Michel Barnier, âgé de 73 ans, a été nommé Premier ministre par le président Emmanuel Macron. Ancien plus jeune député de France à 27 ans, Barnier a occupé plusieurs postes ministériels sous la présidence de Jacques Chirac. Il est surtout connu pour son rôle en tant que négociateur en chef du Brexit pour l’Union européenne, où il a dirigé les discussions complexes avec le Royaume-Uni.
Les premières réactions à la nomination de Michel Barnier en tant que Premier ministre ne se sont pas fait attendre.
Jean-Luc Mélenchon, leader de la France insoumise, a vivement dénoncé cette décision, affirmant que « l’élection a été volée au peuple français ». Il a appelé à une « mobilisation la plus puissante que possible » pour contester cette nomination.
Du côté du Rassemblement national, Jordan Bardella a réagi en prenant acte de la nomination sur le réseau social X, exprimant son scepticisme. Bien qu’il ait déclaré que son parti jugera Michel Barnier sur ses actes, notamment lors de son discours de politique générale, il a insisté sur le fait que les priorités des Français, comme le pouvoir d’achat, la sécurité et l’immigration, devaient être rapidement abordées. Il a également averti que le RN n’hésitera pas à agir politiquement si ces enjeux ne sont pas traités.
Olivier Faure, leader du Parti socialiste, a pour sa part estimé que la France « entre dans une crise de régime », voyant dans cette nomination un signe inquiétant pour la stabilité politique du pays. »
Les réactions locales
Perceval Gaillard, Député de La Réunion.
« Le Président de la République nous refait le coup du traité européen de 2005.
60 jours après les élections législatives qui ont vu le camp présidentiel subir une deuxième déroute électorale en un mois (après les européennes) passant de 250 députés dans la 16ème législature à 166 dans la 17ème ;
88 jours après la décision solitaire et immature d’un Président aussi mal conseillé qu’avisé, qui a confondu vitesse et précipitation, et plongé le pays dans une grave crise institutionnelle ;
La France se retrouve avec un Premier Ministre de droite, qui a perdu les élections, désigné par un Président qui a perdu deux élections coup sur coup, qui a provoqué lui-même la plus grave crise politique de la 5ème République et continue de mener sa politique comme si de rien n’était.
La nomination de monsieur Barnier est un triple déni démocratique :
– car la droite qui a perdu les élections (monsieur Barnier est un homme de droite), et les macronistes, qui ont subi deux déroutes électorales en un mois, essaient de passer par la fenêtre quand le peuple leur a claqué la porte au nez à de multiples reprises ;
– car c’est un choix fait pour plaire aux marchés financiers et à la Commission européenne au mépris du choix souverain du peuple français. D’une certaine manière on nous refait à l’échelle nationale, le coup du traité européen de 2005 que l’on nous a fait à l’échelle européenne. Votez, votez braves gens, comme vous voulez, mais à la fin vous aurez quand même l’austérité ! ;
– car monsieur Barnier est un inconnu du grand public. Combien de députés a-t-il derrière lui ? Sur quelle légitimité démocratique s’appuie-t-il ? Quel programme a-t-il présenté devant les électeurs ?
Se posent maintenant deux problèmes :
– Combien de temps le gouvernement Barnier/Macron tiendra-t-il ? Sur quelles forces pourra-t-il s’appuyer à l’Assemblée ? À ces 2 questions les faits nous imposent de répondre à priori : 1/ très peu de temps 2/ très peu de forces.
– À partir du moment où le Nouveau Front Populaire censurera immédiatement ce gouvernement d’usurpateurs, combien de temps le Rassemblement National laissera-t-il en vie un gouvernement macroniste et pro-Bruxelles qu’il prétend combattre par ailleurs ?
À l’échelle nationale il n’y aura d’autres solutions qu’une présidentielle anticipée pour sortir de la crise, comme semble également l’avoir compris l’ancien Premier Ministre, monsieur Edouard Philippe.
Pour nous à La Réunion nous n’aurons d’autres choix que de mettre en place une stratégie réunionnaise vis-à-vis de Paris, par-delà les enjeux partisans, pour faire face aux turbulences nationales qui s’annoncent longues et puissantes.
