« Toutes les attaques politiques ne peuvent rester sans réponse ! », s’intitule la réaction de David Lorion conseiller municipal de la majorité saint-pierroise et candidat vaincu dans la 4ème circonscription le 30 juin dernier. Suite aux critiques de Patrick Lebreton, maire de Saint-Joseph et 1er vice-président de la Région, à son encontre depuis le soir du premier tour des législatives anticipées, David Lorion a décidé de sortir du silence. Voici sa réponse à Patrick Lebreton via un communiqué de presse :
« Toutes les attaques politiques ne peuvent rester sans réponse. Certaines sont des bassesses et ne prouvent que la médiocrité de ceux qui les professent. M. le 1 er Vice- Président de Région, vous n’êtes pas à la hauteur de vos fonctions que vous cumulez sans vergogne et sans partage. Vous avez la critique irrespectueuse et elle appelle désormais une réponse à sa juste hauteur.
Je me suis présenté à ces élections législatives du 30 juin dans la 4 ème circonscription pour défendre mes idées, celles d’une démocratie libérée des tutelles idéologiques des partis extrémistes, celle d’une Réunion terre française et européenne et d’un modèle de développement libéral spécifique aux outre-mer pour garantir une société plus juste et plus équitable. J’ai quitté mon parti, Les Républicains, quand son président flirtait avec l’extrême droite. J’ai toujours affirmé mon opposition claire et sans appel, à la pratique du louvoiement
« Macronien » contrairement à toutes vos affirmations répétées, mensongères et diffamantes. Contrairement à vos accusations, je n’ai donné aucune consigne de vote au soir du second tour des élections législatives car on ne choisit pas entre la peste et le choléra. Je considère que le rassemblement national n’a ni un socle idéologique acceptable, ni un programme économique viable pour que nous puissions faire confiance même à des candidats réunionnais.
« Un roitelet sans royaume comme le grand vizir… »
Mais j’ai aussi la franchisse de vous dire que vous avez au sein de votre hypocrite cartel des gauches, un parti extrêmement insoumis constitué de pitres sur les bancs de l’Assemblée, de fichés « S » et d’apprentis dictateurs qui ne rêvent que de révolutions et du chaos. Mes consignes de vote auraient été certainement différentes, si la candidate de gauche du second tour n’avait pas été engluée, manipulée et aveuglée par vous-même et par la dérive autoritaire et autonomiste régionale. Alors s’il y a un traitre à La Réunion, vous devriez facilement vous reconnaître, M. Patrick Lebreton !
Vous avez été un traitre à votre propre famille politique, les socialistes, que vous avez quittez pour mieux l’attaquer avec un parti fantoche, Le Progrès 974, que vous avez créé en 2013 avec quelques dissidents de votre acabit. Vous n’avez de cesse depuis d’attaquer la fédération locale du Parti socialiste pour servir vos propres intérêts.
Vous êtes un traitre aux saint-joséphois sur lesquels, vous faites peser une pression psychologique et politique inadmissible en démocratie allant jusqu’à les insulter quand ce sont des opposants et les humilier publiquement quand, en plus d’être vos adversaires, ce sont
des femmes.
Vous êtes un traitre pour vos partenaires politiques à la Région Réunion, quand en privé, vous ne cessez de brocarder « la vieille » qui vous a, quand même, confié les clefs de la Pyramide et la maire de Saint-Denis, socialiste des villes, à qui vous n’avez jamais pardonné le fait d’avoir été ministre et pas vous.
Un roitelet sans royaume comme le grand vizir répondant au nom d’Iznogoud ne songe qu’à une chose : devenir Calife à la place du Calife ! Mais nous ne sommes pas à Bagdad la Magnifique, mais à La Réunion ».