Audrey Bélim demande une mission flash sur la sécurisation et l’enfouissement des réseaux électriques

5000 foyers réunionnais n’ont toujours pas accès à l’électricité 9 jours après le passage du cyclone Belal.

Au lendemain du cyclone, ce sont 150 000 foyers réunionnais qui n’avaient plus accès à l’électricité. De nombreux Réunionnais avaient également été privés d’accès à l’eau à cause de problèmes d’alimentation
électrique des stations de pompage. Cette situation n’est pas acceptable. Se pose la question de la résilience de La Réunion face aux risques naturels majeurs et des investissements d’EDF au cours des dernières années.

Comment se fait-il que les fils électriques ne soient pas enterrés alors que notre île est une terre de cyclones ?

La même question se pose dans l’Hexagone. Suite au passage de la tempête Ciaran en novembre dernier, 1,2 million de foyers étaient privés de courant, en Bretagne et Normandie notamment. Le dérèglement
climatique va conduire à la multiplication de ces événements exceptionnels. Les fils nus d’électricité sont par ailleurs plus accidentogènes. Au niveau national, la France affiche un retard significatif par rapport à
ses voisins européens : 50% du réseau électrique est enfoui dans notre pays quand 63% du réseau britannique et 70% du réseau allemand sont enterrés. Les territoires les plus touchés sont les territoires
ruraux alors qu’en ville, les lignes sont majoritairement enfouies. Il s’agit donc d’un véritable enjeu d’aménagement du territoire.

C’est pourquoi je souhaite la création d’une mission flash de la commission aménagement du territoire et développement durable sur le sujet. Cette mission flash permettrait d’établir objectivement les budgets dédiés à la sécurisation des réseaux par EDF, région par région, ainsi que les axes de progression de la France en vue des prochains événements climatiques majeurs que nous connaîtrons.

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