Tragédie à l’Assemblée : le député LR Olivier Marleix s’est donné la mort

C’est avec une immense tristesse que la classe politique a appris le décès d’Olivier Marleix, 54 ans, survenu récemment par suicide. Élu député de la 2ᵉ circonscription d’Eure‑et‑Loir depuis 2012, il venait d’achever une carrière politique marquante, marquée tant par ses prises de position conservatrices que par son parcours dans les coulisses du pouvoir. Il avait publié le groupe « LR » (Les Républicains) à l’Assemblée nationale de 2022 à 2024.

Olivier Marleix est né le 6 février 1971 à Boulogne‑Billancourt, diplômé de Sciences Po Paris et titulaire d’un DES en droit public. Très tôt, il s’engage à l’extrême droite modérée, il débute au RPR puis UMP, devient attaché parlementaire et conseiller ministériel dans les gouvernements de Charles Pasqua, Michèle Alliot‑Marie ou Brice Hortefeux.

Il a été élu maire d’Anet en 2008, il siège également au conseil général d’Eure‑et‑Loir, a été conseiller politique du président de la République Nicolas Sarkozy avant d’être élu député depuis 2012, il a présidé le groupe Les Républicains à l’Assemblée (2022‑2024) avant de rejoindre le groupe Droite républicaine.

Il était réputé pour son opposition ferme au macronisme; Il a été un acteur influent des débats sur l’industrie, la sécurité et la réforme territoriale.

Il était le fils d’Alain Marleix 

Olivier n’était pas le premier Marleix à marquer la scène politique. Il était le fils d’Alain Marleix, né à Paris, qui a débuté comme journaliste parlementaire avant de devenir cadre de l’ancien RPR, puis député du Cantal (1993‑2007, 2010‑2012) et secrétaire d’État sous François Fillon, chargé des Anciens combattants et des Collectivités territoriales . Son père a été reconnu pour son expertise sur le découpage électoral, il a également été député européen (1984‑1993) et conseiller régional  .

Père d’Olivier, il a tiré sa révérence nationale après 2012, conservant une influence régionale et électorale solide.

Choc dans la classe politique et hommage

Le geste tragique d’Olivier Marleix (il s’est donné la mort par pendaison à son domicile) a provoqué une onde de choc dans l’hémicycle et au-delà. Les hommages de ses collègues, quelle que soit leur étiquette, soulignent la perte « d’un homme de convictions, apprécié autant pour son sérieux que pour son efficacité ».

À l’heure du deuil, le regard se tourne vers ce que laisse Olivier Marleix : un parcours ambitieux, fait de fidélité à la droite républicaine, de combats électoraux, et de responsabilités de premier plan. Et à travers lui, le souvenir de l’influence durable qu’ont exercée les Marleix sur la scène politique française, entre Cantal et Eure‑et‑Loir.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *