Jean-Louis Lagourgue, ancien maire de Sainte-Marie depuis 1990, avait passé le flambeau en janvier 2018 à Richard Nirlo, suite à son élection au Sénat en 2017. Richard Nirlo a a ensuite été élu maire de la commune sur son nom en juin 2020.
Jean-Louis Lagourgue, sénateur, a par ailleurs été réélu conseiller régional, sur la liste conduite par Didier Robert, en 2021. Au Sénat, il a été membre de la commission des Affaires étrangères, de la Défense et des Forces armées ainsi que vice-président de la délégation sénatoriale aux outremers. Enfin, rappelons que Jean-Louis Lagourgue avait été élu sénateur en 2017 sur la liste de l’union de la droite et du centre en même temps que Viviane Malet et Nassimah Dindar, les deux autres colistières. Voici son communiqué de presse :
« Je serai au plus près de la population Sainte-Marienne qui m’est si chère »
« Dans le cadre des élections sénatoriales qui auront lieu le Dimanche 24 septembre prochain, je tiens à vous informer que je ne solliciterai pas un nouveau mandat auprès des grands électeurs réunionnais.
Élu Sénateur en 2017 sur la liste d’union de la droite, j’ai eu à coeur de défendre pendant 6 ans les engagements pris auprès de nos collègues élus, que je remercie encore une fois pour la confiance qu’ils m’ont accordée et les témoignages d’encouragement reçus durant mon mandat.
Au Sénat, tout en restant fidèle à ma sensibilité de droite républicaine, j’ai fait le choix de rejoindre le groupe RTLI (Républiques et Territoires – Les Indépendants), composé d’une dizaine d’élus de tous horizons.
Au sein de cette équipe et avec mes collègues sénateurs, j’ai oeuvré avec détermination pour que les élus locaux soient davantage écoutés et entendus.
J’ai aussi consacré mon énergie à faire reconnaitre auprès des collègues de l’hexagone et surtout auprès des gouvernements successifs, les contraintes particulières de La Réunion et des territoires ultramarins, pour qu’elles soient pleinement intégrées dans les réflexions menées au plan national et dans les projets de loi.
Cela n’a pas toujours été évident, mais dans un contexte socio-économique tendu, renforcé par une grave crise sanitaire, j’ai le sentiment d’avoir accompli ma mission avec dévouement.
Cela a été un honneur et un privilège de siéger pendant 6 ans à la Chambre haute du Parlement, au service de La Réunion.
Aujourd’hui, la situation dans laquelle se trouve ma famille politique m’amène à prendre cette décision en toute responsabilité.
Alors que nous avons le devoir de nous rassembler pour construire l’avenir, je constate amèrement que la droite réunionnaise continue de s’éparpiller, au grand désespoir de nos sympathisants. Je ne souhaite donc pas rajouter du désordre à cette désunion.
Avec plus de 35 années d’expérience politique derrière moi, je ne ferai pas partie aujourd’hui des fossoyeurs de la droite réunionnaise. Certains s’en chargent actuellement très bien…
À l’issue du scrutin à venir, j’espère que ces derniers sauront assumer leurs décisions et leurs positionnements avec courage et responsabilité.
Pour ma part, notamment dans le cadre de mon mandat de Conseiller régional, je resterai un élu engagé, disponible et fidèle à mes convictions.
Ce temps libre retrouvé me permettra d’être au plus près des préoccupations quotidiennes des réunionnais, et particulièrement de la population sainte- marienne qui m’est si chère ».