Alors que l’urgence climatique et sociale impose des mesures fortes pour une mobilité durable et accessible à tous, la CIVIS prend une décision incompréhensible : réduire l’offre de transport en commun tout en augmentant le prix du ticket.
Pour Vincent Defaud, Référent Outre-Mer & Réunion de Génération Écologie et ancien conseiller municipal de L’Étang-Salé, cette politique est une véritable régression, frappant de plein fouet les usagers qui dépendent quotidiennement des transports en commun.
“C’est un choix injuste, profondément antisocial et anti-écologique”, dénonce-t-il.
Moins de bus, plus cher : un double coup dur pour les usagers
Les faits sont là : moins de bus, des lignes supprimées le dimanche et les jours fériés, et des tarifs qui explosent. Le prix du ticket passe à 2,50 €, une augmentation qui pèse lourdement sur les budgets des familles les plus modestes.
À L’Étang-Salé, la situation est encore plus préoccupante : plus aucun bus à l’exception d’un service littoral fortement réduit, avec un seul véhicule pour toute la ligne.
“Autant dire que l’attente entre deux passages sera interminable et que le moindre retard entraînera de graves complications”, souligne Vincent Defaud.
De plus, la liaison entre L’Étang-Salé et Les Avirons est désormais limitée à la seule ligne 89, un service largement insuffisant par rapport aux besoins réels des habitants.
“Comment accepter que des milliers de personnes soient privées d’un moyen de transport essentiel ?”
Une colère légitime : les usagers à bout !
Depuis l’annonce de ces changements, la colère gronde parmi les usagers. Cette réduction de service risque d’impacter de nombreuses catégories de la population :
•Les travailleurs : se rendre au travail devient un véritable parcours du combattant avec des passages de bus réduits.
•Les étudiants : lycéens et universitaires sans véhicule personnel risquent de voir leur accès à l’éducation encore plus compliqué.
•Les seniors : déjà fragilisés par l’isolement, ils perdront en autonomie et en lien social.
•Les demandeurs d’emploi : comment rechercher un travail si les transports ne suivent pas ?
“Encore une fois, ce sont les plus précaires qui paient le prix fort !”, alerte Vincent Defaud.
Une politique anti-écologique qui va à contre-sens de l’histoire
Alors que le monde entier prend conscience de l’urgence climatique, la CIVIS fait le choix inverse :
• Réduire les transports en commun, c’est pousser davantage de personnes vers l’utilisation de la voiture individuelle, entraînant plus de pollution, d’embouteillages et d’émissions de gaz à effet de serre.
• C’est une aberration écologique totale : alors que d’autres collectivités investissent dans des transports plus fréquents et des tarifs attractifs, ici, c’est l’inverse qui se produit.
“Pourquoi cette régression alors que nous devons avancer ?”, s’interroge-t-il.
Nous ne lâcherons rien !
Face à cette attaque contre le droit à la mobilité, Vincent Defaud et Génération Écologie restent mobilisés aux côtés des usagers et des salariés du réseau Alternéo.
Ils demandent :
- Une révision immédiate de cette politique destructrice.
- Le rétablissement des services supprimés et un gel des tarifs pour ne pas pénaliser les plus modestes.
- Une mobilisation des usagers pour refuser cette régression inacceptable.
“Cette bataille est essentielle, pour l’écologie, pour la justice sociale, pour l’avenir de nos territoires. Ensemble, faisons pression pour des transports en commun à la hauteur des besoins et des enjeux !”, conclut Vincent Defaud.