Législatives : meeting du Front Populaire en faveur d’Emeline K BIDI candidate dans la 4è circonscription

Mario Lechat est candidat divers-droite aux législatives du 30 juin prochain. Pour le second tour du 7 juillet, tout dépendra de ses résultats du 1er tour. En tout cas, s’il est élu député de la 6ème circonscription (un canton de Saint-Denis, les communes de Sainte-Marie et de Sainte-Suzanne et un canton de Saint-André), il siégera dans un groupe divers-droite/centre à l’Assemblée nationale. Mais nous n’en sommes pas encore là. Pour le moment, le candidat Lechat va essayer d’obtenir le maximum de voix possible.

Ce lundi matin, 24 juin, entouré de sa suppléante Angélique Moutoussamy et du maire de Sainte-Marie, Richard Nirlo (Renaissance), Mario Lechat a présenté les 4 « points forts » de son programme, à savoir la suppression de l’octroi de mer, l’augmentation du Smic de 400€ nets, la mise en place d’un Revenu Universel pour Etudiants et la suppression du droit du sol.

Concernant l’octroi de mer, Mario Lechat tient à préciser que « depuis 40 ans, je suis pour qu’on supprime cette taxe coloniale. Certes, je sais que les collectivités y tiennent beaucoup à cette manne financière, mais j’estime que les Réunionnais n’ont pas à payer cette taxe qui n’existe dans aucun autre département de l’hexagone », souligne le candidat divers-droite qui plaide en faveur de la DGF (Dotation Globale de Fonctionnement) pour aider les communes « plutôt que de faire payer les Réunionnais qui sont déjà très impactés par la vie chère ». Mario Lechat demande également la mis en place d’un Fonds de garanti pour lutter contre l’éloignement. Selon lui, « l’octroi de mer grève considérablement le budget des Réunionnais. Entre le coût du fret, l’octroi de mer et la TVA, les produits qui arrivent à la Réunion sont chers. Supprimer l’octroi de mer serait un acte fort pour donner plus de pouvoir d’achat aux familles de la Réunion qui n’ont pas à payer cette taxe. Et pourquoi les métropolitains de métropole ne paieraient pas également l’octroi de mer ? ».

Deuxième « point fort » de son programme : l’augmentation du Smic. « Je suis pour un Smic qui passerait de 1400 € à 1800 € nets par mois pour les entreprises de plus de 10 salariés. Cela est possible si on exonère totalement les charges sociales, patronales et fiscales de ces entreprises », soutient le candidat Lechat.

Troisième « point fort » : l’instauration d’un Revenu Universel Etudiants, « comme dans les pays nordiques », précise-t-il. Un revenu allant de 500 à 800 € pour les jeunes de la Réunion à faire des études ».

Enfin, le quatrième « point fort » du programme de Mario Lechat est relatif aux problèmes de l’insécurité et de l’immigration. Il demande la suppression du droit du sol. Le candidat précise avoir d’autres propositions pour d’autres secteurs, tels que le logement, mais il préfère se concentrer pour l’instant sur ce quatre « points forts ».  Ecoutez Mario Lechat, il est au micro d’Yves Mont-Rouge :

https://www.facebook.com/974radiofreedom/videos/1174254830583822

Mario Lechat, qui est conseiller municipal de la majorité à Sainte-Marie, a le soutien du maire Richard Nirlo pour les prochaines législatives. Il aura également à ses côtés Angélique Moutoussamy, sa suppléante, qui cheffe d’entreprise à Domenjod et qui gère une trentaine de salariés dans les crèches qu’elle dirige.

Richard Nirlo, maire de Sainte-Marie, a décidé d’apporter son soutien à Mario Lechat, « un homme d’expérience, qui fait de la politique depuis très longtemps, même si à un moment donné, il s’était mis en retrait durant près de 20 ans, pour consolider ses entreprises. C’est un homme en qui j’ai une entière confiance et sur lequel la Réunion pourra toujours compter ».

Quant à savoir ce qui fait courir Mario Lechat, septuagénaire dans un mois, lui qui a été le directeur de cabinet du premier président de Région de la Réunion au début des années 80, et qui s’est présenté déjà à de nombreuses élections, sa réponse est la suivante : « j’aime la Réunion et j’aime la politique. J’ai arrêté la politique pendant 20 ans car mes entreprises étaient au bord de la faillite et j’ai aussi failli perdre femme et enfants, mais à présent ça va, j’ai pu asseoir toutes les entreprises. Je repars au combat politique, j’aime ça », sourit le patron du groupe Cyrano (Antenne Réunion, entre autres entreprises).

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