Retour aux urnes : Jordan Bardella demande la dissolution ou la démission de Macron, l’Assemblée nationale au bord de l’implosion(VIDÉO)

La situation politique française est désormais au bord de l’implosion. Hier soir, au journal télévisé de TF1, Jordan Bardella, président du Rassemblement national (RN), n’a pas mâché ses mots en appelant Emmanuel Macron à un « retour aux urnes », exigeant soit une dissolution de l’Assemblée nationale, soit une démission du président. Une déclaration aussi forte que polémique, qui place à nouveau le RN dans une posture très offensive et radicale.

RN : dissolution ou démission

Dans une mise au point aussi soudaine que déterminée, Jordan Bardella a affirmé :

« Nous avons demandé à Emmanuel Macron un retour aux urnes, soit par une dissolution, soit par une démission. »

Il a ajouté qu’il voterait « évidemment contre la confiance du gouvernement » et qu’il était prêt à incarner cette alternance, affirmant vouloir être à Matignon.

https://www.facebook.com/JordanBardella/videos/24608090178785650

Qui soutient la dissolution ou la démission ?

1. Rassemblement national (RN) – Par la voix de Bardella, le RN est formel : dissolution ou démission, c’est l’un ou l’autre.
2. France Insoumise (LFI) – Dans la logique du RN, LFI demande également une dissolution pour aller vers des élections anticipées, estimant que le gouvernement est illégitime.
3. Écologistes radicaux – Des figures comme Sandrine Rousseau jugent qu’Emmanuel Macron est désormais hors de contrôle, rendant son départ « inévitable ».
4. Extrême gauche (NPA, etc.) – D’autres formations d’extrême gauche appellent aussi à une dissolution et à la tenue de législatives anticipées.
5. Une partie de la droite républicaine – Bien qu’elle n’appelle pas formellement à la dissolution, Laurent Wauquiez (Droite républicaine) exige des clarifications budgétaires immédiates et parle de « protéger la France du chaos », laissant entendre que l’impasse institutionnelle actuelle est dramatiquement dangereuse.

 

D’autres partis résistent à ce bain politique

Parti socialiste (PS) – Refuse la dissolution et n’appelle pas à la démission. Il préfère proposer des solutions budgétaires concrètes dans un cadre légitime.
Les Républicains (LR) – Officiellement prudents, certains poids lourds LR jugent que la dissolution serait trop disruptive. Ils évoquent plutôt une pression sur le gouvernement pour clarifier sa feuille de route.
Centristes modérés – Divisés entre rester dans l’exécutif actuel ou imaginer une sortie négociée, sans basculer dans l’illégitimité institutionnelle.

 

Un Premier ministre entre deux eaux

Alors que François Bayrou organise un vote de confiance à l’Assemblée le 8 septembre, il a tenté de cadrer la situation. Lors d’un discours à l’Université d’été du CFDT, il a lancé :« Vous avez 13 jours pour choisir entre le chaos ou la responsabilité. »

Une pression de taille sur les parlementaires, alors que l’avenir de l’exécutif est profondément incertain.

 

Où en est-on vraiment ?
• RN, LFI, certains écologistes radicaux, et une frange de l’extrême gauche réclament la dissolution ou la démission de Macron.
• PS et d’autres partis modérés refusent ces solutions extrêmes et préfèrent rester dans la légitimité institutionnelle.
• Le pays est dans l’attente du vote de confiance, qui pourrait sceller la survie ou la chute du gouvernement.

Cet appel tonitruant de Jordan Bardella secoue désormais les fondations mêmes de la Ve République. Une situation explosive, où le Parlement pourrait basculer d’un instant à l’autre.

 

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