Grand rassemblement à Saint-Denis : l’Union des forces progressistes en ordre de marche pour les élections de 2026, 2027 et 2028 (vidéos et audio))

À l’initiative de l’Union des forces progressistes de la Réunion,  un premier « grand rassemblement » s’est déroulé ce dimanche 1er décembre au Barachois à Saint-Denis en présence de Joanna Bérenger, ministre mauricienne déléguée l’Environnement, d’une délégation de l’ANC (Afrique du Sud) et des parlementaires du Nouveau Front Populaire (Frédéric Maillot et Perceval sont hors du département), des élus régionaux, départementaux et municipaux et, surtout, de plus de 2000 militants.

Objectif de ce rassemblement : préparer un projet pour la Réunion dans la perspective des prochaines élections : municipales de 2026, présidentielles de 2027, départementales et régionales de 2028. Face aux défis immenses qui se présentent pour notre île ; qu’ils soient sociaux, économiques, écologiques ou démocratiques ; le devoir des forces de gauche est de
s’unir le plus largement possible et de bâtir un projet commun pour l’avenir de La Réunion.
C’est dans cet esprit que le rassemblement des forces progressistes de La Réunion a réuni près de 2500 personnes ce dimanche 1er décembre, à Saint-Denis, à l’invitation de plusieurs partis et organisations de gauche et avec le soutien de nouvelles forces : “Génération Ecologie” et “La Réunion Plus Verte”. « Cet évènement marque l’émergence d’un mouvement populaire de large union, résolument ancré à gauche et qui porte le progrès social comme idéal », note précise PLR.

Rappelons que l’Union des forces progressistes de la Réunion est composée de PLR (Pou La Réunion) présidée par Huguette Bello, du Progrès présidé par Patrick Lebreton, de La France Insoumise (LFI), de l’APR (Claude Hoarau), de la Réunion citoyenne (Céline Sitouze), du MCR (Jean Piot), de l’UDSA (Joé Bédier) et de Rezistans 974. Notre journaliste Yves Mont-Rouge était sur place, durant toute la matinée.

 

Patrick Lebreton, maire de Saint-Joseph, 1er vice-président de la Région et président du Progrès, parti qui compose l’Union des forces progressistes de la Reunion. « Dans tous les territoires, nous portons nos valeurs de solidarité. La Réunion a besoin, plus que jamais, d’être défendue. Face au mépris de Paris et à ses attaques budgétaires, il faut, chez nous,
l’union des forces de progrès !”, a-t-il souligné.

Emmanuel Séraphin (ci-dessous) est maire de Saint-Paul et secrétaire général de PLR. Ils sont au micro d’Yves Mont-Rouge :

Joanna Bérenger, ministre mauricienne adjointe de l’Environnement. Elle a prêté serment vendredi dernier devant le gouvernement de son pays où son père, Paul Bérenger, patron du MMM (Mouvement Militant Mauricien) vient d’être nommé vice-premier ministre dans le gouvernement de Navim Rangoolam, suite aux élections générales du 10 novembre dernier :

Huguette Bello : « la vraie gauche à la Réunion, c’est nous »

“Notre devoir est de nous rassembler. Notre responsabilité est de travailler au service de La
Réunion. Notre boussole est la justice sociale et la défense des plus démunis. En avant avec
l’union des forces progressistes !”, a insisté Huguette Bello.

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Barquettes et après-midi dansant pour les convives

Ils ont été plusieurs orateurs à prendre la parole. Jean-Hugues Ratenon, député de la 5e circonscription et président de RE974, a laissé le micro au jeune Jérémy Vido : “Pour construire nos victoires de demain, nous devons revenir aux grandes heures de l’éducation populaire, avec au cœur de notre engagement le combat pour la justice sociale.”
Joé Bédier, président de l’UDSA, actuellement hors du département, a été représenté par son adjoint Laurent Papaya : “l’homme politique doit incarner la responsabilité et non le pouvoir ! A St André, le développement économique, social et humain est au centre de nos préoccupations. C’est la condition de la réussite et l’exigence que nous devons porter vis-à-vis des Réunionnais.”
Fabrice Hoarau, secrétaire général de l’APR : “l’unité des forces de gauche est essentielle pour garantir un développement social juste et équitable de notre pays et pour promouvoir une économie durable au service de notre qualité de vie et de notre biodiversité.”

Céline Sitouze, présidente de La Réunion Citoyenne : “sans unité et sans rassemblement, il n’y aura ni justice sociale ni victoire pour La Réunion. Ensemble, soyons ambitieux pour construire une île solidaire, écologique et porteuse d’espoir.”
La Réunion insoumise : “les forces de progrès ont un rôle à jouer pour agir en défendant les biens communs. Il faut que les forces progressistes deviennent populaires et radicales sinon elles ne pourront se prévaloir d’aucun progrès.”
Jean Piot, Président du MCR :  “ensemble, construisons une société réunionnaise plus juste et solidaire. Notre engagement collectif vise à placer l’émancipation de chaque citoyen au cœur de nos actions. Soyons unis pour un véritable changement.”
Karine Lebon, députée de la 2e circonscription : “face aux difficultés croissantes rencontrées par les Réunionnais, nous relevons le défi de l’union pour proposer un projet qui réponde aux urgences et qui prépare l’avenir de La Réunion. Nou tyinbo, nou larg pa !”
Émeline K/Bidi, députée de la 4e circonscription : “face au hold-up électoral, nous tenons bon ! Avec et pour les Réunionnais, qui nous ont donné leur confiance, défendons les familles et le pouvoir d’achat. Il n’y aura pas de progrès social sans combat !”
Évelyne Corbière, sénatrice : « pour l’avenir de La Réunion, pour répondre aux urgences sociales et écologiques : bâtissons une union solidaire des forces progressistes au service de la population et du territoire.”

Fin des interventions aux environs de 12heures. Tous les invités ont eu droit à leur barquette. Et l’après-midi a été consacré à la danse. La campagne pour les futures échéances électorales (2026, 2027 et 2028) est lancée du côté des forces progressistes de la Réunion. Lesquelles ont choisi Saint-Denis pour donner ce coup d’envoi. Un lieu (ou plutôt une commune) symbolique, qui n’a donc pas été choisi au hasard. Et qui prouve que la gauche ne partira pas unie aux prochaines élections (municipales de 2026, présidentielles de 2027, régionales et départementales de 2028) tant les tensions restent vives entre Huguette Bello et Ericka Bareigts.

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