Pour ma part je vais évidemment voter la censure d’un tel gouvernement et continuer à défendre partout et tout le temps : la justice sociale et écologique, la souveraineté du peuple, l’intérêt général réunionnais. »
Viviane MALET, Sénatrice de La Réunion
« Je salue la nomination de Michel BARNIER au poste de 1er Ministre.
Sa grande expérience d’ancien élu local, parlementaire, ministre et commissaire européen font de lui un fin connaisseur du fonctionnement de nos institutions.
Gaulliste, homme d’Etat et de dialogue, il incarne des valeurs républicaines, sociales et européennes.
Il a l’immense responsabilité de réussir à fédérer pour redresser notre pays. »
Philippe Naillet, député PS de la 1ère circonscription
« Après plus de 50 jours de tergiversations, Emmanuel Macron a décidé de nommer Michel Barnier, un Premier ministre de droite issu des Républicains, un parti qui a perdu les Européennes et les Législatives. Avec 47 députés, les Républicains ne représentent que 8% de l’Assemblée nationale.
Michel Barnier est un homme de droite qui a refusé de participer au Front républicain. Une fois de plus, Emmanuel Macron insulte la Démocratie. Faut-il encore rappeler que le groupe politique le plus important à l’Assemblée nationale est le Nouveau Front Populaire ?
Michel Barnier sera un Premier ministre à la merci du Rassemblement nationale qui continuera la politique menée depuis 2017 et rejetée aux Législatives de juin et juillet 2024. Je serai dans une opposition frontale au gouvernement Barnier. »
Huguette Bello, présidente de Pour La Réunion (PLR)
« Emmanuel Macron piétine l’expression populaire démocratique », écrit PLR qui « dénonce avec la plus grande fermeté la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre par Emmanuel Macron. Ce choix, qui va à l’encontre du verdict des urnes lors des récentes élections législatives, est une trahison flagrante de la volonté des citoyens.
Le message des électeurs a été clair : l’extrême droite devait être battue et la politique d’Emmanuel Macron sanctionnée. Les citoyens, à la Réunion comme dans l’ensemble du pays, ont placé en tête le Nouveau Front Populaire, soutenant des mesures sociales attendues, telles que :
– L’abrogation de la réforme des retraites, l’augmentation des salaires et des pensions,
– L’égalité salariale entre les femmes et les hommes,
– Et un financement digne de nos services publics.
Pourtant, au lieu de répondre à cette volonté populaire exprimée démocratiquement,
Emmanuel Macron a choisi d’ignorer le résultat de ce scrutin qu’il a lui-même convoqué. En imposant Michel Barnier, un homme issu d’un parti de droite, arrivé en quatrième position, il foule aux pieds le vote des Français et celui des Réunionnais, qui ont massivement rejeté cette politique. Macron s’assure ainsi de pouvoir poursuivre son programme rejeté dans les urnes, sans tenir compte des besoins et aspirations profondes de nos compatriotes.
Michel Barnier n’est en aucun cas le Premier ministre que les Français attendent. Ancien ministre sous Balladur, Raffarin, Fillon, il incarne un passé politique révolu, bien loin des réalités des Réunionnais. En 2021, il tenait des propos plus à droite que certains courants d’extrême droite, notamment sur l’immigration.
Un tel positionnement est incompatible avec les valeurs d’ouverture et de solidarité exprimées par les Réunionnais lors des dernières élections législatives. De plus, comment croire en la capacité de Michel Barnier à incarner un renouveau politique, alors qu’il a été au cœur de plusieurs gouvernements de droite qui ont contribué à la dégradation des conditions de vie des Français, et encore plus particulièrement des ultramarins ? Le parti qu’il représente a, par ailleurs, obtenu un score historiquement faible lors de la présidentielle de 2022, avec seulement 4,78 % des voix.
La nomination de Michel Barnier constitue une insulte aux citoyens de la Réunion et de la France entière. Emmanuel Macron continue d’ignorer les attentes d’une population qui aspire à des changements profonds, notamment à des réformes sociales, économiques et environnementales en phase avec notre époque et nos réalités locales.
