Dans un communiqué, Jean-Hugues Ratenon, député de La Réunion, se félicite de la décision du Conseil constitutionnel qui a censuré plusieurs mesures de la loi Duplomb, dénonçant « un véritable camouflet pour le gouvernement Macron. »
« Véritable camouflet pour Macron et son gouvernement illégitime composé de bric et de broc. Le Conseil Constitutionnel a en effet censuré hier l’une des mesures phares de la loi Duplomb : l’acetamipride, pesticide extrêmement dangereux pour la santé de la population ne sera pas réautorisé. Malgré l’opposition ferme de notre groupe et des autres partis composant le
NFP, le gouvernement est parvenu à passer en force grâce, comme d’habitude, à la complicité du rassemblement national.
Le recours que nous avons formé était basé sur la protection de notre santé et de l’environnement. Nos arguments ont été renforcés par 21 sociétés savantes médicales, la ligue nationale contre le cancer ou encore l’ordre des médecins.
Un rejet si massif que la pétition populaire initiée par Eléonore Pattery, une étudiante, a recueilli plus de 2 millions de signatures. C’est historique. Le conseil Constitutionnel a par ailleurs censuré d’autres articles de cette loi toxique qui doit obliger Emmanuel Macron à ne pas promulguer cette loi, car c’est toute la loi qui doit être abandonnée. Pourquoi s’obstine-t-il ? Avec mon groupe, LFI, nous exigeons un réexamen du texte et de vrais débats dans l’hémicycle pour une agriculture raisonnée. »
Perceval Gaillard, député LFI

M. Perceval Gaillard
« Victoire sur les néonicotinoïdes mais le combat continue ! Nous sommes nombreuses et nombreux à avoir alerté sur la dangerosité de la réintroduction de l’acétamipride et sur le caractère anticonstitutionnel de cette disposition de la Loi Duplomb.
Après des semaines et des mois de luttes et de combats, le Conseil constitutionnel nous donne raison. C’est la victoire des militantes et des militants, de la société civile et des élu.e.s qui n’ont rien lâché. Cette loi Poizon, poussée par la FNSEA et le lobby agro-industriel, contrevient donc bien au principe de précaution et nous met toutes et tous en danger.