentaire, énergétique. Melchior est donc un autonomiste qui s’ignore…”. La campagne des municipales est déjà sous haute tension. Les mots sont déjà plus affûtés que les lames de sabre. À ce rythme, dans les semaines à venir, on devrait passer des métaphores équestres aux bataille de Pokémon.

« Justice sur commande » après le « passage d’Emmanuel Macron chez Jean-Paul Virapoullé » en avril dernier ?

Si le combat des derniers scrutins (présidentielle, législatives) avait donné lieu à un affrontement entre la gauche (celle de Bello notamment) et le Rassemblement National (Mélenchon contre Le Pen), l’on constate que la création récente de Nouvel R’est venue bousculer les codes, et que ce nouveau mouvement de la droite et du centre dérange les plans électoraux de l’Union des forces progressistes contrainte aujourd’hui de concentrer toutes ces attaques contre cette droite réunionnaise en pleine reconstruction ; Une droite qui pour son rassemblement semble avoir surpris l’Union des forces progressiste par sa capacité de mobilisation. Bref, une droite, certes absente lors des législatives, mais une droite qui, pour autant, est loin d’être morte même si certains partis l’avaient déjà enterré. « Nou tienbo, nou largue pas », c’est le slogan de Nouvel R’, ce mouvement zembrokal qui va de LR au centre-gauche en passant par les divers droite, le centre droit et les Macron-compatibles, bien décidé à s’ériger contre la gauche de Bello tout en allant rechercher ses brebis égarées du côté du RN !

Toujours à propos des municipales, je vous passe le folklore qui a lieu dans plusieurs communes déjà et ce, à 9 mois des élections. A la Plaine-des-Palmistes où le candidat Frédéric Azor, président de « Plein Horizon » fustige le bilan du maire Johnny Payet. Frédéric Azor qui se vante aujourd’hui d’avoir le soutien de l’ancien maire de droite Marco Boyer. Lequel Marco Boyer avait soutenu Johnny Payet, maire RN, de la Plaine.

Johnny Payet (avec l’écharpe) qui avait le soutien de Marco Boyer (avec le béret) en 2020

Je ne reviens pas non plus sur la révocation des deux adjoints (Primilla Cévamy et Jean Thierry Assicanon) à Saint-André; Ça fait aussi partie de tout ce qui se prépare pour les municipales. Idem pour les bèsements dans la cour Patel aux Avirons entre le maire Eric Ferrère et ses dissidents dont Nadia Roche-Lesquelin qui a créé son propre mouvement. Idem également avec la guéguerre Gilles Hubert/Vanessa Miranville à la Possession… Nous aurons l’occasion d’en reparler. En attendant, faites comme le maire du Tampon, qui gère sa commune en toute zénitude.

Patrice Thien-Ah-Koon, maire du Tampon

On termine avec les perquisitions qui se sont déroulées mardi dernier à Saint-André dans les services de la DRH (Direction des Ressources Humaines) et de la commande publique, suite à « une révélation » (mot employé par la procureure de la République dans son communiqué) faite par l’opposant Jean-Marie Virapoullé pour des faits qui pourraient être qualifiés de « favoritisme, de prise illégale d’intérêt et de détournement de fonds publics ». Il serait question « d’embauches irrégulières », celles précisément de Teddy Fock (DGA à l’épanouissement humain), fils d’une des cousines du maire Joé Bédier et celle de Jasmin Moutoussamy (Eric Michel), employé à mi-temps comme directeur artistique au service Communication à la mairie de Saint-André. La troisième plainte de Jean-Marie Virapoullé concerne l’installation de panneaux Led dans la ville, marché obtenu par la société Visio Tech qui avait été créé à l’époque par l’actuel chef de cabinet du maire de Saint-André. Mais ce dernier affirme avoir vendu ladite société depuis 2008. Rappelons que les perquisitions de mardi dernier par les policiers financiers ont eu lieu dans les bureaux annexes de la mairie mais simultanément dans ceux de Visio Tech dans le Sud et de Design System dans le Nord.

Commentaire « en foutan » (ironiquement) entendu dans l’entourage de la majorité municipale de Saint-André : « une justice sur commande qui intervient deux mois (seulement) après le passage du Président de la République, Emmanuel Macron, chez l’ancien maire de Saint-André, Jean-Paul Virapoullé ; Une justice qui, visiblement, n’est pas pressée, en revanche, d’ouvrir une enquête préliminaire sur les détournements de fonds publics (plus de 400 000 €) relevés par la Chambre régionale des comptes au sein de la SPL Estival, à Saint-Benoit, en dépit du dépôt de plusieurs plaintes parmi lesquelles celle de Joé Bédier, l’actuel maire de Saint-André ». Comprenne qui pourra !

Y.M.

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