Le PLR demande avec force que la volonté des électeurs soit respectée et que les aspirations des Réunionnais ne soient plus méprisées. Nous resterons mobilisés pour défendre une Réunion plus juste, plus solidaire, et fidèle aux valeurs républicaines, face à une politique qui s’obstine à maintenir un statu quo insoutenable pour nos concitoyens ».
Cyrille Melchior, président du Département
Je tiens adresser mes sincères et chaleureuses félicitations au nouveau Chef du Gouvernement. La confiance que lui a accordée le Chef de l’Etat, à l’issue de nombreuses consultations, témoigne de la capacité de l’ancien Commissaire européen à rassembler les Français et de donner à notre pays un cap de responsabilité et de cohérence dans le cadre du Gouvernement qu’il aura à former.
Je voudrais pour ma part souligner que les chantiers et les attentes sont nombreux pour les Réunionnaises et les Réunionnais. Alors que la rentrée scolaire vient de se dérouler, l’enjeu de l’éducation nationale doit demeure une priorité gouvernementale, pour une école de la réussite, une école de l’inclusion, une école du bonheur.
Concernant les autres dossiers, le Département sensibilisera très rapidement le Premier Ministre sur la question de l’insertion avec l’application à La Réunion de France Travail, rappelant notre ligne demeurée intacte d’une adaptation de la loi aux réalités de notre territoire.
Je ne doute que le Premier Ministre saura également nous entendre concernant les autres grands chantiers qui concernent notre île, la question du pouvoir d’achat, de la relance économique, notamment pour le secteur du BTP via la construction nécessaire de logements, la souveraineté alimentaire ou encore l’enjeu relatif au vieillissement de la population et àla dépendance.
Sur toutes ces grandes thématiques, notre Collectivité saura se mobiliser aux côtés du Gouvernement et de l’Etat décentralisé, par l’intermédiaire du Préfet de La Réunion, afin que nous puissions bâtir, ensemble, les politiques publiques les plus utiles pour notre territoire.
Je tiens pour terminer à saluer le travail et le sens de l’écoute de Gabriel Attal et de son Gouvernement durant ces derniers mois. »
Jean Hugues Ratenon, député LFI
« MICHEL BARNIER : SURTOUT PAS LUI ! « Plus de 50 jours après les élections législatives et après avoir laissé le pays dans l’incertitude la plus complète le président Macron décide enfin de choisir un Premier Ministre : Michel Barnier.
Un choix qui prouve une fois de plus son refus de prendre en considération les résultats du suffrage universel et aussi et surtout le programme du Nouveau Front Populaire.
Membre de l’UDR du RPR de l’UMP puis des Républicains, son groupe LR représente un des plus petits groupes à l’Assemblée nationale avec 47 députés.
Michel Barnier symbolise la vieille droite qui en 1981 a voté contre la dépénalisation de l’homosexualité pour les mineurs de plus de 15 ans. Cette vieille droite qui en 2021 proposait de suspendre l’allocation chômage. Anciennement ministre de l’agriculture et de la pêche en 2007, sa politique libérale a contribué à la paupérisation des professionnels concernés. En quelques mots, c’est un ministre homophobe et adepte de la casse sociale version Sarkozy et Macron.
Il n’y aura aucune différence avec Michel Barnier : la politique menée sera la même voire pire !
Macron choisit aussi cette ligne pour faire les yeux doux au Rassemblement national, épousant les mêmes lignes vis-à-vis des migrants. Il se dit « patriote et européen ».
Au lieu de nommer Lucie Castets, choisie par le groupe majoritaire à l’Assemblée, Macron préfère rester dans le déni pour continuer d’appliquer coûte que coûte son orientation de casse sociale. Il choisit et accepte ainsi Michel Barnier qui, comme lui, est un adepte du détournement du vote des Français.
Jusqu’à quand les Français devront-ils supporter le déni et les caprices de Macron ? Personne ne doit accepter le vol de nos votes.
Personne ne doit accepter d’être traité de cette façon.
C’est une atteinte à la dignité des électeurs et des électrices. La démocratie doit être respectée.
Avec cette nomination, les jours heureux, ce n’est pas pour maintenant et face à cela, notre responsabilité est d’amplifier la résistance.
