Jacquet Hoarau, Président de la CASUD, répond à Nathalie Bassire qui a attaqué cette collectivité dans un communiqué publié le 12 décembre dernier. Dans un communiqué, sous forme de « droit de réponse », il met les points sur les i.
« Dans un communiqué de presse Madame BASSIRE, s’épanche une nouvelle fois sur la gestion de la CASUD.
1) Concernant l’eau, Madame BASSIRE n’a pas compris le dossier :
Une lecture attentive lui aurait permis de constater que ce n’est pas la CASUD qui augmente le prix de l’eau mais la Loi de finances de décembre 2023 du gouvernement d’Elisabeth BORNE. En effet, ce sont les taxes prélevées par l’Etat pour l’Office de l’Eau qui augmentent.
Madame BASSIRE a cautionné cette augmentation car encore députée en 2023 elle n’a pas combattu cette loi .
Madame BASSIRE a donc participé à l’augmentation de l’eau qu’elle a l’audace de dénoncer aujourd’hui.
Je tiens à rappeler que ces 10 dernières années, la CASUD a engagé des très importants investissements pour garantir à la population de l’eau au robinet toute l’année. Il n’y plus de coupure d’eau, sauf en cas de cyclone.
En plus, grâce à la potabilisation et à la sécurisation des captages et des forages, les usagers ont accès à une eau de même qualité que l’eau en bouteille.
2) Concernant la gratuité des transports publics, madame BASSIRE n’a pas suivi l’actualité de ces trois derniers mois!
Pour mémoire, les transports sont aujourd’hui gratuits pour les étudiants, les enfants de moins de 3 ans, les personnes de plus de 65 ans et toutes les personnes porteuses de handicap. En 2025, la gratuité s’étendra à tout le monde durant les week-ends pour permettre aux
familles qui le souhaitent de prendre le bus pour, notamment aller faire des courses les samedis.
Et les familles pourront aller se promener les dimanches sur les plus beaux sites touristiques, les parcours santés et autres lieux de loisirs de nos 4 communes.
Notre objectif reste la gratuité totale, mais compte tenu de la grande dégradation de la situation financière de la France et des menaces de plans d’austérité sur les collectivités locales, nous avons préféré, en responsabilité, avancer prudemment et progressivement. Pour ne pas risquer de dégrader les finances de la CASUD nous procédons par étape.
En outre, nous avons choisi de privilégier la sécurité, le confort et la régularité. Ce choix est conforme aux attentes de la population. »