Sécurité à La Réunion : le RN974 tire la sonnette d’alarme après de nouveaux affrontements à Saint-Denis

La transparence des finances publiques et l’exemplarité des élus sont à nouveau sur le devant de la scène à Saint-Denis. La publication du tableau des indemnités 2024 révèle que la maire de la commune, Ericka Bareigts, perçoit plus de 82 700 € bruts annuels, soit plus de 6800 € mensuels. Une situation que le mouvement « Tous Dionysiens » dénonce avec vigueur, pointant du doigt la récente revalorisation des indemnités votée à l’Assemblée nationale.

Dans ce contexte de crise économique, sociale et inflationniste, Farid Mangrolia, porte-parole de l’opposition municipale, alerte sur ce qu’il considère comme une décision “incompréhensible et indécente”, et appelle à une distinction claire entre les communes rurales, souvent délaissées, et les grandes villes qui concentreraient déjà des avantages substantiels.

Voici l’intégralité du communiqué :

« Non à l’augmentation des indemnités des maires des grandes villes

Alors que les Français font face à une crise sociale et économique majeure, l’Assemblée nationale vote une revalorisation des indemnités des maires, y compris pour ceux des grandes villes comme Saint-Denis. C’est une décision incompréhensible et indécente.

Les maires de communes de plus de 100 000 habitants comme Ericka Bareigts perçoivent déjà plus de 6800 € par mois. Pourquoi augmenter encore ces indemnités alors que tant de services publics manquent de moyens ?

Nous ne contestons pas la juste reconnaissance des maires des petites communes rurales. Mais par exemple à Saint-Denis, ville avec son lot de difficultés, les priorités sont ailleurs : sécurité, logement, propreté, écoles.

Nous demandons que cette revalorisation soit réservée uniquement aux petites communes et qu’un plafond clair soit imposé dans les grandes villes.

Les élus doivent faire preuve d’exemplarité.
Pas de hausse quand la population subit.

Farid Mangrolia – Tous Dionysiens
Porte-parole de l’opposition dionysienne« 

À l’heure où les citoyens exigent une plus grande rigueur budgétaire et une affectation plus équitable des ressources, ce débat sur les indemnités des élus relance le questionnement autour des priorités locales et du rapport entre représentativité, responsabilité et solidarité.

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