Plus que jamais l’article 68 de la Constitution : il faut destituer Macron. »
Fédération réunionnaise du Parti Socialiste
« Nomination de Michel BARNIER à Matignon : un déni démocratique : Les Françaises et Français ont exprimé un message clair lors des élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet derniers. Par leur vote en faveur du NFP ils ont demandé un changement de cap pour plus de justice sociale, fiscale et environnementale avec des mesures fortes très attendues.
Nous prenons acte de la décision du président de la République de nommer Michel Barnier, ancien ministre de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy, membre du parti Les Républicains au poste de Premier ministre. Ce choix montre que le Président n’a pas compris la demande des Français.
Cette nomination risque d’attiser un peu plus la défiance des Français vis-à-vis d’un gouvernement constitué par ceux qui ont été désavoués par les électeurs, au premier rang desquels Emmanuel Macron lui-même.
La fédération socialiste de La Réunion reste mobilisée pour lutter contre les futures politiques proposées par ce gouvernement et qui mèneraient à une France plus injuste, moins solidaire et moins écologique. »
Emeline K’Bidi, député du NFP
« Tout ça pour ça ?! Deux mois après le vote d’une majorité de Français pour le projet du NFP,
Emmanuel Macron nomme à Matignon un ancien ministre des gouvernements
Balladur, Juppé, Raffarin et Fillon !! Tout ça pour ça… L ́ancien monde reste donc au pouvoir, malgré l’élan progressiste et la volonté de changement exprimés par les Français et les Réunionnais.
Michel Barnier va-t-il poursuivre la politique d’Emmanuel Macron ou sera-t-il la
marionnette de la Droite et des Républicains ? Peut-être les deux… Nous le verrons très vite. Dans les deux cas, une motion de censure s’imposera. En attendant, je constate comme tout un chacun qu’Emmanuel Macron est allé au bout de son hold-up démocratique. Je continuerai, moi, de porter la voix de celles et ceux qui, à la Réunion, ont été volés et dépossédés de leur vote par Emmanuel Macron et ses complices.
Je continue de lutter contre le mépris de la démocratie et contre cette politique antisociale qui lie la droite et l’extrême-droite, à laquelle la majorité a dit non ! »
Audrey BÉLIM, sénatrice PS
« J’adresse mes salutations républicaines à Michel Barnier nommé Premier ministre par le président de la République. Cette nomination, attendue depuis deux mois, interroge à plusieurs titres, à commencer par la politique économique et sociale que Michel Barnier et son futur gouvernement compte appliquer. Va-t-il entendre le désaveu de la politique libérale mise en
œuvre depuis 2017 ? Si tel est le cas, nous nous y opposerons fermement. Va-t-il entendre que cette politique de baisses et suppressions de nombreux impôts des plus riches comme l’ISF, de réformes de l’assurance chômage et des retraites, dégradation des services publics est sans cesse et de manière croissante sanctionnée depuis 2022 ?
Alors que le le NFP était arrivé en tête des votes le 7 juillet dernier, pour la première fois depuis le début de la Ve République, le Premier ministre nommé n’est pas issu de la première force politique élue à l’Assemblée nationale. Pire, il est issu d’un parti n’ayant pas participé au front républicain, isolé et arrivé en 4e position des élections législatives..
Cette décision est malheureusement dans la continuité d’une pratique présidentielle très solitaire, égo-centrée, depuis 7 ans. S’il promettait de “faire barrage aux idées de l’extrême droite” lors de son élection en 2022, Emmanuel Macron en est finalement
l’accélérateur. Les résultats et son discours lors de sa réélection en 2022 ont été oubliés laissant place aux réformes conservatrices à la loi immigration dont se réclament autant les dirigeants des Républicains – dont est issu Michel Barnier – que de l’extrême droite. Une décision de plus qui porte atteinte à notre démocratie et à la confiance très relative des Françaises et des
Français envers leurs représentants nationaux.
Les principales préoccupations des Françaises et des Français sont le pouvoir d’achat, les services publics – notamment la santé, l’éducation, c’est-à-dire la réussite pour tous, la protection des citoyens. Ces inquiétudes sont plus encore celles des Réunionnaises et des Réunionnais.
