Rond’Cozé au Dassy : Alexis Chaussalet lance « la démocratie de proximité » (Vidéo-Photos)

Ce dimanche 27 avril, à partir de 10h, au 182 chemin Dassy au Tampon, Alexis Chaussalet, qui sera candidat aux municipales au Tampon en 2026, a organisé un « Rond’Cozé ». Notre reporter David Hardelain était sur place. Alexis Chaussalet a pris la parole pour rappeler l’essence même de la démarche : « partir du terrain, donner la voix aux habitants pour « dessiner, ensemble, le Tampon de demain. Aujourd’hui, avec des camarades militants de plusieurs organisations politiques et syndicales, nous lançons une grande dynamique d’assemblées de quartier. L’idée, c’est de partir de la base. C’est aux habitants de nous dire quels sont leurs besoins, leurs attentes, leurs priorités pour leur quartier. »

Alexis Chaussalet dénonce « une pratique politique où les élus surgissent quelques semaines avant les élections, pensant apporter les solutions toutes faites. Ici, c’est une autre méthode qui est proposée : écouter avant d’agir ».

À l’issue de cette première assemblée de quartier, les participants ont prolongé le moment par un pique-nique partagé, symbole de convivialité et de solidarité : « C’est aussi cela notre identité : partager, construire ensemble, se rencontrer vraiment. »

La députée de la quatrième circonscription, Émeline K/Bidi, était présente à ses côtés. Tous deux portent le message « d’un renouveau générationnel », prônant une politique faite par de jeunes engagés, de vrais militants de terrain : « Oui, on peut faire de la politique autrement. Oui, on peut être jeunes, militants, sincères, et porter une vraie vision d’avenir, pas seulement pour le Tampon, mais pour tout le Sud. »

Avec ce Rond’Cozé, « c’est donc une première pierre posée pour réinventer la politique locale, au plus près de ceux qui la vivent au quotidien ». Ecoutez Alexis Chaussalet Alexis Chaussalet :

« Au Dassy, Alexis Chaussalet réunit les habitants pour une réunion de quartier.

Une réunion citoyenne qui a rassemblé plus d’une centaine de participants. Lesquels ont dressé les constat suivants : « transports inadaptés, infrastructures dégradées, absence d’écoute… »

« Face à une ville figée et à une municipalité perçue comme sourde aux préoccupations de la population », ils ont exprimé leur aspiration « à un véritable renouveau, fondé sur leurs besoins réels et leurs attentes concrètes ».

Les habitants ont fait remonter plusieurs difficultés majeures : « l’état dégradé des trottoirs, rendant la circulation difficile pour les personnes à mobilité réduite, l’abandon des actions culturelles pour le quartier marqué par des bâtiments délaissés, ainsi que le manque de locaux pour les activités sportives et artistiques, telles que pour la danse des enfants ou les réunions de club football ».

De nombreux citoyens ont exprimé leurs préoccupations, notamment autour « des enjeux de mobilité et d’urbanisme. Les embouteillages quotidiens dans un centre-ville dégradé, le “coma circulatoire” entre Dassy et Trois-Mares, ainsi que l’inadaptation des transports en commun ont été largement dénoncés. L’urgence d’ouvrir de nouvelles écoles, face à la croissance rapide de la population, a également été fortement soulignée ».

Sur la question de la dynamisation du territoire, plusieurs habitants ont partagé leur désarroi face « à une ville étudiante jugée “morte” et à une impression générale d’immobilisme, faute d’une impulsion nouvelle ». « La gestion clientéliste de l’attribution des logements sociaux » a par ailleurs été critiquée avec vigueur.

« Certains ont dénoncé l’existence d’un système fondé sur des méthodes anciennes et “nauséabondes”, destinées à “faire peur”, tout en affirmant leur espoir de voir les choses évoluer en 2026 ».

Sur le plan sanitaire, des inquiétudes ont également été soulevées, notamment « face aux risques liés au chikungunya et au manque de moyens mis en œuvre pour prévenir une éventuelle reprise épidémique ».

À travers cette réunion, les participants ont affirmé « leur volonté de voir naître des initiatives construites à partir des besoins réels du terrain, dans une dynamique de co-construction grâce à un renouvellement de la gestion municipale ».

Pour Émeline K/Bidi, « cette démarche de consultation citoyenne incarne une nouvelle génération d’engagement politique, portée par celles et ceux qui n’ont pas “reçu la politique en héritage” et qui comprennent que le changement doit émerger du terrain ». Elle affirme que « pour construire une municipalité solidaire, il faut “servir La Réunion et non se servir de La Réunion”, dénonçant « une “mafia” qui ferait régner la terreur ». Selon elle, « la population réunionnaise aspire à un changement radical dans la manière de faire de la politique, en élisant des représentants au service des citoyens, et non l’inverse ».

Alexis Chaussalet et son équipe ont lancé une grande consultation citoyenne à travers des réunions de quartier et via le site internet letampon2026.fr, créé pour recueillir les avis des habitants en vue de l’élaboration du programme municipal.

Pour lui, « il est urgent de “détak la langue” et d’encourager chacun à exprimer, haut et fort, ce qu’il faut changer, rénover et créer au Tampon. Il estime que cette dynamique d’autogestion citoyenne dérange la municipalité actuelle, soucieuse de conserver la main sur l’argent public pour servir ses propres intérêts ».

Alexis Chaussalet s’interroge « sur une possible utilisation des célébrations du centenaire de la commune à des fins électoralistes et réclame des éclaircissements quant à la gestion des fonds publics ». Enfin, il a invité l’ensemble des habitantes et habitants du Tampon à participer massivement à la consultation citoyenne, afin de construire collectivement un programme fidèle à leurs attentes. »

 

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