Marine Le Pen : “C’est ma mort politique qui est réclamée”

Invitée du journal télévisé de 20 heures ce vendredi, Marine Le Pen a réagi avec véhémence aux réquisitions formulées par le parquet dans le cadre du procès des assistants parlementaires européens du Front National (RN) qui fait l‘objet du Ti Kozman d’Yves Mont-Rouge d’hier . La cheffe de file du RN a qualifié ce réquisitoire d’ »outrancier », le percevant comme une demande de « peine de mort politique ». Selon elle, ces réquisitions sont sans précédent et visent à infliger une condamnation disproportionnée, affirmant : « C’est ma mort politique qui est réclamée. »

Marine Le Pen a fermement défendu son équipe, insistant sur leur innocence et rejetant les accusations d’emplois fictifs. « Tous les assistants ont travaillé », a-t-elle déclaré, ajoutant qu’aucune loi française ou règlement du Parlement européen n’avait été enfreint. Elle a précisé que les rémunérations perçues étaient conformes aux droits d’embauche, soulignant que ces assistants avaient pour mission d’assister les députés dans leurs tâches législatives et politiques. « Nous avons simplement fait de la politique pour défendre les intérêts des Français », a-t-elle martelé.

L’ancienne candidate à la présidence a également critiqué le système judiciaire, affirmant que, contrairement à des criminels, elle ne bénéficierait pas du droit d’appel en cas de condamnation. « Ce n’est pas la justiciable qui est jugée, mais la cible politique », a-t-elle fustigé, soulignant que les réquisitions pourraient entraver ses ambitions pour la présidentielle de 2027. Elle a dénoncé une attaque contre la démocratie, affirmant que le parquet n’était pas indépendant et qu’il s’agissait d’une manœuvre pour empêcher une opposante politique de s’exprimer.

Marine Le Pen a évoqué la pétition lancée par son parti, qu’elle considère comme une réponse à l’indignation croissante dans le pays face à ces réquisitions. « Il a bien fallu donner la possibilité à ceux qui ressentent cette indignation de l’exprimer, de la manière la plus pacifique qui soit », a-t-elle justifié. En conclusion, elle a réaffirmé que ces réquisitions représentaient une menace non seulement pour sa carrière politique, mais aussi pour l’espoir du peuple français. « C’est ma mort politique qui est réclamée », a-t-elle conclu, laissant entendre que cette affaire pourrait avoir des répercussions durables sur l’avenir du RN.

 

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