Le nouveau Premier ministre a le devoir d’y répondre en s’appuyant sur les propositions portées par le NFP arrivé en tête des suffrages. Si ces principes ne sont pas tenus, nous nous opposerons à toute tentative de continuité de politique macroniste. »
Richenel Hubert et Emmanuel Virin, respectivement délégués LR de la 1ère et de la 6ème circonscription
« Nous tenons à adresser nos chaleureuses félicitations à Michel BARNIER, qui vient d’être nommé Premier ministre. Nous saluons la nomination d’un grand serviteur de La France, qui a démontré à de nombreuses reprises ses qualités d’homme de dialogue, de consensus et son sens des responsabilités.
Nous n’avons aucun doute sur ses capacités à rassembler le plus largement possible les forces
démocratiques de notre pays, pour sortir de cette crise politique dans laquelle la France se trouve depuis plusieurs mois.
Pour l’avoir accueilli et accompagné lors de sa dernière visite à La Réunion, nous savons que
Michel BARNIER connait bien les enjeux de notre territoire et les défis à relever, que ce soit pour le monde agricole et économique ou dans les domaines du social, de l’éducation et du pouvoir d’achat notamment.
C’est donc avec une grande satisfaction que nous accueillons sa nomination, d’autant plus que,
fidèle à l’héritage du Général de Gaulle et de Jacques CHIRAC, il a une grande affection pour
notre île et pour la France d’Outre-mer.
Nous lui souhaitons plein succès dans cette fonction, au service de nos concitoyens, et dans
l’intérêt de notre pays qui a plus que jamais besoin d’apaisement, d’ordre et de responsabilité ».
Murielle Sisteron, ancienne secrétaire nationale chargée de mission UMP, présidente de l’association « LA POPULAIRE »
“ Un premier ministre acquis à la cause des jeunes réunionnais : je tiens à féliciter Monsieur Michel BARNIER, nommé ce jour Premier Ministre par Monsieur le Président de La République, Monsieur Emmanuel MACRON. Au-delà de la brillante carrière politique qui est la sienne, Michel BARNIER a été le moteur du renouvellement des candidatures à droite, tant pour les législatives de 2022 que pour les européennes de 2024.
A ce titre, ma désignation au rang des candidats jugés aptes à représenter nos mouvements émane aussi bien de sa volonté que de celle de notre président de fédération Monsieur Michel FONTAINE, ce dont je les remercie.
Intervenant principal de l’Ecole des Cadres créée par le mouvement Les Républicains en 2023,
Michel BARNIER a véritablement œuvré pour les jeunes d’outre-mer qu’il n’a jamais hésité à
valoriser. De cet expert en relations internationales, mes jeunes compagnons et moi-même avons appris l’art et la manière de mener, en toutes circonstances, une politique à la française: toujours noble et empreinte de modernité.
Nous lui exprimons notre fierté et lui souhaitons le meilleur courage dans l’exercice de son mandat ».
La piste Barnier a été la bonne
Emmanuel Macron n’avait toujours pas désigné de Premier ministre depuis le second tour des élections législatives, où le Nouveau Front populaire a remporté la majorité. Après avoir écarté la candidature de Lucie Castets, le président envisageait de nommer Xavier Bertrand ou Bernard Cazeneuve.
Michel Barnier est à nouveau considéré comme une « piste sérieuse » par Emmanuel Macron pour le poste de Premier ministre.
Cinquante jours après la démission du gouvernement Attal, la recherche d’un nouveau Premier ministre se poursuit à l’Élysée. Emmanuel Macron, insatisfait des options testées, Bernard Cazeneuve (centre-gauche) et Xavier Bertrand (droite), explore d’autres pistes, notamment Michel Barnier et David Lisnard.
Pendant ce temps, Edouard Philippe a annoncé sa candidature à la prochaine présidentielle, laissant envisager une éventuelle démission de Macron.
Jean-Luc Mélenchon appelle à manifester le 7 septembre pour lancer le processus de destitution du président, critiquant la confusion de la situation politique. Fabien Roussel compare la crise à une série sans fin, dénonçant l’inaction face à l’urgence.