Le Parti Ensemble Plus Solidaire, le PEP’S a organisé ce samedi 7 décembre son congrès annuel à Saint-André en présence de 300 militants. « Je suis prêt pour 2026 » a lancé avec fougue son fondateur Jean-Marie Virapoullé qui réitère ainsi sa volonté de se porter candidat aux prochaines municipales, devant ses élus de l’opposition, des anciens conseillers municipaux, des militants et de Jean-Paul Virapoullé. Ce dernier a tenu à faire le déplacement pour marquer son soutien à Jean-Marie et à son équipe.
« Vous êtes ma force et la dynamique est enclenchée, s’exclame le chef de file du PEP’S. Et Jean-Marie Virapoullé d’ajouter : « Pour la nouvelle campagne d’adhésion, 900 militants se sont inscrits cette fois, contre 700 l’année dernière. Il ne reste plus aucune place de libre dans la cour de Jean-Paul Virapoullé où vous avez garé vos voitures et nous devions rajouter des chaises car l’affluence des militants était plus importante que prévue. Votre fidélité et votre engagement, à 2 ans des municipales, me font chaud au cœur et me confortent dans notre marche vers la victoire« .
Jean-Marie Virapoullé n’a pas manqué de dresser le bilan de Joé Bédier : « un maire mangé-cuit et coupe ruban qui profite des acquis de notre équipe et qui tente de s’attribuer les mérites. Mais la population n’est pas dupe : les Saint-Andréens savent que la rénovation urbaine, le parc Victoria, la nouvelle gare routière sont les fruits de notre travail« . Les mensonges, promesses non tenues et autres épisodes des Anges de la téléréalité qui ont fait les mauvaises réputations de l’actuel maire n’ont pas été oubliés.
Jean-Marie Virapoullé a également touché mot des 70 000€ d’indemnités touchés par Joé Bédier à la Cirest qui n’a participé à aucune commission selon les révélations du Président de l’intercommunalité. « Ce maire fantôme met le paquet dans sa communication, au détriment de l’alimentation des enfants à la cantine, pour faire croire que tout va bien. Mais à cause de sa gestion catastrophique, la commune est aujourd’hui en ruine. En 2026, notre mission sera de sortir Saint-André du précipice où Joé Bédier et son équipe l’ont enfoncé. Grâce à notre expérience, à notre intégrité et à notre force, nous sommes prêts à relever le défi« . Le mot de la fin revenait à l’ancien maire qui a prôné : « L’union fait la force ! Nou tienbo nou larg pa ! »
