François Bayrou sonne l’alarme sur sa chaine YouTube : “Nous sommes à la seconde où tout va se jouer”(VIDÉO)

Pas de vacances pour le Premier ministre François Bayrou. En pleine torpeur estivale, il choisit d’ouvrir un nouveau canal de communication directe avec les Français. Un format inédit, un ton grave, et un message limpide : l’heure n’est plus aux demi-mesures, mais à une prise de conscience nationale.

Un podcast pour parler franchement

C’est à travers un podcast que François Bayrou entend « partager les contraintes » et appeler à la lucidité collective. Selon lui, le pays est au bord d’un tournant majeur, où « les efforts choisis » peuvent encore éviter « les sacrifices imposés ». La France, avertit-il, vit à crédit depuis un demi-siècle, et la dette, devenue incontrôlable, menace l’indépendance même de la nation.

« Chaque seconde, la dette française augmente de 5 000 euros. »

La France s’endette pour survivre

Bayrou insiste : le pays ne s’endette plus pour investir, mais pour faire face aux dépenses du quotidien. Une situation que les ménages surendettés connaissent déjà – et qui, à l’échelle de l’État, devient explosive. Le dernier budget réellement équilibré remonte à… 1974.

À ce rythme, prévient-il, le service de la dette atteindra 100 milliards d’euros par an dès 2029. Une spirale dangereuse, comparable à celle qui a forcé la Grèce ou l’Espagne à couper dans les retraites et les salaires publics.

Refuser l’effort, c’est accepter la violence des conséquences

Le chef du gouvernement ne ménage pas ses mots. Il appelle chaque citoyen à s’engager, à comprendre la gravité du moment, et à ne pas attendre d’être forcé par les marchés. Si des décisions courageuses ne sont pas prises maintenant, la France pourrait se retrouver sans prêteurs, contrainte à des coupes budgétaires brutales.

« C’est maintenant que tout se joue. Et c’est vous qui décidez. »

Pas de solution durable sans les Français

Ce podcast est aussi un acte politique en soi. Bayrou insiste : il ne veut pas imposer des choix par le haut, mais inviter au dialogue. « Les réformes doivent se faire avec les Français, jamais contre eux. » Et de conclure : « Nous sommes capables de surmonter cet obstacle. Mais nous devons l’affronter ensemble. »

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